Across the lines : danse et musique rue Jean Monnet à Rennes le 25 juin 2022 (1)
Tout est très bien dans ce spectacle... à part son titre ! "Au-delà des lignes", plutôt que "Across the lines", ça aurait bien traduit aussi le mariage du saxophone contemporain, de la viole de gambe, du clavecin, de la flûte et du chant baroques. Cela rendait très bien également l'idée originale d'associer la danse au chant polyphonique.
Et c'est bien le soleil - et non the sun - qui a accompagné cette jolie prestation dans la cité et hors de la cité, sur cet espace ouvert - baptisé aussi par Shakespeare anc C° "Open space " - où trône (?) la sculpture d'un personnage recroquevillé avec lequel Anne-Sophie Guillaume, la danseuse, a magnifiquement composé.
Bref un régal de moment "ici et ailleurs", hors de l'agitation du temps, qui se rejoue ce dimanche à 17 heures au même endroit dans le cadre des Tombées de la Nuit.
Pour de plus amples renseignements - hélas, sans vidéo ni musique - c'est ici : https://www.facebook.com/lapiequijoue
Et pour les amies qui étaient avec moi, ma réponse en images : "Non, je n'ai pas fait que photographier la danseuse, j'ai aussi "flashé" sur le clavecin et cette belle représentation de paysage hollandais. Et si vous voulez tout savoir, c'est un tableau intitulé ""Vue de la ville d'Arnhem aux Pays Bas"" (View of the City of Arnhem - pour boucler la boucle !), peinture de Jan Josefsz van Goyen (1596-1656) , huile sur toile (Oil on canvas) de 1646, (Dim. 65 x 96 cm), conservé au Statens Museum for Kunst à Copenhagen".
Bon dimanche Culturel à toutes et à tous ! ;-)
G COMME GUMMIBÄRCHEN (FRAU)
Animateur d’atelier d’écriture, ce n’est pas un métier facile ! Chaque semaine il faut proposer à ses écrivantes quelque chose de différent et si possible de plaisant. Maintenant que l’atelier fonctionne aussi en ligne, on ne peut plus jouer avec des consignes reposant sur l’écriture collective de type jeu du cadavre exquis, fabriquer des renku à base de haïkus et de tankas, faire se répondre des correspondantes. Mais en fait ces exercices-là n’ont jamais vraiment eu la cote.
Chacune préfère se lancer dans une longue déclinaison à partir de sa première idée née de la consigne. Mais je ne me plains pas : le résultat est toujours aussi varié, surprenant, réjouissant au moment de la lecture.
Surtout il faut, de temps en temps, écrire à partir d’images parce que ces dames aiment ça et que c’est moins compliqué à expliquer ! Avec les images, il y a deux choses qui coincent pour moi.
La première est la gestion du code html par la plate-forme de Canalblog. Monsieur html n’aime pas les tableaux, colle des retours chariot là où on n’en veut pas et refuse de centrer les photos en une seule fois.
Ensuite il faut gérer les réclamations, bien souvent justifiées, des propriétaires des images qui vous reprochent d’utiliser leur œuvre sans leur avoir demandé la permission.
Voilà pourquoi, cette semaine, j’ai choisi de faire écrire à partir de photos de Joe Krapov. C’est un copain, je sais qu’il voudra bien et ne réclamera rien. J’ai donc distribué ses agrandissements, j’ai laissé les filles choisir en premier et dans les trois que j’ai récupérées, il y a la photo de Mme Gummibärchen.
Malheureusement il est déjà 19 h 54, on pose les stylos à 20 heures et il me faudrait de nombreuses minutes et une troisième grande page manuscrite pour exprimer ce que m’inspirent cette photo et ce surnom. Je ferai donc court.
Cette photo a été prise en 1999 lors d’un spectacle du festival « Les Tombées de la nuit », « La Flûte en chantier », d’après Mozart, par la Compagnie « Les Grooms ». Elle a déjà servi à un atelier d’écriture en ligne pour lequel j’avais produit un texte. J’avais rebaptisé la comédienne Mme Gummibärchen en souvenir d’une professeure d’allemand du collège Malifeu qui récompensait les bonnes réponses de mon fils ou de ses autres élèves en leur offrant de ces friandises dont le nom français m’échappe mais que vous reconnaîtrez sans doute quand j’aurai traduit la chose « Gummibärchen » par « petit ours en gomme ».
Je vous renvoie ici vers le texte de 1999. Je me suis régalé tout à l’heure à relire des pages de cet atelier « Rennes en Délires ». Tout comme je me régale en ce moment à l’idée que le mari de la prof d’allemand « bonbonnière » était peut-être… dentiste ! |
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 22 février 2022
d'après la consigne 2122-19 ci-dessous
CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-19 DU 22 FÉVRIER 2022 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Rennes en fêtes
L’animateur distribue des agrandissements sur papier extraits d’un album photographique de Joe Krapov dont le titre est « Petits portraits de Rennes en fêtes ». Ces photos ont été prises en 1998 et 1999 et publiées sur le site web « Rennes-en-délires ».
Chaque écrivant·e en choisit trois mais n’écrira qu’à partir d’une seule de ces photos.
Il est demandé de constituer , collectivement, un abécédaire de la fête.
Pour cela chacun·e écrira un texte inspiré par la photo retenue et dont le titre sera sur le modèle des billets d’Adrienne sur son blog : C comme Carnaval, V comme Venise, etc.
L’exercice peut être renouvelé avec les deux autres photos choisies si on est inspiré.
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (1)
Après de multiples tâtonnements, les Tombées de la Nuit sont revenues en centre ville et se sont recentrées, chronologiquement, sur la première semaine de juillet. Je ne suis allé voir qu'un seul spectacle, une déambulation intitulée "Blue tired heroes" dans laquelle mon complice de théâtre, M. Pierre-Antoine, tenait le rôle du super-héros n° 4. Si vous voulez voir un aperçu de ce que j'ai zappé, c'est ici !
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (2)
- Vous ne savez pas où on pourrait trouver une cabine téléphonique pour se changer ?
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (3)
Le héros bleu est fatigué ? Aux Tombées de la Nuit le 6 juillet 2018 (4)
Le héros bleu est écolo ? Voire baba-cool ?
A l'instar de Maxime Le Forestier, il voue un culte à "Comme un arbre dans la ville" ?
Je les ai lâchés dans le métro : ma valise n'était pas encore faite et je partais le lendemain !