Sur les traces de Rimbaud à Douai le 11 juillet 2019 (2)
Vous pensez bien que je n'en suis pas resté là. En fouinant un peu dans cette rue, j'ai trouvé les portraits des "chercheuses de poux", deux des trois soeurs Gindre qui fournirent à Arthur le papier nécessaire à ce qui allait devenir "Cahiers de Douai", une recopie au propre de ses premiers poèmes. En récompense de cela on les a statufiées sous forme de mascarons sur le trottoir d'en face.
Au Balto le patron m'a affirmé qu'il avait bien connu Rimbaud à l'époque.
- Je lui disais toujours en lui rendant la monnaie : "Fume, c'est du belge !".
Il faut dire qu'à l'époque je ne vendais que du toubac belge !
(Oui, chez les Ch'tis, on dit du toubac pour du tabac).
- Si j'ai connu Arthur Rimbaud ? Un peu mon neveu ! Un météore ce gars-là, un peu comme moi ! Pas son pareil pour disparaître en un clin d'oeil !
Pas comme ce Joe Krapov qui a bien attendu cinq minutes que je refasse surface pour m'immortaliser !
Et j'ai cherché aussi sur la toile ce qu'on pouvait trouver sur ces braves dames de soeur Gindre, c'est-à-dire, pas grand chose. Quoique... (Cesse de gindre, Joe Krapov !).
1. Biographie de Georges Izambard
Georges Alphonse Fleury Izambard est né le 11 décembre 1848 à Paris. Sa mère meurt du choléra en 1849 et son fils cadet sera en conséquence élevé à Douai par une famille amie, les soeurs Gindre (Rose-Marie née en 1822, Isabelle en 1823, Henriette en 1826 et Caroline en 1831), qu'il appelait ses «tantes». Georges y resta jusqu'à l'âge adulte. Il fit ses études au lycée de Douai, puis à celui de Lille et fut reçu bachelier ès lettres en août 1866. En juillet 1868 il obtint la licence ès lettres.
Source : http://michel.balmont.free.fr/pedago/rimbaudouai/izambard.html
2. Au cimetière des Batignolles
La plaque funéraire de Caroline Gindre
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/album/au_cimetiere_des_batignolles/gindre-09-tc.html
3. La première fugue de Rimbaud
Le 02 septembre 1870, le lendemain de la défaite de Sedan (Napoléon III se constitue prisonnier et capitule), Rimbaud se trouve dans la prison de Mazasà Paris. Il appelle au secours son professeur de français, Izambard, qui lui envoie treize francs (somme que le détenu devait à l'administration des chemins de fer). La ligne de Charleville est coupée par les armées prussiennes : la police conduit manu militari Arthur à la gare du Nord et on le confie au contrôleur du train en direction de Douai. Il débarque là, au 27 rue de l'Abbaye-des-Près, chez la famille Gindre (famille qui avait élevé Georges Izambard). Les sœurs Gindre, trois vieilles fille – Isabelle 47 ans, Henriette 44 ans et Caroline, 39 ans) le débarrassent « avec de frêles doigts aux ongles argentins » de ses poux (voir « Les Chercheuses de poux », pièce qui ne figure pas dans les poèmes composés à Douai entre septembre et octobre 1870). Vitalie Cuif réclame le retour immédiat à Charleville de son fils Arthur. Fin septembre, il retourne dans le giron familial et compose « Le Dormeur du val ». La Mother décide de le mettre en pension. Dix jours après, le 7 octobre 1870, il file à l'anglaise. C'est sa deuxième fugue. Il prend le train pour rejoindre ses camarades de classe Léon Henry et Léon Billuart à Fumay (localité située à une trentaine de kilomètres au nord de Charleville). Pendant le trajet, il compose « Rêvé pour l'hiver », si on en croit l'épilogue (« En wagon, le 7 octobre 70 »). Dans la maison de Léon Billuart se trouve un majestueux meuble sculpté qui va inspirer son sonnet « Le buffet ». Puis le fugueur se rend, cette fois à pied, àGivet, puis Charleroi et enfin à Bruxelles où il retrouve un autre ami d'Izambard, Paul Durand. . Ce périple entre Charleroi et Bruxelles inspirera les sonnets « Au Cabaret-Vert », « La Maline » et bien sûr « Ma Bohême ». Affamé, sans un sou, il décide de retrouver ses mères adoptives, les sœurs Gindre à Douai. Izambard reçoit de Vitalie Rimbaud l'ordre de faire rapatrier le fugueur. Arthur quitte Douai le 1er novembre 1870 : c'est la dernière fois qu'il voit les sœurs Gindre et son professeur,Georges Izambard.
https://bmirgain.skyrock.com/3078857043-LA-MALINE-RIMBAUD-COMMENTAIRE.html
Mascarons, cariatides et atlantes à Valence (Drôme) le 20 février 2016 (1)
Si vous connaissez le nom de cet élément décoratif, qu'on pourrait décrire comme "haut de buste soutenant un balcon", je suis preneur !
Mascarons, cariatides et atlantes à Valence (Drôme) le 20 février 2016 (2)
Je suis toujours du genre à me demander : "Qui sont ces gens ? Quelle a été leur vie ?"
Sans me douter que très souvent comme ici il ne s'agit peut-être pas de célébrer une histoire mais de sculpter un corps humain à partir - ou pas - de celui d'un modèle et ce juste pour rendre jolie la façade d'un immeuble bourgeois dans lequel les gens se gavent sans se poser plus de questions de téléréalité ou de plateaux repas pizza bière match de foot, allez savoir !
Mascarons, cariatides et atlantes à Valence (Drôme) le 20 février 2016 (3)
J'apprends aujourd'hui seulement qu'une cariatide de sexe masculin est un atlante.
Mille excuses à tous les messieurs que j'aurais, auparavant, affublés de cette étiquette impropre !
Mascarons, cariatides et atlantes à Valence (Drôme) le 20 février 2016 (4)
L'enchantement imagier du jour
Nous avons enfin vu en dévédé ce film que nous avions raté en salle. C'est scotchant !
La version intégrale en italien. On la trouve aussi en anglais mais avec une image moche.
D'Arcachon à Bordeaux le 24 juillet 2014 (4)
Quand cet imbécile d'Hermès commerce avec l'étranger, ça ne lui fait absolument rien d'abandonner sa propre langue dans l'histoire. Vivons-nous une époque d'inculture ou une époque d'abandon culturel ?
Heureusement il existe des illustrateurs pirates qui nous réconcilient avec le monde.
(Oui, je sais, il ne faut pas grand chose pour me réconcilier avec le monde :
je ne suis pas plus fâché que ça avec lui, c'est juste une pose que je prends !).
Trouvailles et dévédés
Restons dans ces fabuleuses années 30 - celles-là, promis juré, je ne les ai pas vécues ! - et poursuivons le voyage en fauteuil de Bordeaux à Marseille. Nous avons entrepris de regarder la "Trilogie" de Pagnol : Marius, Fanny, César. Un régal !
Autour de la cathédrale à Barcelone le 1er mai 2014 (3)
Ils ont un genre d'Isaure Chassériau aussi, par ici ? ;-)
Les mascarons de l'hôtel de ville à Rennes le 19 janvier 2014 (1)
LISTE DE CINQ CHOSES QUE JE N’AI JAMAIS FAITES ET QUE JE N’AI AUCUNEMENT ENVIE DE FAIRE
Sauter en parachute, sauter à l’élastique, monter dans un avion ou sur la tour Eiffel. Le seul vertige que je supporte, c’est le vertige de l’amour.
Je ne suis jamais allé en prison, même en passant par la case départ. J’ai tellement peu envie d’aller y effectuer un séjour que je ne joue même plus au Monopoly.
Je n’ai jamais perdu les clés de ma maison : elles sont toujours dans la poche gauche de mon pantalon (sauf ce soir où Marina Bourgeoizovna est venu me les emprunter car elle ne sait plus où elle a mis les siennes ! De ne plus les sentir là, savez-vous, ça me stresse !).
Je n’ai jamais entretenu de liaison avec une actrice de cinéma : j’ai bien trop peur de me casser la gueule en scooter.
Je n’ai jamais mangé d’escargot, de tripes, de cuisses de grenouilles ni d’insectes grillés (ou alors c’est comme pour le chat, on m’a fait croire que c’était du lapin !).
Les mascarons de l'hôtel de ville à Rennes le 19 janvier 2014 (2)
LISTE DE CINQ CHOSES QUE JE N’AI JAMAIS FAITES ET QUE JE FERAIS BIEN VOLONTIERS SI J’EN AVAIS LA POSSIBILITE
Je ne suis jamais allé à Venise avec de bonnes chaussures de marche et un appareil photo numérique.
Je ne suis jamais allé à Amsterdam. Je n’ai jamais pissé comme Jacques Brel pleurait sur les femmes tellement infidèles que ça sent la morue jusque dans le cœur des frites. Mais bon, si j’y vais un jour, je peux me retenir aussi ou faire ça dans les lieux appropriés.
Je n’ai jamais battu Laure Manaudou en bassin de 50 mètres, que ce soit en nage libre, en dos papillon ou en brasse coulée. Mais je veux bien tenter ma chance contre elle au jeu d’échecs.
Je n’ai jamais assisté à une soirée sex-toys. Et je n’irai que si c’est notre amie E. qui m’invite : je sais que ça restera classe !
Je n’ai jamais joué de banjo ni de pedal steel guitar et je suis impardonnable vis-à-vis de mes rêves : je ne joue pas au Loto !
Les mascarons de l'hôtel de ville à Rennes le 19 janvier 2014 (3)
LISTE DE CINQ CHOSES QUE J’AI FAITES ET QUI VOUS ETONNERONT PEUT-ETRE QUAND JE VOUS LES AURAI DITES
Horreur ! Malheur ! Salsa du démon ! J’ai serré la main de François Fillon !
J’ai chanté tout un répertoire de chansons sur les vaches sur la place de la Mairie de Rennes
J’ai joué le rôle d’un mineur de fond dans une pièce de théâtre intitulée « Sous terre et se taire ». Le personnage s’appelait Pellépioche ou Piochépelle.
Avant même d’atteindre l’âge de vingt ans, j’ai écrit un pastiche de « Phèdre » de Racine en alexandrins. Il y était question du Front de Libération de la Bretagne où je n’avais encore pas mis les pieds !
J’ai convoyé, entre Mourmelon-le-Grand et Châlons-sur-Marne, un moteur de char de combat AMX 30 !