Ballade avec Brassens à Rennes le dimanche 11 septembre 2022 (4)
Quand vous passez sur une scène devant un public aussi prêt que celui-là à casser les fauteuils de l'Olympia, vous avez du mal à ne pas avoir envie, vous aussi, de piquer un roupillon au soleil de l'été indien !
Un ban pour cette petite dame qui a chanté merveilleusement "La Complainte des filles de joie" (bande son à venir elle aussi) ! Je me suis retrouvé ensuite à ses côtés pour chanter en tant que public face au groupe "Les Modestes". Elle ne m'a pas fait de propositions malhonnêtes mais j'ai le sentiment que je le regrette : pendant quelques instants secrets j'ai eu l'âme d'un amoureux des bans publics et je l'aurais suivie n'importe où, cette passante !
Aïe, ne tape pas aussi fort, Marina B. ! T'avais qu'à pas aller faire conteuse dans le Trégor profond à Loc Envel !
L'ami Daniel Ménager n'a pas... ménagé son orgue de barbarie
qui a tourné pendant tout l'après-midi !
Les Vieilles voitures de Trébeurden le 14 août 2022
Je suis snob. Je vais acheter « Dimanche Ouest-France » à Trébeurden alors que je suis en camping à Beg Leguer. Pour ce faire, je chausse mes godasses de marche et j’emprunte le sentier douanier sur une distance de huit kilomètres ; ça fera seize avec le retour si vous comptez bien. On aime faire de l’exercice pendant les vacances.
Serions-nous en manque de nouvelles du monde ? Que nenni, cela fait huit jours que nous vivons sans radio ni journaux et sans nous porter plus mal.
Je suis snob. Il n’y a que deux choses qui m’intéressent dans Dimanche Ouest-France : la recette de cuisine et le supplément jeux de 8 pages.
Quand on arrive à Trébeurden on consulte le plan pour localiser le bar-tabac PMU où l’on trouvera le journal. Manque de pot pour Marina B. qui en a déjà plein les bottes, c’est au centre bourg, à plus d’un kilomètre encore. Et la route monte !
Sur le parking du port il y a une fête de la mer ou quelque chose comme ça, avec des stands, un podium, des gens qui mangent, une exposition de vieilles voitures et un curé en soutane blanche… qui les bénit ?
Je suis snob. Je ne collectionne pas les vieilles voitures, je les photographie !
(à suivre)
En un mot comme en cent. 23 octobre 2021, Aujourd'hui à la poubelle
De cette journée redonnaise, je ne mettrai rien à la poubelle. Qu’il s’agisse de la balade matinale le long de la vaporeuse Vilaine, du repas familial partagé, de la bouteille de Champagne, du concert du Horla duo, de la remontée à la maison pour récupérer l’enregistreur oublié, du très bon Apéro poétique au grenier à sel ou de l’ambiance du Chicass’noz, la foire teillouse est comme dans la chanson de Brassens : tout est bon chez elle, il n’y a rien à jeter !
En un mot comme en cent, 3 juillet 2021. Un plan
Les plans de mon épouse sont toujours les meilleurs. Ce samedi, de 18 h à 22 h je me suis retrouvé à faire le régisseur son au musée Manoli à La Richardais pour la Nuit des musées.
Ces dames, Maïck la conteuse et Annie G. se sont un peu fait voler la vedette par Aurore G. dont la harpe magique a enchanté mes oreilles. Les histoires des mamans étaient bien aussi et il y a eu du monde à les écouter.
Quant au musée Manoli, il est empli de merveilles créées par ce sculpteur. Je vous en recommande la visite.
Au Festival interceltique de Lorient en 1993 (5)
Morgane Le Cuff à la Fête de l'Association Bel air à Rennes le 20 septembre 2020 (1)
Quels talents elle a, cette Morgane ! C'est une fée, en fait ! ;-) Elle conte bien, elle joue magnifiquement de la harpe et chante en galicien, en breton, en anglais, elle collecte des chants en Galice et elle sait tenir un public en haleine avec ses sourires, sa chaleur humaine et sa joie de vivre. J'espère que mes petites photos de touriste rennais témoignent un peu de ces engagements et engouements de la dame ! Je joins deux vidéos trouvées sur la toile pour vous faire entendre son superbe travail de chanteuse, conteuse et musicienne.
Morgane Le Cuff à la Fête de l'Association Bel air à Rennes le 20 septembre 2020 (2)
Un concert de l'Ecole de musique de Sablé-sur-Sarthe en mars 1994 (1)
- On ne t'a rien demandé, Joe Krapov !" C'est un peu l'impression générale que j'ai ressentie à l'issue de mon long séjour dans le Sud de la Sarthe. Je n'étais sans doute pas au bon endroit là-bas et je n'ai peut-être pas fait, en tant qu'"estrangerr", tous les efforts d'intégration qu'il eût fallu. Nous avons pourtant mené là une vie très ordinaire et sans doute eût-il fallu rester un simple consommateur, demeurer "sous terre et se taire".
Mais moi, vous me connaissez, je ne comprends pas tout. Je finis toujours par l'ouvrir et par porter des choses sur la place publique : des chansons, des poèmes, des photos. Comme dit l'autre chanteur énervant "Ma chanson leur a pas plu n'en parlons plus".
Et justement, à force de consulter M. Google images, je comprends ce que la boulimie de production d'images qui est la mienne pouvait et peut avoir d'énervant : si vous tapez "Ecole de musique de Sablé", par exemple, paf ! Il y a quatre diapos pourries d'une époque antédiluvienne qui apparaissent (en même temps que Pénélope et François F. !) et renvoient l'usager potentiel ici ! C'est dingue non !
Et maintenant, je viens de vérifier, il y a en plus des photos en noir et blanc !
En même temps, si personne ne se plaint, je n'ai pas de raison valable de m'arrêter de faire n'importe quoi pendant ce confinement dont on ne voit pas le bout !