Ma che freddo fa !
Il y a toujours quelque chose à gagner, même dans les déplaisirs. Et il a sans doute raison, mon petit inconscient, d'éprouver de la sympathie pour l'actrice Valeria Bruni-Tedeschi, touchante avec sa voix cassée et ses petits airs d'oiseau fragile. Par contre la réalisatrice Valeria Bruni-Tedeschi nous les brise un peu avec ses problèmes égocentriques de "pauvre petite fille riche" dont elle fait autofiction à tour de bras.
Mais je ne vais pas me plaindre : j'ai emprunté le dévédé du film "Les Estivants" à Bourg l'Evêque, ça ne m'a rien coûté, j'ai respiré l'Italie pendant deux heures, le personnage de l'oncle chante très bien Mozart et Offenbach, j'ai appris par la bande que la trame du récit est de Maxime Gorki et surtout j'ai découvert un "tube" italien à côté duquel je suis passé allègrement, n'étant pas plus que ça fan de Dalida ou de variétoche italienne dans les années 70.
La chanson s'appelle "Ma che freddo fa", a été composée par Claudio Mattone pour la musique et Francesco Franco Migliacci pour le texte. Elle a été interprétée en 1969 au Festival de San Remo par une chanteuse de quinze ans prénommée Nada. Oui, c'est vrai, l'orchestration est assez moche ou a très mal vieilli !
Pour mémoire je vous offre la version française de Dalida :
Et enfin l'apothéose, une version féminino-féministe plus récente avec un chouette violon à la place des trémolos de guitare.
Et, supplément gratuit pour qui ne se lasserait pas de cette mélodie qui sera bientôt dans ma guitare, deux autres versions à nos oreilles également aimables de la chanson :
Merci à toutes ces dames !
En un mot comme en cent. 16 août 2021, Comme si vous l'aviez vécue avec quelqu'un d'autre, mais qui ?
Retour au cinéma sur le petit écran.
On se laisse embarquer par le film et c’est comme si vous l’aviez vécue avec quelqu’un d’autre, cette semaine de vacances. Ailleurs, dans un hôtel, en Italie, avec une jolie jeune femme blonde. Mais qui serait capable de supporter cette «Pauline détective» – Sandrine Kiberlain au top ! - qui accumule des catastrophes à force d’avoir lu trop de romans policiers ou de récits de «Détective» ?
Finalement je préfère la Normandie avec Marina B. !
Le passage le plus sympathique est celui de la répétition de danse sur cette musique de tarentelle :
Chansons retrouvées du 11 décembre 2020 (2) Notre chère Italie
J'ai toujours beaucoup aimé cette chanson de Nino Ferrer, "Notre chère Russie",
dont tout le monde peut comprendre les paroles même sans parler le russe !
Je n'ai pas retrouvé pour quelle soirée de lecture publique
j'ai réutilisé l'idée pour chanter "Notre chère Italie". C'était vers 2002 !
Notre chère Italie (Joe Krapov -Nino Ferrer)
se chante sur l’air de Notre chère Russie
1
Fellini Roma Pasolini
Mafia Camora Don Camillo
Vespa Bartoli Paparazzi
Pizza Pinocchio Borsalino
Mastroianni Lollobrigida
Berlusconi Catherine Tasca
Tintoretto e Michelangelo
Roberto Benigni Valpolicella Lady Madonna
2
E pericolos sporghersi
Commedia dell’arte polenta
Spaghetti Giro Fausto Coppi
Rossini Verdi Gorgonzola
Cappucino Appassionata
Tortellini Lino Ventura
Pavarotti Ruggiero Raimondi
Scarlatti Vivaldi et Cimarosa Lady Madonna
3
Panzani risotto Napoli
Fabrice Lucchini Tottocalcio
Allegro largo canelloni
Ferrari Scala Arcimboldo
Vaporetto e tutti quanti
Maserati Martini rosso
Charivari en Alpha Roméo
Marco Polo Chianti Peppone ravioli Lady Madonna
4
Umberto Eco pizzicati
Juliette pleu’ quand Homéopathie
Lucky Luciano Ringo Sheila
Hervé Vilard Capri c’est fini
Hervé Vilard Capri c’est fini
Hervé Vilard Capri c’est fini
Musiques d'Italie
J'adore quand la vie est faite de partages et d'échanges ! J'ai reçu ce matin une liste de chansons italiennes qui m'avaient tapé dans l'oreille un certain soir de la semaine. Et grâce à M. Youtube, j'ai tout retrouvé pour vous emmener faire un petit voyage en Italie dont vous me direz des nouvelles !
I Calanti - "Pizzica di san Vito"
Mina - "Il Cielo in una stanza", avec des images de Scarlett Johansson filmée par Martin Scorsese !
Claudio Mattone - "A città 'e Pulecenella" , une chanson qui rend hommage à la ville de Naples.
Zimbaria - "Le sei menu nu quartu", musique originaire de la péninsule de Salento.
Il y avait aussi "Buona Sera" par Louis Prima et M. Youtube m'a proposé Marina (!) par Rocco Granata.
Je signale aussi ces vidéos de M. Philonico qui nous a mis deux des quatre saisons de Vivaldi en images superbes
Et je vous laisse avec un album entier de Canzoniere grecanico salentino, très agréable à écouter quand on tape des petits billets de blogs ou qu'on scanne des diapos les quelques rares journées où il pleuviote légèrement à Rennes. ;-)
Le Musée de Tessé au Mans (Sarthe) le 10 juillet 2018 (5)
En visitant ce musée, je me suis rendu compte
que j'aimais beaucoup les primitifs italiens !
Saint tenant un dragon (Maine, dernier quart du XVIe siècle,
provenant de la chapelle du château de La Rochère)
De Baguer-Pican à Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine) et au-delà (4)
A Lorient (Morbihan) le 9 août 2018 (3)
Balade "à tout venant" sur le marché de Lorient !
Chien indifférent à la foule on the FIL !
Cours collectif de breton en plein air.
"Il est bon, ton café, Soizig !"
Traduction en Ch'ti :
"Y'est bon, tin café, Cafougnette ! Cha n'est pas dé l'chirloute !"
COMME L’ITALIE ME BOTTE !
Il n’y a rien de tel qu’un atelier d’écriture pour conjuguer le verbe « improviser ». L’animateur arrive avec un thème principal et chacun dans son coin écrit son contrechant par-dessus puis le livre aux oreilles – ou aux yeux - des autres.
Improviser sur le verbe « improviser » est une belle mise en abyme ! J’imagine que beaucoup d’entre vous, devant un champ aussi libre, auront été bien inspiré(e) s. Pour ma part j’ai choisi de vous livrer une improvisation d’il y a quinze jours sur un motif plus astreignant : l’écriture d’une suite de tankas à partir d’une photo !
COMME L’ITALIE ME BOTTE !
Au caillebotis
Bottes vertes, blanches, rouges
Sèchent sur le seuil.
Moi je joue au chat botté
Et je rêve d’Italie.
Je sais qu’au musée,
Signé par Botticelli,
Le printemps est beau.
C’est incroyable vraiment
Comme l’Italie me botte !
Sur un ferry-boat
J’embarquerais volontiers
Comme Cyrano.
C’est fou – péninsule ou cap –
Comme l’Italie me botte !
Du pauvre goret
Ecoutez la litanie
Quasi-rimbaldienne :
En marche ! Allons de l’avant
Vers l’Italie qui nous botte !
Sur quel paquebot
Embarquer au débotté
Jusqu’à la lagune
De Venise, vers Bologne
Ou vers Naples ou Pompéi ?
D’une périssoire
Peinte hier par Caillebotte
Je ferais navire
Si quelqu’un voulait m’aider
A ramer vers l’Italie.
Dans un port celé
De la mer Adriatique
Nous ferions escale.
Générosité d’autrui
Nous aurions des confitures
Et des marguerites
Sur des pizzas gigantesques
Aux quatre saisons.
Pays de magnificence
Vraiment, l’Italie me botte !
Pour Corto Maltese
Venise serait sa fin.
Moi, pauvre cochon,
Finir en jambon d’Aoste
Je n’y peux rien : ça me botte !
Et si vous voulez de l'improvisation musicale, en voici de la vraie :
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 3 avril 2018
et adapté pour le Défi du samedi n° 502
d'après cette consigne : Improviser
Pendant ce temps à Rennes le 28 janvier 2018 (4)
Et pourtant le street art n'est pas la pire des choses du monde dans lequel il vit ! ;-)
Ce serait-y que Mlle Zell nous aurait rendu visite ?
Deux fois restaurant familial dans la semaine, le chef cuistot a bien bossé.
Et c'était autre chose que des oeufs au bacon !