Rafal Olbinski
Dans un monde sans ordinateurs, on irait au musée le dimanche. Cela fait plus d'une paie que je ne suis pas allé saluer Dame Isaure Chassériau. Est-ce que le Nouveau-né de La Tour marche enfin, depuis le temps ? Et la Chasse au tigre de Rubens a-t-elle été rangée dans les remises car barbouillée de sauce tomate par les dénonciateurs de la souffrance animale ?
Ce qui nous parvient du monde extérieur par le canal de la radio et des journaux devient de plus en plus surréaliste. C'est pourquoi je prône le retour aux sources et je vous emmène, ce dimanche, visiter un musée virtuel exceptionnel. C'est celui de Rafal Olbinski, un peintre polonais découvert en cherchant des cartes du jeu Dixit sur la plate-forme Pinterest. Si vous aimez René Magritte, vous aimerez Rafal Olbinski !
C'est ici que ça se passe : https://surrealism.website/Olbinski.html
J'en ai sélectionné cinq mais je vous dois un aveu : j'aime tout ce qu'il fait ! Bonne visite !
Les antiquités du Musée des Beaux-arts de Nancy vues le 13 avril 2022
Pseudo Giovenone - Sainte Lucie
Pseudo Giovenone - Sainte Catherine
Paolo Fiammingo (Anvers 1540 ? - Venise 1596) - Diane chasseresse (vers 1592)
J.K. : Drôle d'idée que d'aller chasser la nuit, toute nue et en chaussettes !
Et les animaux narquois de moquer son carquois !
Gysbrecht Lytens (Anvers 1586 ? - 1650) - Paysage d'hiver
J.K : Alors ça, j'adore.
D'après Georges de La Tour - Le Souffleur à la pipe
Georges de La Tour (1593-1652) - La Femme à la puce (1638)
PARIS-PROVINCE
Bien entendu, six mois après, je mélange un peu les randonnées. Celles, normandes, d’Annoville et celles, bretonnes, de Poulennou. Ce que c’est que d’aller dans les bouts du monde dont le nom comporte deux « n » ! Me souviendrais-je mieux d’une ascension de l’Annapurna ou de la randonnée périphérique autour d’Annapes ou de Vincennes ? Pas sûr !
Ma mémoire a jeté le nom de ce manoir aux orties. Peut-être est-ce Kérizy ? Il se situe sur le chemin qui va, dans l’intérieur des terres, de Poulennou à Cléder et sur lequel à un moment, j’ai cru m’être perdu et avoir pénétré dans une grand propriété privée. Heureusement les garde-chasse du coin ne me sont pas tombés dessus avec leur tromblon ; je n’ai pas dû subir, même par le verbe, ces violences que des flics imbus de leur force et de leur pouvoir infligent à des gilets jaunes en vadrouille. On est plus civilisé qu’à Paris dans le Finistère !
Pour vérifier ce Kérisy, il suffirait que j’aille consulter mon avant-dernier cahier d’écriture nomade. Ou, sur l’ordinateur, le répertoire des photos de juillet 2021. Ces deux instruments-là me servent de dateurs et j’ai aussi la ressource de ressortir la carte IGN bleue sur laquelle j’ai repéré ce circuit accompli en solitaire, au milieu des champs et du petit bois sous un cagnard exceptionnel cet été-là. C’est l’année où nous sommes partis en vacances les deux seules semaine où il a fait beau sans discontinuer, les autres semaines ayant été du genre à vous filer une angine en juillet et le coryza en août !
J’étais donc là, au bout de ma course, à battre tout seul le pavé de Cléder quasi déserte, à photographier les mosaïques de la grand’place quand un gars est sorti de la salle municipale et m’a dit :
- Si vous aimez les belles choses, entrez donc ! Il y a de quoi vous satisfaire à l’intérieur !
C’est comme ça que j’ai eu le droit de photographier, en avant-première ces tableaux d’avant vernissage. Je me suis bien gardé de dire aux charmantes personnes qui peaufinaient l’accrochage des toiles et photographies que j’afficherais un jour futur des fragments de cette exposition sur Internet. Il y a toujours des gens rétifs à cet outil, des rebelles à la diffusion voire à la captation des images.
Mais quoi ! Si, comme ici ce jour, on ne glorifie pas les talents des peintres locaux, la beauté des paysages maritimes sur le sentier des douaniers entre Moguériec et Kerfissien, que trouvera-t-on sur nos écrans, dans nos radios ou nos journaux ?
Des tronches d’ambitieux qui veulent devenir calife à la place du calife? Des émissions de variété qui ressortent Chantal Goya de la « et j’ai crié Naphtaline pour qu’elle revienne » ? Chantal Goya qui était si Bécassine’s cousine à la fin de sa vie qu’elle croyait qu’elle faisait de la peinture !
Non, vraiment, si l’heure est au retour des valeurs du passé, de « Maréchal nous voilà », de « Sens commeun », de la francisque et des nervis à battes de base-ball, alors laissez-moi rêver dans mon coin devant le frais minois des dames de Cléder, devant l’image naïve et délicieusement enfantine de cette Bretagne blanche et bleue où le touriste que je suis trouve toujours à s’émerveiller. S’il n’est bon (monde à la Houelle)becq que de Paris, je vous le laisse !
Merci à vous, gens de Cléder !
P.S. Et désolé pour ma mémoire déjà défaillante : c’est le manoir de Tronjoly qu’on voit sur la première aquarelle !
Pondu à l'Atelier de Villejean le mardi 7 décembre 2021 à partir de la consigne 2122-12 ci-dessous
CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-12 DU 7 DÉCEMBRE 2021 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Scrabble à Cléder !
Voici quinze tableaux photographiés à Cléder (Finistère) à l’été 2021.
L’animateur y joint dix mots issus de dix tirages différents de sept lettres d’un jeu de Scrabble.
Imbus - dateur - ortie - verbe - kasoar - angine - gilets - pavé - crolle - minois
Laissez-vous inspirer par un ou plusieurs des tableaux et insérez deux mots au moins de la liste dans votre texte.
CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-09 DU 16 NOVEMBRE 2021 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Récit modianesque
Servez-vous des éléments ci-dessous, extraits du dernier roman de Patrick Modiano, "Chevreuse", pour écrire une nouvelle qui parle d’une période révolue ; vous pouvez aussi utiliser une ou plusieurs des images publiées sous ces éléments.
Incipit du roman :
Bosmans s’était souvenu qu’un mot, X, revenait dans la conversation. [X est le nom d'un lieu de votre choix]
Incipit des chapitres :
X. Ce nom attirerait peut-être à lui d’autres noms, comme un aimant.
À la sortie de X., un tournant, puis une route étroite, bordée d’arbres.
Un début d’après-midi, Bosmans décida de sonner à la porte de l’appartement.
Dans la rue, il déplia le papier qu’elle lui avait tendu. Il y était écrit : Kim 288.15.28.
Il accompagna encore deux ou trois fois Camille à ses rendez-vous de Saint-Lazare avec Michel de Gama.
Il était impossible à Bosmans, après plus de cinquante ans, d’établir la chronologie précise de ces deux événements du passé :
Camille Lucas dite « Tête de mort »
Michel de Gama – Guy Vincent – hôtel Chatham
Martine Hayward Auberge du Moulin-de-Vert-Cœur
(près de Chevreuse)
Maison de la rue du Docteur-Kurzenne
René-Marco Heriford (Appartement d’Auteuil)
AUTEUIL 15.28 (« le réseau »)
Rose-Marie Krawell
À certains moments de la journée, il en riait lui-même et dressait une liste de titres de romans qui traduisaient son état d’esprit :
– Le Retour des fantômes
– Les Mystères de l’hôtel Chatham
– La Maison hantée de la rue du Docteur-Kurzenne
– Auteuil 15.28
– Les Rendez-vous de Saint-Lazare
– Le Bureau de Guy Vincent
– La Vie secrète de René-Marco Heriford
Dans l’agenda à la couverture de cuir vert, cet agenda dont on ne pouvait pas savoir l’année, la plupart des pages étaient blanches.
Dernière phrase :
Un avion glissait en silence dans le bleu du ciel et laissait derrière lui une traînée blanche, mais on ne savait pas s’il s’était perdu, s’il venait du passé ou bien s’il y retournait.
Vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir
Agnès de Clairville - Morriganes 1 |
Agnès de Clairville - Morriganes 2 |
Bernard Bouin - Sans titre |
Berthe Moriset - Intérieur à l'île de Wight |
Mathurin Méheut - A l'ombre des platanes |
Sylvain Buffile - Sans titre |
Sylvain Buffile - Sans titre |
X - La Dame aux hortensias |
Yvon Labarre - Cérémonie du souvenir |
Xavier de Langlais - Visage pensif |
Christian Lebon - L'Irlande ou les Musiques de l'âme (livre de Pierre Joanon) |
Clairin - pensées secrètes |
Clergé - Le Clown |
Renoir - Le Moulin de la Galette (détail) |
Elise Rebiffé - Les fées m'ont dit 1 |
Elise Rebiffé - Les fées m'ont dit 2 |
Henri Matisse - Le Goûter (Golfe de St-Tropez) |
Kretz - Autoportrait (1979) |
Jean-Louis Guitard - Arbres |
Jean-Louis Guitard - Noir et blanc |
Jean-Louis Guitard - Sans titre |
EN REVENANT DE L'EXPO
Si on avait été au vernissage d’une expo de Bernard Louédin encore, j’aurais d’avantage compris ; le surréalisme n’excuse pas tout mais il permet de planter des villes dans la fourche des arbres, de représenter le signe astrologique des gémeaux sous la forme d’un hippocampe ou de faire n’importe quoi : ajouter des moustaches à la Joconde, peindre des montres molles, des pommes sur le visage d’un pékin à chapeau melon.
Soit, la mode est aux installations. Mais ce soir-là, à une exposition de céramiques bretonnes du sieur Dodik, vous pouvez m’expliquer ce qu’il faisait, présentement, le Zoulou ?
Ce n’est pas une injure de ma part. C’était bel et bien, au sens premier, un Africain de l’ethnie zouloue, torse nu, vêtu d’un superbe pagne coloré, très élégant sous sa coiffe de plumes, et qui jouait, avant qu’on ne serve les petits fours et abreuve les visiteurs de kir royal au cidre breton, du balafon lémanète.
(Ouvrons une parenthèse en même temps que la fenêtre, qu’on respire un peu, car il fait chaud et il y a beaucoup de monde dans la galerie. Le balafon lémanète est une variante peu connue du balafon africain. Il a été inventé par deux rigolos suisses installés sur les bords du lac Léman, les sieurs Plonk et Replonk, deux grands échalas bien fêlés dont vous avez sans doute déjà entendu parler).
La célérité du tambourineur n’avait cependant rien de déplaisant et nul, à part moi peut-être, ne semblait regarder comme un éléphant dans un magasin de porcelaine le musicien qui hululait des mélodies de l’hémisphère Sud. Bien mieux que cela même, l’homme avait trouvé son public : une belle Hellène prénommée Hélène, une sympathique Lulu, une grande Eléonore et une petite Lili, toutes avec de jolis lolos et tout ce qu’il faut pour séduire, semblaient se pâmer d’aise lorsque le balafonise zélé reprenait le « Un jour tu verras » de Mouloudji rythmé à la façon de Johnny Clegg sur son instrument de bois. Le malabar semblait faire à ce quatuor féminin autant d’effet qu’à moi la prestation de Marilyn Monroe au ukulélé dans « Certains l’aiment chaud ».
Je ne vilipenderai personne. C’est tout sauf scélérat de s’intéresser à « Rendez-vous sur le polochon » plutôt qu’à une retransmission d’un récital de la Castafiore à la Scala de Milan, qu’à une rediffusion d’un vieux numéro de « Thalassa » à la télé ou qu’à un documentaire sur la fabrication de la colophane pour les violonistes vénitiens peints par Bernard Louédin et exposés à la galerie Visconti à Paris.
Heureusement pour mes tympans et pour ma jalousie de dragueur faisant chou blanc à cause d’un noir, tout a une fin dans la vie sauf les loulous de Poméranie qui en ont deux, le museau et la queue. Lorsque le musicien zoulou a eu terminé sa prestation digne du gala de l’Union, tout le monde s’est colloqué au bar pour enfourner les gâteries et il s’en est fallu de peu, entre les plateaux branlants, les goinfres qui pullulaient et se télescopaient en se jetant dessus avec les alcoolos pique-assiette de service, pour que tout ne parte à vau-l’eau, pour que ça ne vire à la calamité totale.
Heureusement le directeur de la galerie s’est diligenté vers le micro et, illico presto a calmé le jeu de façon impeccable en présentant Dodik qui en fait était une dame.
***
Un peu plus tard dans la soirée je me suis posé au calme devant le « Pèlerinage à Sainte-Anne ». La céramique rendait bien compte du talent de coloriste de Dodik, même si elle ne comprenait que cinq ou six teintes.
- Le sujet est tiré d’un texte de Saint-Pol Roux qui vécut en Bretagne et dédia son œuvre pèlerinagesque à Sarah Bernhardt » me confia un jeune éphèbe en polo Brassens dont la verve explicative semblait parfaitement idoine pour la page des arts de Télérama et que je soupçonnais fort d’être homo sur les bords.
Mollo, mon gars, je ne suis pas un militant LGBT ! pensai-je en voyant les rôles... inversés. C'était lui qui draguait et moi qui étais la cible !
- C’était avant que la comédienne filiforme n’abuse, de son vivant, du séjour en cercueil et ne s’amuse, avec sa jambe de bois, à frapper les trois coups qui précèdent le lever du rideau ou les quatre premières notes de la cinquième symphonie de Beethoven ? lui suggérai-je. Parmi les éléments représentés sur ce pèlerinage, on distingue quatre jolis jeunes gens qui coupent à coeur avec un couteau, un cinquième qui a oublié son opinel à la maison et cinq jeunes filles qui jouent au bridge dont une fait la morte. Faut-il voir-là la double influence de la partie de cartes de Marcel Pagnol et du «Cadavre dans la bibliothèque» d’Agatha Christie ?
Comprenant que je me payais sa fiole, l’Olivier Cena en herbe s’en fut vers d’autres horizons.
La galerie s’était vidée. Il n’y avait plus une seule louloute à l’horizon. En désespoir de cause, j’aurais bien demandé des explications de son œuvre à la Toulouse-Lautrec locale mais elle était partie un peu plus tôt, craignant que son mari ne fasse en son absence des bêtises avec Dolorès, la baby-sitter espagnole à qui elle l’avait confié.
Je n’allais de toute façon pas me rendre malade pour si peu. Moi en art, je suis un Lilliputien. Pour tout vous dire, par exemple, j’ai toujours cru que Proust était une marque de somnifère. Alors vouloir qu’on me justifie la présence d’un coq plutôt que d’un calamar dans ce tableau, autant demander au Zoulou du début de m’expliquer les règles du jeu d’awalé.
D’ailleurs lui aussi s’était barré, emmenant avec lui ses quatre admiratrices siliconées à la queue-leu-leu. Ben mon cochon ! C’est finalement un bon plan de taper sur des bambous !
***
Je crois que je n’irai plus, draguer aux vernissages ! A ce jeu de cons-là je me fais tout le temps avoir. Comme dit le proverbe bantou, «Téléski qui croyait prendre le tire-fesses !».
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 28 septembre 2021
d'après la consigne AEV 2122-04 ci-dessous
CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-04 DU 28 SEPTEMBRE 2021 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Tableaux zoulous ?
Auteur et titre inconnus |
Bernard Louédin - La Soliste de Venise |
Carmelo de La Pinta - Sans titre |
Dodik - Le Pèlerinage à Ste-Anne |
Emmanuel Fillot - Un autre rivage en hiver |
Pierre Guastalla - Sans titre |
Gilbert Jullien - Coquelicots |
Yvon Labarre - Par-delà le temps (Donges) |
Roger Kérinec - Paysage breton |
Murillo - Aujourd'hui c'est demain |
Giacometti - L'Homme qui marche |
Many Kriegel - Un Chat persan en 1900 |
Les tableaux ci-dessus figurent sur des invitations à des vernissages d'exposition. Choisissez-en un. Racontez ce qui se passe à cette soirée à laquelle vous assistez ou partez-parlez du tableau que vous avez sous les yeux pour divaguer à votre façon.
Vous avez obligation de placer le mot "zoulou" dans votre texte et d’insérer au moins six mots de la liste ci-dessous :
à la queue-leu-leu - à vau l’eau - alcoolo - Apollo - avili - awélé - balafon - balafré - balatome - Belle Hélène - Billy the Kid - branlant - calamar - calame - calamité - céleri - célérité - cilice - colloque - colonie - colophane - coloquinte - coloriste - diligence - diligent - diligenter - Dolomites - Dolorès - échalas - élément - Eléonore - Eléphant - falafel - fêlé - filiforme - folle eau - gala - Galatée - galaxie - guili-guili - hêler - hologramme - holorime - Honolulu - hululer - illico - Impala - Killy - koala - Kuala-Lumpur - l’as-tu lu - Lili – Lilliputien - lolo - loulou - Lulu - malabar - maladie - Marilyn - Mêlé - Mêlé-cass’ - mélèze - milicien - militaire - militant - mollo - Mouloudji - On nous loue - Pelléas et Mélisande - Philippines - pili-pili - Polo - polochon - pulluler - rigolo - Scala de Milan - scélérat - scolopendre - Sélénite - silicium - silicone - solo - télé - Télémaque - Télérama - téléscope - téléski - Thalassa - thalasso - Toulouse - ukulélé - vêler - vilipender - violoniste - zélé.
En un mot comme en cent. 27 juillet 2021, Le fil
C’est compliqué de retrouver le fil de l’histoire dans "Kaamelott" !
Après les saynètes des saisons I à III elle semble commencer au livre IV. Comme le film sur grand écran est sorti mercredi dernier on se dépêche, avant d’aller le voir, de regarder la saison V à raison de deux épisodes longs par soir. Sauf qu’il y en a un autre au bout de la « prequel » de la saison VI !
Du coup on l'a regardé avec les deux derniers d’affilée !
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Le jour où je suis allé randonner tout seul jusqu'à Cléder un monsieur très aimable m'a proposé de photographier en avant-première l'exposition des artistes locaux. J'y ai vu de très belles choses dont je me resservirai pour un atelier d'écriture à Villejean à la rentrée !
Avatars d'Isaure : exposition à l'Orangerie du Thabor à Rennes vue le 28 mai 2021 (1)
C'était, hier soir, le pot de fin d'année de l'Atelier d'écriture de Villejean.
On a bien mangé, bien bu et bien ri mais aussi bien discuté de ce que cet atelier apporte aux unes et aux autres (et à l'animateur !). C'est fou comme la contrainte permet d'explorer en toute liberté ce on ne sait quoi qui jaillit sous la plume. Sans doute que c'est la même chose en peinture. L'Atelier du Thabor a entrepris de son côté de déconstruire et réinterpréter le portrait d'Isaure Chassériau qui est en quelque sorte la marraine ou la marotte de notre atelier d'écriture. Ce croisement est assez décoiffant et je me dis que finalement, mon appropriation du personnage emblématique du Musée des Beaux-arts de Rennes est somme toute très gentille !