En un mot comme en cent. 4 août 2021, Aujourd'hui virilité
Rien d’autre à dire sur ce mot que "C’est juste un sujet de conversation chez Jacques Brel :
Pour mieux parler d’virilité à des mémères décorées comme des arbres de Noël ».
CADET RUSSELL A DROIT A UNE CHANSON !
LA CHANSON DE JACKIE
(se chante sur l'air de "La Chanson de Jacky" de Jacques Brel)
1
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Clébard pour femmes finissantes
Même si j’leur chante " Mi Corazon "
Avec la voix bandonéante
D'un Dalmatien de Carcassonne
Même si on m'appelle « vieux corniaud »
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame Madame yé fais cé qué yé peux
Même si je m’gave de Canigou
Pour mieux parler d’futilités
A des mémères décorées
Comme le Saint-Guibert de Gembloux
Je sais qu' dans ma soûlographie
Chaqu’ nuit pour des Docteurs Pangloss
J’leur chant’rai la chanson molosse
Celle du temps où je m'appelais Jackie
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois
2
Même si un jour à Neufchâteau
Je deviens roux comme un chow-chow
Cerclé de chiennes languissantes
Même si lassé d'être aboyeur
J'y sois devenu maître chanteur
Et qu’ce soient les bipèdes qui chantent
Même si on m'appelle le boxer
Que je vende des produits de niches
Du porto fait près de Dinant
De vrais bichons de faux caniches
Que j'aie une banque à chaque patte
Et une patte dans chaque pays
Et que je lève des crédits
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de chihuahuas
J’rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j’ m'appelais Jackie
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois
3
Même si un jour au Paradis
Je devienne comme j'en serais surpris
Husky pour femmes à ailes blanches
Mêm’ si j’joue d’la pédale Wah Wah
En regrettant le temps d'en bas
Où c'est pas tous les jours dimanche
Même si j’pose à côté d’mon père
Çui qui s’prend pour un rottweiler
Entre clebs fou et chien de garde
Même si mon bipède se barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je m’crève le cœur et l’ pur esprit
A vouloir balader les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J'entendrai dans mon Paradis
Les épagneuls et les cockers
Me chanter ma chanson d’ naguère
Celle du temps où je m'appelais Jackie.
Refrain
Faire une heure, une heure seulement
Faire une heure, une heure quelquefois
Faire une heure, rien qu'une heure durant
Le beau, le beau, le beau et le con à la fois.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 618 à partir de cette photo :
Jacques Brel à Knokke-le-Zoute en 1963
La maison Arte et les Krapov vous offrent 39 minutes de béat-B(r)elg-itude.
Ce document est consultable jusqu'au 7 février 2020.
De drôles d'oiseaux à la médiathèque de Bréal-sous-Monfort (Ille-et-Vilaine) le 2 juin 2017 (2)
Heureusement ceux-là ne restent pas en permanence dans la médiathèque !
Les gars sont tellement Am'nez ziques qu'ils ont oublié de mettre leurs godasses !
Collages de Jean-Emile Rabatjoie du 22 septembre 2016 (2)
Comment tirer la couverture à soi ou En première partie à l'Olympia.
Et quid du plombier belge ?
GRAND JACQUES
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
22 mai 2016
Assez de
Assez de salamalecs, d’autocensure, de limitations qu’on s’impose par politesse, par révérence : tout le monde s’en fout !
Par le biais de la reprise, par la faute de toutes ces « cover » girls (in the sand), il se massacre tant de chansons de nos jours que je puis bien me permettre d’en reprendre une du grand Jacques même si je me suis très longtemps interdit de le faire.
Ce sera un tango et ce sera très scolaire. Qui a deviné le titre ?
DU TEMPS OÙ JE M’APPELAIS JACKY
DU TEMPS OÙ JE M’APPELAIS JACKY
- Bien sûr, les fleurs, c’est périssable. Mais ça n’est pas une raison pour que tu t’empiffres avec les bonbons qui sont dans la boîte bleue. Quand Maman reviendra, je te dénoncerai !
- Je prendrai mon air le plus innocent et je dirai que tu en as mangé autant que moi, Marieke ! Mais tout de même, si Jason avait eu une fiancée dans ton genre, jamais il n’aurait conquéri la Toison d’Or !
- Conquis ! Comment peux-tu être aussi insoucieux de tout, sans exigences, même vis-à-vis de la langue ? Je suis bien bonne d’accepter de jouer avec toi le jeudi après-midi, Grand Jacques !
- Dis donc, Marieke, il y a des limites ! Je commence à comprendre pourquoi ta copine Mathilde t’a surnommée le caporal Casse-Pompon !
- Bon allez, assez de parlote, Grand Jacques ! C’est trop facile de faire et dire n’importe quoi parce qu’on est chez ma grand’mère et qu’elle a le dos tourné. Elle est toujours à nettoyer les fenêtres ou à naviguer entre les deux fauteuils du salon où il y a la pendule, à observer la rue, les bourgeois qui passent sur les pavés, les bigotes qui vont à la messe, les vieux qui vont au bistrot, les Flamandes qui passent sans rien dire, les gens, quoi ! Si tu revenais un peu au scénario au lieu de nous jouer l’air de la bêtise ? Je m’en remets à toi. Alors voilà : on est au printemps, on est habillés avec élégance. C’est le terme de l’aventure : demain l’on se marie. Sur la place, devant la cathédrale, tous nos amis sont réunis. Voici Zangra, Clara, Fernand, Isabelle, Jef, Madeleine, Titine, Manon, Rosa. Devant eux il faut que tu me dises « Je t’aime » et que tu m’embrasses.
- La veille du mariage ? On ne va pas plutôt boire de la bière chacun de son côté ? Je crois que ça s’appelle la bourrée du célibataire ou l’enterrement de la vie de garçon !
***
S’il vous plaît, ne pensez pas que je suis un affreux Jojo ! Rangez-moi plutôt parmi les timides, mettez-moi chez les moutons plutôt que chez les toros. Je n’étais et je ne suis toujours, au fond, qu’un enfant. C’est comme ça !
Et si j’ai sorti Marieke de mon enfance, c’est parce qu’il nous faut regarder, sur la photo jointe, comme elle doit être un peu vieille et pourtant très, très belle, maintenant. Je n’écris pas ici des litanies pour un retour dans le temps. Nous étions à l’âge idiot, heureux, à deux, très souvent ensemble, je ne sais pas, je ne sais plus pourquoi, peut-être parce que j’aimais son calme et sa sagesse.
Peut-être étais-je pour elle le fou du roi à la tête dans les nuages, le troubadour inoffensif qui ne demande pas à jouer au docteur ! Pas tout de suite, toujours ! Parce que j’ai tout ce qu’il vous faut, maintenant, mesdames ! Le stéthoscope, la vigueur du lion, la douceur, la tendresse : je suis bien… sous tous les rapports !
Mais bon, le temps s’en va et pourtant on n’oublie rien ! La preuve, je repense à elle aujourd’hui. Alors que faire de ce souvenir inutile de deux amants de coeur âgés de neuf ans, quelque part au plat pays ? Comment rejouer ces deux vieilles notes de musique étouffées dans la symphonie du grandir, du vieillir, des départs, des la… la… la… et facéties (fa et si ?) de l’accordéon de la vie ?
Aller les enterrer dans les jardins du casino ? Les jeter dans la Vistule depuis les remparts de Varsovie ? Les lancer dans l’eau du port d’Amsterdam ?
Ah, Marieke, Marieke !
Je te souhaite de t’être aussi bien mariée-marrée que moi dans ta vie !
Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean pour le jeu 17 de Filigranes d'après cette consigne.
J'ai inclus 77 titres d'oeuvres d'un chanteur belge très connu dans ce texte. Ho, le malade, lui, hé !
EN AVOIR DANS LE VENTRE
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
9 mai 2016
Ventre
Un gars qui en avait dans le ventre, c’est Jacques Brel.
Je réécoute ses chansons et je dois presque dire que je les découvre pour beaucoup.
Je les relis aussi car j’ai ressorti le volume « Tout Brel » de la collection 10-18 et de mes étagères.
Je ne connais pratiquement rien aux albums du début et de la fin…
Mais je suis capable de curiosité tardive. Et ça me comble d’aise de croiser cette humanité.
La totalité du documentaire est visible pour encore quelques jours ici :
Faire un effet boeuf : un concert dans une boucherie le 28 mars 2015 (5)
Un autre grand moment de ce concert que ce "Au suivant" de Jacques Brel par Manu et Sylvère.
Il y a eu aussi le "Emmenez-moi" d'Aznavour au finale mais je n'ai pas de vidéo.
Le match France-Allemagne du Mondial à Rennes le 4 juillet 2014 (3)
... "et qui pissent comme je pleure"... sur les scores infidèles !