Une escapade au Liveau à Gorges (Loire-Atlantique) le 7 mars 2021
Il y a là un moulin à papier, un séchoir à papier, la Sèvre nantaise, on est en plein vignoble nantais à deux pas de Clisson mais pour des raisons familiales et associatives, je n'ai pas eu le temps de prendre beaucoup de photos. Pô grave, je crois bien que j'y reviendrai !
- Téléphone à Hokusaï ! Dis-lui qu'on a une idée très vague de ce que sera demain !
La Fête des 50 ans d'S.O.S amitié à Rennes le 21 septembre 2019 (1)
Mais à quoi ça sert qu'on se décarcasse ? Je prends de mon temps pour faire le vidéaste, le photographe, le petit reporter rennais et un mois après il n'y a de compte-rendu nulle part de cette fête d'anniversaire d'S.O.S. Amitié à l'occasion de ses cinquante ans. C'était pourtant un samedi après-midi, au soleil, sur le lieu le plus fréquenté de Rennes, la place de la Mairie et on ne trouve pas une seule photo sur la toile ! Le Rennais, c'est Mon amant de Saint-Jean ? "C'est du passé, n'en parlons plus" ?
Bon allez, je m'y colle. N'est- il pas écrit quelque part que "Le Cancer est comme un gigantesque grenier rempli de choses hétéroclites ou une véritable caverne d’Ali Baba ! C'est un signe qui conserve, c'est bien sur le signe de la première conservation : la mémoire. Si vous avez le signe du Cancer important, vous n'oubliez rien, tout est retenu. Il est donc attaché au passé, à ses souvenirs, il est nostalgique, pour lui c'était souvent mieux avant. Une telle mémoire, c'est parfois encombrant, dans tous les sens des termes, avec un tel foutoir laissé par les Gémeaux, le Cancer a fort à faire, il est souvent désordonné, brouillon, voire même chaotique. Le Chaos est un mot qui sied bien à nos crustacés, tout est là, mélangé, pêle-mêle, ils ont du mal à faire un tri là-dedans. Mais surtout, plutôt que de travailler à ordonner tout ça, il est temps de jouer avec, de combiner, mixer, fusionner les connaissances que l'on a acquises en Gémeaux. Ainsi, par sa mémoire, le Cancer crée. Avec les souvenirs, il crée des rêves; avec les idées, il crée des histoires; avec les gens, il crée une famille..." [etc. etc. Allô ? S.O.S. Amitié ? Comment puis-je me défaire de ma croyance à l'astrologie ?] ;-)
Du chaos, c'est sûr qu'il y en a sur cette photo de groupe !
Croiser des gens à Münich (Allemagne) le 2 mai 2018 (5)
- Souriez, le petit oiseau va sortir !
- Justement, je twitte !
Croiser des gens à Münich (Allemagne) le 2 mai 2018 (7)
N'oublie pas la perche à selfies !
Finalement c'est con de voyager : on voit la même chose que chez nous !
Des vrais pigeons, on est !
Croiser des gens à Münich (Allemagne) le 2 mai 2018 (3)
Il est important que l'on sache que j'y étais, à Münich.
Que c'était MOI qui étais à Münich.
Vous savez, Münich, ce petit décor dans le fond de ma selfie ?
ENCORE UN P'TIT COUP D' CID' ?
- Ôte-moi d’un doute. Connais-tu bien don Diègue ?
- Non, Pas du tout.
- Parlons bas ; écoute. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu, la vaillance et l’honneur de son temps ? Le sais-tu ?
- En fait, là, je n'ai pas le temps. Et même tu me déranges.
- Cette ardeur que dans les yeux je porte, sais-tu que c’est son sang ? Le sais-tu ?
- Non, mais je...
- À quatre pas d’ici je te le fais savoir.
- Ecoute, je ne voulais pas...
- Parle sans t’émouvoir. Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années.
- Faudrait me laisser parler !
- Mes pareils à deux fois ne se font point connaître, et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître.
- Comment ça ?
- Oui ; tout autre que moi au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte semblent porter écrit le destin de ma perte. J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur, mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur.
À qui venge son père il n’est rien d’impossible.
- Mais pas du tout ! C'est toi qui...
- Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.
- Tu te fais des films !
- D’une indigne pitié ton audace est suivie : qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie !
- Bon je te laisse là.
- Marchons sans discourir.
- Oui, c'est ça !
- As-tu peur de mourir ?
- OK ! Rappelle-moi ce soir. Je file, là !
Ecrit pour le jeu n° 126 de Lakévio d'après cette consigne.
PAN SUR TA TRUFFE !
- L'amour qui nous attache aux beautés éternelles
N'étouffe pas en nous l'amour des temporelles ;
Nos sens facilement peuvent être charmés
Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés.
- Non, Pas du tout.
- Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles ;
Mais il étale en vous ses plus rares merveilles ;
Il a sur votre face épanché des beautés
Dont les yeux sont surpris, et les coeurs transportés,
Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature,
Sans admirer en vous l'auteur de la nature,
Et d'une ardente amour sentir mon coeur atteint,
Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
- En fait, là, je n'ai pas le temps. Et même tu me déranges.
- D'abord j'appréhendai que cette ardeur secrète
Ne fût du noir esprit une surprise adroite ;
Et même à fuir vos yeux mon coeur se résolut,
Vous croyant un obstacle à faire mon salut.
- Non, mais je...
- Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable,
Que cette passion peut n'être point coupable,
Que je puis l'ajuster avecque la pudeur,
Et c'est ce qui m'y fait abandonner mon coeur.
- Ecoute, je ne voulais pas...
- Ce m'est, je le confesse, une audace bien grande
Que d'oser de ce coeur vous adresser l'offrande ;
- Faudrait me laisser parler !
- Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté,
Et rien des vains efforts de mon infirmité ;
- Comment ça ?
- En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude,
De vous dépend ma peine ou ma béatitude,
Et je vais être enfin, par votre seul arrêt,
Heureux si vous voulez, malheureux s'il vous plaît.
- Mais pas du tout ! C'est toi qui...
- Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme ;
Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas,
Un coeur se laisse prendre, et ne raisonne pas.
- Tu te fais des films !
- Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange ;
Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange ;
Et si vous condamnez l'aveu que je vous fais,
Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits.
- Bon je te laisse là.
- Dès que j'en vis briller la splendeur plus qu'humaine,
De mon intérieur vous fûtes souveraine ;
- Oui, c'est ça !
- De vos regards divins l'ineffable douceur
Força la résistance où s'obstinait mon coeur ;
Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes,
Et tourna tous mes voeux du côté de vos charmes.
Mes yeux et mes soupirs vous l'ont dit mille fois,
Et pour mieux m'expliquer j'emploie ici la voix.
- OK ! Rappelle-moi ce soir. Je file, là !
Ecrit pour le jeu n° 126 de Lakévio d'après cette consigne.
UN APPEL DE LONDRES
- Écoute ! Maman est près de toi ?
- Non, Pas du tout.
- Il faut lui dire : « Maman c'est quelqu'un pour toi ». Ecoute mon cœur qui pleure !
- En fait, là, je n'ai pas le temps. Et même tu me déranges.
- Dis-lui je t'en prie, dis-lui : « C'est important et il attend ». Raconte-moi : comment est ta maison ? Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons ?
- Non, mais je...
- Dis-lui que j'ai mal, si mal depuis six ans et c'est ton âge, mon enfant. Les noix sont sèches.
- Ecoute, je ne voulais pas...
- Le téléphone pleure quand elle ne vient pas, quand je lui crie « je t'aime » les mots se meurent dans l'écouteur. Les carottes sont cuites.
- Faudrait me laisser parler !
- Le téléphone pleure. Ne raccroche pas ! Je suis si près de toi avec la voix. Yvette aime les grosses carottes.
- Comment ça ?
- Le téléphone pleure pour la dernière fois car je serai demain au fond d'un train et les sanglots longs de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone.
- Mais pas du tout ! C'est toi qui...
- Dis mais retiens la ! Allons insiste. Si elle est partie alors tant pis. Allô !
- Tu te fais des films !
- Oh dis-lui que j'ai mal, si mal depuis six ans et c'est ton âge, mon enfant. John has a very long moustache.
- Bon je te laisse là.
- Seras-tu aux prochaines vacances à l'hôtel Beau-Rivage ? Aimes-tu la plage ? Le canapé est au milieu du salon.
- Oui, c'est ça !
- Oh ! Dis-lui toute ma peine, combien toutes les deux, moi, je vous aime. Melpomène se parfume à l’héliotrope.
- OK ! Rappelle-moi ce soir. Je file, là !
Ecrit pour le jeu n° 126 de Lakévio d'après cette consigne.