Choses vues à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) le 3 juillet 2022 (2)
- Quel effet ça fait de faire les clowns dans un transat ?
- C'est géant !
- Moi je veux jouer de l'hélicon ! Pon pon pon pon ! (Boby Lapointe)
- Pas de pot, c'est un euphonium !
Il semblerait bien que l'ami Ar Furlukin, spécialiste mondial de la peinture de radis,
soit passé par ici lui-aussi.
B COMME BATUCADA
Ni Jean Sébastien Bach, ni Ludwig Van Beethoven ! Pas même Béla Bartók et encore moins Benjamin Britten !
Aucun de ces compositeurs n’a daigné nous pondre un concerto pour pianoforte et batucada !
Pourtant, une Sonate au clair de lune avec des percussions et des coups de sifflet, ça mettrait un peu de vie salle Gaveau ou Salle Pleyel, non ?
Vous imaginez Pierre Boulez dirigeant le « Réveil des oiseaux » de Messiaen au sifflet ?
Et de jolies danseuses brésiliennes, emplumées autant que dénudées, ça nous mettrait un peu plus de joie au coeur que ces violoncellistes déplumés qui envoient comme à l’abattoir la musique de Penderecki et Wagner dans les appareils auditifs de vieux actionnaires déplumés autant que dé(si)cavés ?
Quoi de plus triste à entendre qu’un quatuor à cordes ?
Oui, c’est ça : deux quatuors à cordes. Avec l’intégrale en CD des quatuors à cordes de Schubert, la corde pour se pendre est-elle offerte en prime ?
Car la batucada est gaie, car la batucada égaie : c’est un orchestre de percussions diverses qui joue la musique des sambas au Brésil.
Et ce costume blanc brodé de jaune et de bleu, ne siérait-il pas mieux aux musiciens de l’Orchestre Symphonique de Bretagne que la queue de pie ou la robe de soirée noire ? Pourquoi le musicien classique s’habille-t-il toujours comme s’il allait à l’enterrement de l’hymne à la joie ? On ne peut pas se pavaner un peu plus quand l’infante est défunte ? Après tout, elle n’était pas de notre famille ! Et l’Espagne, c’est loin !
C’est pourquoi il faut souligner les efforts de la violoniste, Madame Bling-Bling, pour faire scintiller ses boucles d’oreille à chaque concert ! C’est pourquoi il faut applaudir la charmante altiste (altruiste?) de l’OSB qui ne craint pas de se produire au sein du groupe Am’nez zique et les Biches pour accompagner « Estelle » de Pierre Perret ou « Julie la petite olive » des Wriggles !
Voilà. J’ai tout dit sur l’immobilisme du monde et ses quelques exceptions : cette photo a été prise il y a vingt ans et rien n’a changé depuis sur Radio Classique ! Elodie Fondacci est toujours là, Christian Morin est une publicité vivante pour le placement de l’âge de départ en retraite sur le curseur « 84 ans » et on nous y incite toujours, entre deux tubes de Chopin et Vivaldi, à mourir au plus vite pour léguer nos biens à une association philanthropique - de type Orpéa aux enfers ? - ou à vendre notre maison en viager. Reviens, Pierre Tchernia, ils sont devenus fous ! Ce monde est décibatudément batucadastrophique !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 février 2022
d'après la consigne 2122-19 ci-dessous
En un mot comme en cent. 22 janvier 2022, La force
La force qu’il faut avoir pour porter une histoire superbe à bout de bras, à bout de voix et tenir le public en haleine pendant une heure et quinze minutes avec une guitare, un bodhran, une mémoire et des gestes !
Bravissimo à Maria Diaz et à son guitariste, Jack De Almeida Fourré.
Cela s'appelle "L'Aveugle à la voix d'or". C'est superbe !
Le conte entier peut être écouté ici. C'est aussi un album pour enfants joliment illustré par Nicolas Dufaux.
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Nous avons vu ce spectacle à la médiathèque de Pacé dans le cadre de la Nuit de la lecture. On entend à un certain moment une superbe version arabisante de "Belle qui tiens ma vie" et au finale, une chanson des Chieftains. Sur le mur Fb de Maria Diaz, on peut découvrir de nombreuses vidéos de Tim O'Brien, musicien de bluegrass qui semble valoir le détour.
En un mot comme en cent. 23 octobre 2021, Aujourd'hui à la poubelle
De cette journée redonnaise, je ne mettrai rien à la poubelle. Qu’il s’agisse de la balade matinale le long de la vaporeuse Vilaine, du repas familial partagé, de la bouteille de Champagne, du concert du Horla duo, de la remontée à la maison pour récupérer l’enregistreur oublié, du très bon Apéro poétique au grenier à sel ou de l’ambiance du Chicass’noz, la foire teillouse est comme dans la chanson de Brassens : tout est bon chez elle, il n’y a rien à jeter !
Au Festival interceltique de Lorient en 1993 (5)
Balade dans Moncontour le dimanche 5 juillet 2020 (4)
- Tiens, Joe Krapov, fume !
- C'est du belge ?
- Non, de l'eucalyptus !
Un concert de l'Ecole de musique de Sablé-sur-Sarthe en mars 1994 (1)
- On ne t'a rien demandé, Joe Krapov !" C'est un peu l'impression générale que j'ai ressentie à l'issue de mon long séjour dans le Sud de la Sarthe. Je n'étais sans doute pas au bon endroit là-bas et je n'ai peut-être pas fait, en tant qu'"estrangerr", tous les efforts d'intégration qu'il eût fallu. Nous avons pourtant mené là une vie très ordinaire et sans doute eût-il fallu rester un simple consommateur, demeurer "sous terre et se taire".
Mais moi, vous me connaissez, je ne comprends pas tout. Je finis toujours par l'ouvrir et par porter des choses sur la place publique : des chansons, des poèmes, des photos. Comme dit l'autre chanteur énervant "Ma chanson leur a pas plu n'en parlons plus".
Et justement, à force de consulter M. Google images, je comprends ce que la boulimie de production d'images qui est la mienne pouvait et peut avoir d'énervant : si vous tapez "Ecole de musique de Sablé", par exemple, paf ! Il y a quatre diapos pourries d'une époque antédiluvienne qui apparaissent (en même temps que Pénélope et François F. !) et renvoient l'usager potentiel ici ! C'est dingue non !
Et maintenant, je viens de vérifier, il y a en plus des photos en noir et blanc !
En même temps, si personne ne se plaint, je n'ai pas de raison valable de m'arrêter de faire n'importe quoi pendant ce confinement dont on ne voit pas le bout !