Ploumanac'h (Côtes d'Armor) en effets créatifs le 23 juillet 2016 (2)
Les stupidités d'Alain Sushi et de Laurent Voulzon
- Je crois que j'adore le kitsch !
- Le guignol et kitsch ?
Dans le port de Portrieux (Côtes d'Armor) le 1er novembre 2015 (2)
La forêt des mâts
Danse nue dans le ciel bleu,
Voiles descendu(e)s
La balle rouge de Kurt Perschke aux Tombées de la nuit à Rennes le 6 juillet 2014 (1)
Quelle frilosité dans cette proposition !
Place de la République, j'eusse bien vu le public catapulter cette balle de 5 m de diamètre dans l'escalier du métro !
(Ai-je trop regardé "Le cuirassé Potemkine" d'Eisenstein ?)
Ici, le positionnement bloqué et inaccessible de la balle m'a juste fait penser à l'image suivante et à la dénomination "Les portes morde-rire à-laise-s".
La balle rouge de Kurt Perschke aux Tombées de la nuit à Rennes le 6 juillet 2014 (2)
A clownerie, clownerie et demie.
99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 28, Logogriphe de la princesse
D’une pincée d’épices a jailli la princesse,
Cadeau inespéré du boucher à la reine
Car le pénis du roi n’avait pas la cerise
Et c’eût été la crise
Si des pisse-copie plus ou moins inspirés
Avaient crié partout dans leur immonde presse
Que le Sire ripait au moment du pérenne.
Donc, ce fut une fille. On l’appela Perrine
Car elle était fervente
A clamer le néné de sa voix de sirène.
O, ces cris insensés qu’elle poussait la nuit
Dans le petit écrin de son royal berceau !
Et comme elle prisait la Nini, sa nourrice !
Le père, exaspéré, crispé par ce barouf,
S’en allait se cacher quelquefois dans la huche.
En grandissant tout caractère se précise.
Sa majesté la reine eût été bien en peine
De serrer sa Perrine : on vit bientôt l’enfant,
A l’âge des souris, des ris et des poupées,
Dédaigner l’encrier, lui préférer l’épée,
Les jeux de la récré : « Crêpe-moi le chignon
Mon garçon », « Fends-toi la pipe mon Pierre »,
« Renoncer que nenni », « La bagarre à tout crin ».
Prière d’insérer ici quelques années :
Le temps, le savez-vous, ne cesse de passer.
Le pire est arrivé sur le petit royaume :
Un dragon carnassier l’enserre de ses griffes,
Exigeant rien de moins qu’un sacrifice humain.
Le sort a désigné Perrine comme proie ;
Le roi, les yeux cernés par ce surcroît de peine
S’apprête à voir périr sa fille et l’avenir
De son royaume.
Perrine a revêtu ses nippes de soudard,
S’est caparaçonnée d’ample sérénité.
- Va-t-en bouffer Sissi, Renée ou Séréna !
Lance-t-elle au bouffi, et te rincer la dalle et les yeux loin d’ici !
- Je ne suis pas censé bouffer de la conserve,
Bavarde, qui plus est, objecte Butagaz
(C’est le nom du bestiau)
- Tu n’en boufferas pas ! opine Perrine du chef.
Espère, sous ta crinière à écailles et pustules
Un jour meilleur pour toi.
Ici, si tu m’en crois, tu cesses ton ciné.
Tu vas ranger tes gaules, en épi, s’il te plaît,
Te garer des voitures, te faire voir au Pirée, s’écrie-t-elle.
L’éprise de baston se jette sur la bête,
Elle le pic, elle le cap, elle le péninsulte
Elle le précipice, le canyonne, l’incinère,
Lui cire le crépi au rouleau compresseur
Entaille sa résine à la serpe,
L’épépine en cinq secs.
Quand la lance lui perce l’iris de l’œil droit
Il lâche prise et meurt.
Sous les blancs cerisiers, sous l’encre d’Essénine,
Saint-Georges, dégoûté,
S’en va solliciter le couronné d’épines.
Le voilà à prier.
- Seigneur Dieu, pincez-moi ! Je crois que j’hallucine !
Cette histoire épicée autant que féminine…
- Féministe, Saint-Georges !
- ..me fait un peu crisser des molaires du fond !
- Pour ma part, je la prise !
Autrefois, chez les Grecs, Circé faisait des siennes
Et Aristophanès de drolatiques pièces.
Je ne me récrie pas devant la fantaisie
Par principe. Ris donc de cela, mon neveu
Et permets donc un peu l’hérésie à mes nièces :
Sois bon prince avec les princesses !
Une visite de Rennes effectuée en compagnie de visiteurs Isa(u)riens le 18 juillet 2013 (1)
Pour faire découvrir Rennes à des visiteurs qui ne la connaissent pas autrement qu'au travers de photos de mon blog, j'ai suivi le parcours avec les stations indiquées dans les quatre billets ci-dessous. J'espère que la ville aura gagnée a être connue "dans la vie réelle" tout comme nos visiteurs ont décroché le gros lot du "couple de jumeux astrologiques qu'il faut les voir pour les croire mais que ça fait énormément de bien de les rencontrer en vrai" !
Le départ a lieu place de Bretagne auprès des quatre baigneuses colorées enfin revenues en ville.
Les portes mordelaises et les premières maisons à pans de bois (ou colombages pour celles et ceux qui préfèrent dire comme cela).
L'hôtel de La Noue et son voisin l'hôtel Racapé de La Feuillée. En haut de la place des Lices arrêt au Khalifa pour admirer le chameau à trois bosses sur lequel Isaure Chassériau effectuait jadis les premières visites urbaines de son Agence de Flânerie Amoureuse Rennaise.
Il a neigé à Rennes le 18 janvier 2013 (2)
A l'abri de la neige sous les portes mordelaises !
Il a neigé à Rennes le 18 janvier 2013 (3)
Il va falloir penser à sortir les chaînes pour les pneus !