Couleurs de Burano (Italie) en février 1998 (1)
Ami·e·s de la numérisation, bonjour ! Ce nouvel appareillage que je viens d'acquérir chez Pearl.fr pour à peine cinquante euros, on pourrait dire, un peu bégueule, que c'est mieux que rien ! Mais de fait c'est carrément bien, voire super, surtout si on considère la vitesse de la sauvegarde et le fait qu'on redonne vie à des trésors enfouis depuis plus de vingt ans. Bien sûr ça n'a pas plus d'intérêt qu'une partie d'échecs disputée avec des amis mais ça occupe les mains et ça permet de faire tenir une photothèque sur un disque dur. A l'heure de la dématérialisation de tout, c'est la preuve qu'on est "furieusement tendance" ! ;-)
C'est un "adaptateur pour numérisation de diapos et négatifs sur appareil photo reflex", un dispositif fabriqué par Sumikon. Ça ressemble à un téléobjectif sauf que vous le vissez à votre zoom et non au boîtier. Au bout vous posez une diapositive ou un négatif couleur ou noir et blanc. Vous tournez tout ça vers la lumière, vous prenez une photo et le tour est joué !
Après, bien sûr, il y a du travail de recadrage, d'ajout de netteté éventuelle ou de retouche de couleur.
Le gain par rapport à un scanner est en termes de temps : une diapo sur un scanner, à 2000 DPI, c'est une minute par image. 40 minutes pour une boîte avec les manipes. Avec la rephotographie, j'ai fait six boîtes en deux heures !
En route donc vers une intégrale numérique des photographies du boulimique ! Je mets quoi comme musique pour faire ça ? "Journey through the past", de Neil Young ?
Couleurs de Burano (Italie) en février 1998 (3)
Rappelons, pour qui passerait ici pour la première fois, que Burano est une des îles de la lagune de Venise. Elle est sillonnée de canaux et toutes les maisons de pêcheurs sont peintes de couleurs pétantes avec des encadements de fenêtres blancs.
En un mot comme en cent. 3 septembre 2021, Dans mes poches
Dans les poches de mon pantalon, un mouchoir et un trousseau de clés. Dans les poches de ma veste, un porte-monnaie, un masque et un portefeuille.
Dans les poches sous les yeux de Marcel Proust, de quoi mettre des valises sous les mêmes yeux à paupières lourdes et partir à Venise en emmenant Céleste.
Chose qu’il ne fera jamais.
Chose qu’il aurait dû faire ?
Diapositives prises à Venise en 1998.
Malgré tout le mal que je peux écrire sur mon cousin Marcel je ne manquerai pas de regarder France 5 vendredi prochain :
A 20 h "Guermantes", film de Christophe Honoré avec la bande de la Comédie française
suivi surtout à 23 h 25 du documentaire "Céleste et Monsieur Proust" d'Elizabeth Kapnist.
En un mot comme en cent. 31 août 2021, Le territoire de
Le territoire de Venise, ne devrait-on pas l’appeler un meritoire ? Ou un lagunitoire ?
En tout cas, en cherchant les photos de vide-poches pour le prochain Défi du samedi je suis tombé sur ces diapos-ci qui prouvent que ce territoire-là je l’ai aussi arpenté la nuit !
En un mot comme en cent. 27 juin 2021, Aujourd'hui me manque peut-être
Aujourd’hui me manque peut-être le soleil qui fut si décrié hier, sur le Défi du samedi, pour ses ultraviolents ultraviolets.
Aujourd’hui me manque peut-être du temps sec pour aller courir ou pédaler ou écrire dans le jardin.
Alors je reste à la maison. Je scanne des diapositives et fais émerger à la lumière des trésors oubliés dans des caisses au grenier.
P.S. J’ai bien fait de me plaindre : le soleil est revenu et je suis allé courir !
Le Temps des livres à Sablé-sur-Sarthe en octobre 1994 (1)
Souvenirs retrouvés d'un temps où j'étais, en quelque sorte, un "agitateur culturel" ou un épris de lecture qui croyait possible de partager ses coups de coeur, ce qui était sans doute envisageable à l'époque. En tout cas ça nous fait un chouette souvenir de Gilou Syrinx et Françoise R. avec qui nous avons gardé un contact chaleureux malgré nos déménagements successifs aux un·e·s et aux autres (je ne sais pas pourquoi, depuis quelques jours, à chaque fois que j'utilise le "point médian" j'ai envie d'ajouter "M... à Blanquer !". Je ne devrais pas m'énerver, je sais bien que j'habite encore et toujours dans un désert et que dans "concerné" il y a "cerné" !).
Pour ce jour-là où nous contions pour les enfants et pour ce que je me souviens de la géographie des lieux, nous avions dû nous réfugier, à cause de la pluie, dans le petit passage au bout de la rue de l'ïle puis étions revenus ensuite sur la place Dom Guéranger. Parmi les autres manifestations de cette semaine-là il y eut des lectures de textes humoristiques au café Le Globe (chez René) et une italienne d'Astro 95, de Joe Krapov, qui eut même droit à un entrefilet et une photo dans "Les Nouvelles de Sablé". La gloire ! ;-)