En un mot comme en cent. 30 août 2021, Les toilettes
Allé chez l’ophtalmo ce matin et chez l’opticienne cet après-midi. La dame est native de Hesdin (Pas-de-Calais). Elle a repéré le 62 dans mon numéro de sécurité sociale et m’a confié être «de là-haut». On a échangé sur le fait que les Ch’tis s’acoquinent volontiers avec des Breton·ne·s.
J’ai cassé un peu de sucre sur le dos des Normands que j’ai fréquentés lors de mon service militaire.
J’ai juste oublié de lui parler – et à vous aussi - des toilettes du Nord-Mont où est exposé (explosé ?) cet humour à la Dany Boon qui, peut-être, ne fait rire que nous.
En un mot comme en cent. 13 août 2021, La dernière fois que
La dernière fois que nous avons rendu visite à Roger-Marc Bonnet c’était à «La Chicorée», le restaurant ch’ti-belge qu’il tenait à Lannion et qu’il a dû fuir à cause des... fuites d’eau du local.
Aujourd’hui nous sommes allés le saluer en son nouvel antre, «Le Nord-Mont» à Champeaux. Le maître-queux n’a pas eu le temps de venir glisser deux mots à son compatriote mais il bosse toujours aussi bien en cuisine et son assiette flamande XXL valait le déplacement.
Qu’il soit assuré ici de notre fidélité - même si m’tarte au chuqu’ est meilleur que l’sienne ! ;-) -.
N.B. Cette cuisine riche à souhait est assez lourde à digérer surtout si on la déguste en compagnie d’une Kwak dans son verre spécifique en forme de cornue. Plus que de la gastronomie c’est une façon aussi de me rassurer : les welchs bien nourrissants que je confectionne l’hiver ont bien le même goût que les siens et le bougre m’a donné une sacrée envie de me lancer dans la fabrication du potjevleesch !
Choses vues rue de la Visitation à Rennes le 7 février 2004 (2)
Un petit jeu de devinettes à partir de ces citations inscrite sur les vitres de ce retsaurant ? C'est parti pour un QCM idiot où la bonne réponse ne figure peut-être même pas dans les suggestions !
Jean Renoir
Jules Renard
Jules Romains
Charles Paudelaire
Carla Pruni
Chaques Prévert
Jacques Rivette
Josette de Rechange
Le héros de Dallas
Chez Boris à Dol-de-Bretagne le 18 juillet 2020 (1)
Après ces 110 kilomètres de vélo en une semaine et cette randonnée pédestre très sportive de Cancale à la Pointe du Grouin, on avait droit le samedi 18 juillet à une petite séance de restau à l'issue du marché. On a choisi très classiquement d'aller manger des moules-frites "chez Boris". On n'a pas été déçus de l'ambiance années soixante qui régnait dans ce café-restaurant à la décoration vintage. Tous les piliers de comptoirs installés au bar, sans masque, collés les uns aux autres et allant de la goule avec gouaille, c'est sûr qu'on était loin des oukases des Parisiens !
Is anybody here remember Claudine Dupuis ?
Chez Boris à Dol-de-Bretagne le 18 juillet 2020 (2)
Connaissez-vous le lien entre Joséphine Baker et Georges Simenon (car il y en a un) ?
C'est un lien affectif et même plus si affinités. Ils ont été amants en 1927.
Il y a même un saint-Donald dans le calendrier ?
C'est le saint patron des chasseurs de canards ?
Une excursion à Würzburg (Allemagne) le 30 avril 2018 (3)
Ben voilà, je voulais chercher le nom de ce restaurant en sous-sol décoré à l'ancienne et...
il est écrit sur la photo ci-dessous !
Je fais partie de ces gens qui, pour ne pas abuser des matières grasses ou je ne sais trop pourquoi du reste, mettent du vin blanc dans leur cuisine.
Depuis ce voyage en Allemagne j'ai troqué le Touraine contre le Sylvaner et le Riesling !
D'UN GRENIER L'AUTRE. 1, Le restaurant "La Chicorée" à Lannion le 29 décembre 2016 (1)
Au fil du temps des liens se tissent entre les gens, entre les lieux et cela nous fait de l’histoire, des histoires, des cultures personnelles et communes.
Et dans cette grande tapisserie digne de Jérôme Bosch il ne faut surtout pas tirer le moindre fil sous peine de voir redébouler d’autres liens, d’autres époques, d’autres greniers qui vont vous compliquer la lecture du chemin !
C’est pourtant ce qui nous arrive, ce qui m’arrive plutôt, par la simple tenue de ce blog et par mes pérégrinations récentes.
Prenons le cas de « La Chicorée », ce restaurant Ch’ti de Lannion où nous sommes allés par trois fois ces dernières années.
Sur la déco et les menus de la salle à manger, j’ai retrouvé mention de la chicorée Williot. J’en fais mon miel et trois de mes quatre billets du jour.
D'UN GRENIER L'AUTRE. 2, Le restaurant "La Chicorée" à Lannion le 29 décembre 2016 (2)
Tirer le fil de la chicorée en grains pourrait me ramener à la cuisine de mon enfance, aux moulins à café d’antan, à la cuisinière à charbon, à des « je me souviens »… dont je ne veux point parler ici. C'est trop perso' !
Mais tirer sur Williot –encore qu’il ne m’ait rien fait ;-) -, c’est ranimer un souvenir plus récent, celui de « mon » château, celui que vous avez aperçu sur les aquarelles de Sablé-sur-Sarthe. Pour rappeler les choses scientifiquement, je citerai Maître Jean-Marie-Arnoult et son article du BBF de décembre 1982 :
Après une période faste, le château tomba en léthargie avant d'être mis en vente pour être acquis en 1902 par un marchand de biens qui le louait comme maison de campagne. En 1918, il fut acheté par la famille Williot, famille d'industriels du Nord de la France qui s'y installa avec son activité, la chicorée. Cette industrie occupa peu à peu le château - environ les 2/3 de sa surface - et les dépendances annexes, les anciens communs du XVIIIe siècle. Des transformations profondes altérèrent son aspect extérieur et défigurèrent son aspect intérieur une nouvelle fois ; l'installation de machines diverses entraîna des bouleversements dans l'architecture même, et des destructions irrémédiables comme les tourelles qui flanquaient le bâtiment principal. En 1962, la fabrication de la chicorée cessa, et les bâtiments restèrent en l'état jusqu'en 1979.
D'UN GRENIER L'AUTRE. 3, Le restaurant "La Chicorée" à Lannion le 29 décembre 2016 (3)
De cette période 1985-1997 au cours de laquelle je suis né en tant que « Joe Krapov », à peu près en 1989 j’ai aussi descendu de mon grenier le matériau d’une soirée Charles Cros, autre prédécesseur sabolien célèbre au château de Sablé.
De là, parce que Cros fut de ceux qui accueillirent Rimbaud à Paris, je pourrais embrayer sur le livre de Xavier Grall – poète breton pour qui lirait son nom pour la première fois - « Arthur Rimbaud : la marche au soleil ». Je viens d’achever sa lecture et je vais m’empresser, à partir de la deuxième partie de ce livre, d’ajouter d’autres « bavardages artistiques » dans le grenier stérile de mon ordinateur !