01 mars 2022

En un mot comme en cent. 26 février 2022, Aujourd'hui machines

La machine à lire n’est pas cassée, finalement. Après avoir vu au cinéma le « Maigret » de Patrice Leconte avec Gérard Depardieu dans le rôle titre, j’ai entrepris de relire « Maigret et la jeune morte » dont le film a été tiré et je l’ai terminé en une fin de soirée et un début de matinée. 

***

Le film n’est pas déplaisant. Juste quelques remarques krapoviennes :

1) Il n’a pas dû coûter une fortune en éclairage ! Tout y est sombre au point qu’on se demande s’il n’eût pas été mieux de le tourner en noir et blanc. « Un Paris lugubre », dit Télérama qui pour une fois n’a pas tort.

2) Maigret y apparaît comme un vieillard asthmatique, lourd et terriblement fatigué. Si c’est parce que c’est désormais l’état naturel de Gérard Depardieu, faut qu’il arrête de tourner !

3) Evidemment, tout a été réécrit en mélangeant divers romans, en ajoutant un personnage de « fille adoptive », en effaçant le malgracieux inspecteur Lognon qui est presque l’élément central du roman originel !

4) Maigret, interdit de fumer par le médecin au début du film, et qui montre sa pipe au juge (Coméliau?) en déclarant « Ceci n’est pas une pipe » et en expliquant « C’est de l’humour belge !», ça m’a bien fait rire (tout seul dans la salle encore une fois) ! C’est surtout de l’humour français au 32e degré !

5) Je raconterais bien aussi mes observations de la queue à la caisse du Gaumont. Devant le mur de friandises diverses à la gloire des Etats-Unis (pop-corn et Coca-Cola, Haribo and C°) on a l’impression de s’être trompé de boutique et d’univers : on est bien les seuls à ne faire la queue que pour deux tickets de cinéma sans rien d'autre.

Les amoureux devant : c’est le gars qui choisit la taille du cornet de pop-corn. Il rend le big maousse de chez Géant et sa copine le lui fait remettre en rayon et prendre le modèle en-dessous. Ben oui, c’est elle qui paie et c’est elle qui, dans l’intimité, voit sans doute le pneu naissant du goinfre, ce qui ne les empêche pas d’emmener une bouteille de « coke » dans la salle.

La grand-mère et sa petite fille : elles ont rempli un cornet de Gummibärchen et autres cochonneries colorées dont Monsieur Renaud fait la promotion dans sa chanson "Mistral gagnant". La gamine saute comme une puce et évidemment, à un moment donné, renverse la moitié du paquet par terre. La grand-mère lui fait tout ramasser et prendre un autre cornet vide dans lequel la fillette transvase sa moisson. Avec un sachet propre, les bonbons seront moins sales ?

La première caissière : Si vous payez en liquide, c’est à la caisse n° 2 ! 

La deuxième caissière : Désolé mais on ne fait pas la réduction sénior le week-end !

Ca n’a l’air de rien mais les faits rapportés dans ces quinze lignes représentent bien, en temps passé, vingt minutes de notre vie ! On était arrivés à 15 h 10 et il est 15 h 30.

Quand on entre dans la salle 11, en bas à gauche, tout au bout du labyrinthe sans fil rouge, il fait noir dans la salle obscure, normal. Maintenant il faut trouver les places H1 et H2, face à l’écran, à peu près au milieu, mais pas moyen de lire si on est dans la rangée H, I, J, K, Delta ou Omicron.

Allez on se pose là et on s’envoie vingt minutes de bandes annonces de films d’action au rythme effréné, au son sursaturé, aux personnages qui sautent dans le vide ou se penchent du haut d’un building.

Je pourrais vous raconter tout ça mais j’aime trop les prétéritions alors je ne vous en parle pas.

Comme a dit Marina B. au retour « J’ai bien aimé parce que c’est un film lent ».

La prochaine fois je reste à la maison et je regarde si on ne peut pas trouver des rediffusions de "Derrick" quelque part.

Posté par Joe Krapov à 15:28 - - Commentaires [6] - Permalien [#]
Tags : , ,


13 février 2021

LE FOU DE BERGERAC

Tintin Macron

Heureusement, à l’endroit où Emmanuel est tombé du train, le ballast est du genre sablonneux. Il s’est quand même chopé des égratignures et de vilaines écorchures mais apparemment, quand il se relève et se tâte les côtes, nulle douleur ne le lance. Il voit juste un peu de sang sur ses mains et sur son pyjama.

Maintenant, pour juger de son état, il n’est pas le mieux placé. Pour lutter contre ses insomnies et ses angoisses il avait pris la veille un médoc appelé Elpénor. Géant ! Il s’était endormi d’un coup mais deux heures après il s’est réveillé dans le wagon surchauffé avec une sensation d’étouffement et des vertiges inimaginables. Il n’a trouvé ni la lumière ni la porte alors il s’est dirigé vers ce carré plus lumineux. A tâtons il a trouvé deux poignées qu’il a abaissées. L’air frais de la nuit s’est engouffré. Il s’est penché au dehors car il n’était pas en état de se souvenir des recommandations de son docteur, Bernard Hinaus-Le Nen.

- Méfiez-vous des nuit d’orages et de la foudre de Jupiter !

Boum ! Boum ! Badaboum ! Bonjour M. Ballast dur ! Eh, le train je vous demande de vous arrêter !

Emmanuel, une fois relevé, a retrouvé un peu de ses esprits.

Le voilà en pyjama, le long d’une voie ferrée française, dans les bois, quelque part dans le Sud-Ouest, sans téléphone portable pour joindre son chef de cabinet resté à bord de Rail-Force One.

Pour le discours d’inauguration de la place des Chrysanthèmes à Biarritz et l’hommage à Jean Borotra, c’est bien évidemment râpé. Il ne reste plus qu’à se mettre en route vers un monde plus civilisé que cette forêt inquiétante traversée par des rails.

Casting Tintin 02Un kilomètre à pied, ça use les souliers et encore plus la plante des pieds nus. Deux kilomètres à pied… Un point de lumière apparaît. Il presse le pas, appelle.

- Monsieur ! Monsieur ! Mon cher compatriote !

En arrivant près du chantier il a un mouvement de recul. Le travailleur de nuit porte un gilet jaune !

- Qu’est-ce qui vous arrive ? demande l’homme, un barbu à casquette à l’air méfiant. Qu’est-ce que vous foutez-là en pyjama ? Et puis d’abord qui êtes-vous ?

- Je suis Emmanuel Macron, le président de la République. Je suis tombé du train deux kilomètres plus haut !

- C’est celaaaaa, oui ! Je veux bien vous croire vu que moi-même je suis le pape ! Mais peu importe il faut soigner vos blessures. La maison de la garde-barrière est juste après le virage. Suivez-moi, on va s’occuper de votre cas !

- Vous n’avez pas un téléphone portable ? Il faut que je prévienne mon chef de cabinet.

- Un téléphone portable ? Vous êtes vraiment tombé sur la tête, mon pauvre garçon !

***

Casting Tintin 17La garde barrière ressemble à cette cantatrice dont Emmanuel, dans son état pitoyable, n’arrive pas à se rappeler le nom. Le rossignol dylanesque ou quelque chose comme ça, enfin ça c’est son surnom.

Elle a désinfecté à la hussarde les écorchures et Manu a hurlé :

- Ça pique !

- Vous pouvez gueuler tout ce que vous pouvez ! Faut que ça se fasse ! Moi je suis vaccinée ! J’étais infirmière pendant la guerre. J’en ai entendu des malades qui hurlaient et ils avaient autre chose que vos petits bobos. Voilà c’est terminé. Vous allez finir la nuit dans mon lit. J’ai changé les draps mais ne rêvez pas que je vous y rejoigne ! Bas les pattes ! Je dormirai dans la pièce à côté. C’est un grand honneur pour moi d’héberger le président de la République mais je ne voudrais pas abuser de la situation !

Le cheminot à gilet jaune et la garde-gestes-barrières se marrent comme des brochets maousses vu qu’on ne trouve pas vraiment de baleines dans la Dordogne.

***

Une fois que l’homme a été remis au lit Clémentine a fermé la porte de la chambre à clé. Elle a servi un coup de rouge à Méluchon. Celui-ci lui a dit :

- Garde ton fusil à proximité. Il a l’air inoffensif mais c’est peut-être lui l’assassin. Je vais prévenir les gendarmes. D’ici une heure ils viendront le capturer pour l’emmener à Bergerac.

***

Casting Tintin 13- Mais puisque je vous dis que je suis le président de la République ! Emmanuel Macron ! Vous me reconnaissez, quand même ? Mon portrait est dans toutes les mairies !

- Mais oui, mais oui ! Vous aussi vous êtes sorti de la cuisse de Jupiter ! Macron ? Inconnu au bataillon ! Si vous êtes le président de la République, moi je suis Napoléon !

Le commissaire Siraneau jubile. Mettre la main sur un coupable ce n’est rien, il est habitué. Mais surtout faire la nique à ce commissaire Maigret qui est venu de Paris, qui enquête depuis son lit où il est allongé après blessure dans l’hôtel d’Angleterre, et qui sème la pagaille dans toute la ville en soudoyant les administrés pour qu’ils viennent témoigner contre les notables, ça restera un des grands plaisirs de sa vie !

Nul doute que la confrontation entre Maigret et Macron - les « tombés du train » comme il les surnomme en son for intérieur - mettra un terme à l’affaire du « fou de Bergerac ».

***

- Commissaire Maigret, cet homme ressemble-t-il à celui que vous avez suivi il y a une semaine en vous jetant en marche du train de Bordeaux ? Dans la couchette au-dessus de la vôtre il soupirait, toussait et vous empêchait de dormir puis il s’est levé, est allé au bout du couloir et, à un endroit où le train ralentissait, il a sauté. Vous avez sauté vous aussi à sa suite et l’homme mystérieux, se voyant filé, vous a tiré dessus. Eh bien figurez-vous qu’il vient de récidiver exactement au même endroit. Un signe, non ?

- Je suis le président de la République, merde ! Enlevez-moi ces menottes !

- Je ne peux pas l’affirmer vraiment, commissaire Siraneau. Il faudrait qu’il cesse de fulminer et qu’il tousse un peu à la place.

- Je suis le président de la République ! Vous allez le payer cher, votre cirque ! Je vais vous faire traverser la rue vite fait, bande de mariolles ! Dans l'autre sens ! Bande de Gaulois réfractaires !

- Docteur Rivaud, faites tousser l’inculpé !

Pendant que les gendarmes maintiennent vigoureusement Emmanuel le docteur lui enfonce un bâton d’esquimau bien profond dans la cavité buccale. Macron tousse.

- Je pense que c’est bien lui, affirme Maigret. Fais les valises, Liliane ! On va rentrer à Paris, l’affaire est close.

- Je suis le président de la République !

Emmanuel s’effondre en larmes, complètement épuisé.

Siraneau conclut l’affaire avec ce qu’il croit être une marque de panache :

- Monsieur, nous sommes en 1920. Le président de la République s’appelle Paul Deschanel. Jamais il ne serait assez stupide pour tomber d’un train de nuit en pyjama ! Vous imaginez le ridicule de la situation ? Et le bonheur, en apprenant cela, des plumitifs de tout poil ?
 



N.B. Les illustrations "Tintinesques" sont l'oeuvre de Ludo D. Rodriguez.
Merci à L'Adrienne de me les avoir fait découvrir.

Les paroles, la musique et l'interprétation de
"Le pyjama présidentiel" sont signées de Lucien Boyer.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 650 d'après cette consigne : ballast.

03 octobre 2018

JOE KRAPOV JOUE À SHERLOCK !

Au sortir de l’atelier d'écriture, je discute avec Fabien, le responsable du secteur adultes de la Maison de quartier. Je lui parle de ce que nous venons d’écrire à propos des noms des salles.

Il m’informe qu’une enquête a déjà été menée par le CA actuel mais qu’elle n’a rien donné.

AEV 1819-04 Saint-FiacreEn vérifiant, avant la séance, que Fiacre et Mandoline étaient bien des prénoms, l’idée m’est venue que ces prénoms ont été piochés au hasard dans un calendrier.

Pour Fabien, cela pourrait avoir été fait par des enfants lors d’une animation.

Pour moi, et c’est ma piste ultime qui rejoindrait ma fiction écrite ce jour, il pourrait s’agir des fêtes à souhaiter correspondant aux dates de naissance des administrateurs présents à l’inauguration de la maison.

Pour vérifier cela, il faudrait mettre la main sur la liste des membres fondateurs – l’association a été créée en 1972 – et mener une petite recherche généalogique.

Fiacre : 30 août
Mandoline : 22 novembre
Narcisse : 29 octobre
Gaston : 6 février
Auguste : 29 février
Marius : 19 janvier
Rosalie : 4 septembre
Achille : 12 mai

Il n’y a pas de schéma logique dans ces dates : ce n’est pas une date par mois, ce n’est pas le 22 de chaque mois, ce qui confirme l’alternative :
- Soit un jour pris au hasard
- Soit la date de naissance des gens qui étaient là.

Comme si, en plus des chansons d'Aznavour ajoutées depuis hier dans ma guitare, du jeu d'échecs, de l'écriture, de la cuisine et de la photographie, j'avais encore le temps de faire de l'archéologie !

;-)

 

Posté par Joe Krapov à 07:38 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : ,

16 février 2017

M... A DISPARU !

- Ricky, voilà encore une autre voiture qui s'arrête !
- Ne t'inquiète pas, Maria, ils doivent venir rejoindre les deux autres flics là-bas au bout.
- Quand même, Ricky, tu n'es pas prudent d'avoir servi le Joop avec tous ces policiers dans le secteur.

***

Janssens arrêta la traction avant sur l'espèce de parking face au Rhin. Maigret s'extirpa avec difficulté du siège arrière où il avait commencé à somnoler.
- Arrête-toi près de ces deux-là, avait-il ordonné au chauffeur. Tu les connais, Janssens ?
- Oui, ce sont les Van Looy, ils tiennent une espèce d'épicerie-bar pour les mariniers qui descendent le Rhin.

Cartier-Bresson - 05 les Rives du Rhin dans la province de Gueldre (Pays-Bas 1956) réduite

***

- Ricky, il va falloir assurer !
- Laisse-moi faire, Maria, je m'occupe de tout.

***

Cartier-Bresson 04 Rocher-de-la-Lorelei-sur-le-Rhin-Allemagne-de-lOuest-1956A©-Henri-Cartier-Bresson-_-Magnum-Photos-720x1071

- Bonjour monsieur Van Looy. Bonjour Maria. Le commissaire français enquête sur deux... disparitions survenues dans notre village.
- Vous n'avez rien remarqué de bizarre dans le coin, ces temps-ci ? » questionna Maigret.
- Bizarre ? Disparitions ? Non.
- Il y avait des péniches arrimées ici dernièrement ?
- Des péniches ? Non.
- Mais la semaine dernière, ajouta Maria, nous avons vu un remorqueur qui tirait quatre barques avec des gens dedans.
- Ils se sont arrêtés chez vous ?
- Non.
- Est-ce qu'on peut entrer dans votre mastroquet pour boire un coup ? J'ai de nouveau très soif.
- Mais bien sûr, commissaire. Après vous.

En entrant dans la boutique, Maigret fut saisi à la gorge par les odeurs mélangées du camphre, des épices, de la bière et du café qui bouillait sur un coin du poêle dans une vieille cafetière émaillée.

- Une bière, Janssens ?
- Vous ne voulez pas plutôt goûter le schnaps, commissaire ?
- Va pour le schnaps. Dîtes moi, monsieur Van Looy, il est là depuis longtemps le petit trou dans le mur au-dessus de cette porte ?
- Ah ça, ça date de la guerre, commissaire. C'est qu'on n'a pas rigolé par ici, vous savez.
- Va donc me chercher les autres, Janssens. Nous allons perquisitionner dans votre remise, M. Van Looy. Si vous voulez bien nous donner la clé.

***

- On a trouvé deux corps, commissaire. Enterrés à la va vite. Chacun d'eux a une balle dans la peau.
- Les armes ?
- Chacun des deux hommes avait la sienne dans la poche de sa veste. Deux petits calibres de marque différente. Et...
- Et ?
- Chacun avait une balle de l'autre dans le corps. D'après les Van Looy, il s'agit d'un règlement de comptes qui a eu lieu chez eux entre deux consommateurs. Mais le plus bizarre, c'est que...

170218 Jean Richard

- Accouchez, Janssens ! Ou plutôt non. Le plus bizarre c'est l'identité des deux hommes. L'un s'appelle Jules Maigret, il est petit, un peu large d'épaules, il a des favoris, une tête de directeur de cirque et une carte de commissaire de la P.J. dans son portefeuille. L'autre s'appelle Bruno Maigret, il a les cheveux gras, des points noirs sur le nez. Je peux vous dire qu'il exerce la profession de restaurateur. Je peux même vous donner le nom de sa gargote : le Tord-boyaux. Un boui-boui bien crado à ce qu'on m'a dit !
- Alors là, vous m'épatez, commissaire ! Ce sont les deux hommes que vous recherchiez ?
- Oui.

Maigret bourra sa pipe et l'alluma. Dehors le ciel était resté du même gris plombé que depuis son arrivée aux Pays-Bas.

- Qu'est-ce que je fais pour les Van Looy, commissaire ? Leur version tient la route. Ils n'ont fait que dissimuler les corps.
- Tu me les embarques pour trafic d'EPO. C'est chez eux que le gars Bruno venait se fournir. Quand Maigret est venu l'alpaguer en flagrant délit, il lui a tiré dessus et ils ont été aussi rapides et adroits l'un que l'autre.

Le commissaire se leva et s'étira. Il était grand, trapu, le visage presque toujours immobile, la pipe plus souvent à la main qu'à la bouche.

***

 

170218 Rowan-atkinson-de-mister-bean-a-maigret

- Avant que vous ne partiez, commissaire, j'aimerais comprendre comment vous pouvez être encore vivant après avoir été tué par Bruno ?
- Mais c'est parce que je suis immortel, mon petit Janssens ! On me remplace, mon vieux ! C'est du cinéma, tout ça ! Un même rôle peut être tenu par plusieurs acteurs différents.
- Mais au départ pourtant, c'est de la littérature ?
- Bien sûr, Janssens. Mais là aussi, il y a un Maigret par livre. Avec tout ce que je bois au long d'un roman, avec tous les mélanges que je fais au cours d'une enquête, j'ai eu de quoi crever d'une cirrhose je ne sais combien de fois dans ma vie !

***

- Ricky ?
- Oui Maria ?
- La prochaine fois que tu fais de la figuration dans Télérama...
- Eh bien, Maria ?
- Juste un conseil : choisis donc une B.D. de Margerin plutôt qu'une nouvelle de Simenon !


P.S. Mes premiers écrits "internautiques" dont ce texte fait partie datent de 1998. J'ai participé alors aux forums-ateliers d'écriture de Télérama. Le premier de ceux-ci était consacré à Henri Cartier-Bresson. Il fallait écrire un texte de moins de 4000 caractères à partir d'un cliché du célèbre photographe. Il y a eu huit photos publiées au fil des semaines. Celle-ci était la cinquième et représentait "Les rives du Rhin dans la province de Gueldre (Pays-Bas) en 1956. Certains de ces textes ont vieilli mais certains me font bien rire. J'entreprends de les republier ici, les forums anciens de Télérama ayant disparu du web. 

Posté par Joe Krapov à 10:15 - - Commentaires [8] - Permalien [#]
Tags : , , ,