Pendant ce temps à Rennes le 4 janvier 2020 (4)
Les troubadours sont toujours là rue de la Psalette.
J'ai appris qu'ils datent du XXe siècle et que la pizzeria "La Villa d'Este"
s'est installée dans cet Hôtel Lagonidec en 1968.
C'est ici que logeaient au XVIIe siècle les enfants de choeur
de l'école de chant qui se trouvait aux n° 8 et 10 de la rue.
Sources :
Ouest-France, Marc Bourreau le 29-07-2012
Base Gertrude (inventaire du patrimoine de la Bretagne)
Choses vues à Nantes le 7 avril 2019 (2)
Le championnat de pétanque de la ville de Nantes a été remporté par M. Bouddha
qui laisse ici éclater sa joie en brandissant bien haut ses boules .
La toujours élégante et "si Nantaise" Mademoiselle Zell
dans la cour du château des ducs.
Choses vues à Rennes en décembre 2018 (3)
Ce superbe dessin accroché à une palissade du chantier du métro est restée immaculé pendant plus d'un mois. Je me suis dit : "Enfin les Rennais respectent quelque chose ou quelqu'une". Et puis non. Ils ne respectent rien ! Même pas Sainte-Anne, patronne des Bretons !
Sur le marché des libraires, un stéréoscope à l'ancienne pour voir le petit prince en relief ?
Bécassine coûte plus cher que le petit Prince.
Astérix doit valoir encore moins.
On comprend qu'il soit fâché.
A la braderie Saint-Martin à Rennes le 16 septembre 2018 (4)
- Achetez ! Achetez mes choses mortes !
Ah bon ? T'as arrêté le foot ? Ben moi je me suis remis au golf !
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (1)
Peut-on faire des fautes d'orthographe dans la transcription des noms propres ?
Oui, et je vous en fais la preuve : j'écris Münich avec l'umlaut allemand (le tréma) sur le u alors que je ne devrais pas.
Mais faire ce qu'on ne doit pas, si c'est en liberté et sans souci de nuire à autrui, quel plaisir !
En publiant ces vingts photos j'ai écouté, "en peau de caste", ce concert
Trintignant, Mille, Piazzolla retransmis sur France-Culture.
C'est dans la série "Arrête, Jean-Louis, tu me déprimes" mais c'est magnifique !
Je l'ai même retrouvé en vidéo et je suis épaté de voir qu'il ne s'agit pas d'une lecture mais d'une récitation grandiose.
Mention spéciale aux textes d'Allain Leprest dont "Le Mime" et à la "Marche à l'amour" finale de Gaston Piron.
Mais bon sang, qu'est-ce que ça peut être
"Arrête, tu me déprimes" ce choix de poèmes !
La première balade à Münich (Allemagne) le 1er mai 2018 (2)
Il me semble que toute l'Allemagne est là :
l'élégance, le luxe, le plaisir et la sérénité.
Je me souviens de Wim Wenders (Alice dans les villes) et de Peter Handke
(L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty) !
POÈME IMPÉRATIF
Ecris ! Ecris !
Ecris les mots du cœur !
Ecris les mots moqueurs !
Qu’on tique à ton cantique !
Qu’on s’écrie à tes cris !
Qu’on proteste à tous crins,
Qu’on conteste tes écrits,
Qu’on tempête face à leur écrin !
Qu’on critique ta poétique !
Ecris ! Ecris !
Et crie !
Sois preste à devenir peste !
Aie la rage !
Sois l’orage !
Noie les aèdes
Dans leur eau tiède !
Tire parti du tapage,
Prends parti pour le partage !
Jette-toi dans les rapides !
Ecris-nous des mots limpides
Sans te préoccuper des modes
Camarade !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 mai 2018
à partir de la consigne ci-dessous
POEME NÉGATIF
Poésie, démonétisée,
N’ayant plus une seule lire
Ne joue plus dessus
Ses chansons napolitaines
Qui faisaient Scaramouche à tout coup.
Jamais plus hôte de Mark
Aux salons de l’opéra
Elle ne brille plus guère, non plus,
Sa couronne, aux palais tchèques
Sans provisions.
Il s’en fallait de peu du reste
Qu’on ne l’assignât à résidence
Ornée à la cheville ouvrière,
A ses pieds alexandrins,
D’un bracelet électronique
Elle n’est plus que pièce percée
Jusques au fond du cœur
D’une teinte imprévue
Aussi bien que mortelle.
Avec la disparition du liquide
Ne restent plus sur place
Que des cœurs secs.
Jamais plus la carte ne sera du Tendre
Ni ne tinteront pareilles offrandes.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 mai 2018
à partir de la consigne ci-dessous
NOUVEAUX VERBES
Cher Wolfgang Amadeus
Si tu entendais mes soupirs,
Saurais-tu combien je silence,
Combien je te pause sur un piédestal ?
J’ai double-croché ton portrait
Sur tous les murs-murs de ma chambre,
Je te gainsbarre de reprise,
Je te pointdorgue sans mesure.
Comme je voudrais que tu m’arpèges,
Que tu me dièses,
Que tu me crescendotes
Au bécarre de tour
De tout ton amour,
Que tu me blanches,
Que tu me rondes
Que tu m’anicroches
Que tu me clédesoles
Oui j’aimerais tant que tu me hautboives,
Que tu me tires l’ut,
Que tu me libidores la pilule,
Que tu me sérénaïades,
Que tu me symphonymphonies,
Que tu me concertisses
Des diamants de ta musique !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 mai 2018
à partir de la consigne ci-dessous