Premiers pas dans Brantôme (Dordogne) le 21 août 2016 (1)
A la fin du mois d'août 2016 nous sommes partis en villégiature huit jours à Brantôme (Dordogne). 38° et grand soleil tous les jours de la semaine. Pas mal, le pays des dames galantes !
Diapos pour aquarelle : l'abbaye de Solesmes (Sarthe) en 1985 et 1993
Au moins les appareils argentiques savaient faire pleuvoir des étoiles dans la rivière !
Lumières de Paimpont (Ille-et-Vilaine) le 31 décembre 2015 (2)
Malgré ce pépin de dernière minute qui nous obligea à sortir le parapluie,
nous avons passé un très bon moment avec les contes choisis
par l'ami Xavier et avec les lumières sur l'abbaye
de la société "Spectaculaires".
Lumières de Paimpont (Ille-et-Vilaine) le 31 décembre 2015 (3)
C'est le moment d'offrir, à toutes et à tous,
un beau bouquet de fleurs de nuit !
Lumières de Paimpont (Ille-et-Vilaine) le 31 décembre 2015 (4)
En attendant d'être envahis par de nouvelles lunes
et d'en voir encore de toutes les couleurs ,
nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2016 !
Rendez-vous avec la Lune à l'abbaye de Paimpont (Ille-et-Vilaine) le 1er janvier 2015 (1)
TRISTESSES DE LA LUNE / Charles Baudelaire
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Rendez-vous avec la Lune à l'abbaye de Paimpont (Ille-et-Vilaine) le 1er janvier 2015 (2)
LA LUNE OFFENSEE / Charles Baudelaire
Ô Lune qu'adoraient discrètement nos pères,
Du haut des pays bleus où, radieux sérail,
Les astres vont se suivre en pimpant attirail,
Ma vieille Cynthia, lampe de nos repaires,
Vois-tu les amoureux, sur leurs grabats prospères,
De leur bouche en dormant montrer le frais émail ?
Le poète buter du front sur son travail ?
Ou sous les gazons secs s'accoupler les vipères ?
Sous ton domino jaune, et d'un pied clandestin,
Vas-tu, comme jadis, du soir jusqu'au matin,
Baiser d'Endymion les grâces surannées ?
- " Je vois ta mère, enfant de ce siècle appauvri,
Qui vers son miroir penche un lourd amas d'années,
Et plâtre artistement le sein qui t'a nourri ! "