CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-21 DU 8 MARS 2022 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Les Revenentes
Georges Perec a écrit sous ce titre un livre dans lequel il utilise uniquement des mots comportant la voyelle "e" et uniquement elle, accentuée ou pas. Bien entendu, toutes les consonnes sont permises autour.
Voici une liste des mots qu’il a employés dans les premières pages de ce roman.
belvédère | descendent | entêtée | gemmes | pensée | reprends-je | texte |
benêt | descendre | entrée | gens | pépé | reste | Thérèse |
Bérengère | déserte | entrée | grec | perce | rêve | thermes |
béret | desqelles | entregent | hébété | perd | révèrent | trempe |
berner | desserre | éphèbe | Hélène | perles | Rex | vedette |
bête sers | détecter | Ernest | Helvète | perpète | s’empressent | vedettes |
bézef | détresse | espèce | Herbert | perpètre | s’étend | vénèrent |
brèche | Dresde | espère | je sens | perplexe | scellée | vent |
breveté | dresse | est | je-me-rends-chez | pervers | scènes | verre |
censée | ébène | Estelle | jette | pète-sec | Schweppes | verste |
cerbère | écervelé | été | kermesse | pètent | se-délecter | vertes venelles |
cerclé | échec | éthérée | légèreté | Peter-Sellers | se-réfréner | vêtements |
certes | édenté | évêché | lentement | Pleyel | sèche | week-end |
cervelet | effervescence | événement | lentement | préféré | secrète | western |
cette | éjecte | évente | lesté | préfère | secrets | zèbres |
cherche | élève | évêqe | lèvres | préférence | select | |
chercher | elle-même | excédé | me-rends | prennent | semblent | |
chevet | empêchement | excellence | mec | prestement | semées hêtres | |
chèvre | empesé | excès | mec | prétexte | sens | |
clebs | en même temps | excrément | mèche | prêtre | sente | |
crèche | en-effet | Exeter | Mel-Ferrer | qe | sentences | |
décès | encensent | expert | mêmement | qerelle | sept | |
déesse | encercler | fée | mémère | rebelle | sept-cent-trente-sept | |
défendent | enchevêtrées | fenêtre | mène | recel | stress | |
défends | enclencher | fermement | Mercédès-Benz | recèlent | svelte | |
défense d’entrer | endetté | ferrets | merde | récemment | télex | |
degré | énervement | fesses | messes | récent | tempère | |
dément | enflé | fête | nèfles | recette | tempes | |
démentent | enlever | flegme | pédestrement | regrette | tempête | |
démette | ensemble | frênes | pègre | remède | tendres | |
démettre | entendre | frère | pénètre | remet | tente | |
dents | enténébrée | Fresnes | pensé | Rennes | tentent |
Il vous est demandé de construire les trois premières phrases du début de votre texte en utilisant cette même contrainte. Puis de continuer librement, sans plus la respecter, le développement de votre récit.
Vous pouvez appliquer la tolérance observée dans les dernières pages :
Le son "an" peut s’écrire "en"
Le son "i" peut s’écrire "ee"
Le pronom "que" ou tout mot comprenant la lettre "q" peut être écrit sans le u : qe, leqel, qelq
Consigne alternative : écrivez des haïkus (poème de trois vers de 5-7-5 syllabes) ou un texte utilisant essentiellement des mots de cette liste avec d’autres pouvant contenir a, e, i, o, u et y.
En un mot comme en cent. 26 novembre 2021, Une bonne chose de faite
La mise en abyme, c’est encore plus drôle quand c’est involontaire ! Merci aux joies de l’informatique et à la gentillesse de Dame Licorne !
Courriel de Joe Krapov du 26/11/2021, 15:10
Sujet : Participation au jeu n° 70 de Filigrane Joe Krapov - 99 dragons : exercices de style. 67, Disparition du n° 5
Texte : Bonjour Dame Licorne
je voulais juste m'assurer que tu avais bien reçu ce message et qu'il n'a pas été publié car envoyé hors délais.
Ce serait bête qu'il soit parti dans tes indésirables (ce que je suis peut-être, d'une certaine façon ) ;-)
J'essaierai d'être plus réactif le mois prochain ! ;-)
Bon week-end à toi !
Réponse de Dame Licorne du 26/11/2021, 19:47
Bonjour Joe !
Eh bien, tu as bien fait...
Je n'avais pas reçu ton mail
(il n'est ni dans la boîte de réception, ni dans les indésirables, ni dans la corbeille...)
Par quel mystère s'est-il "évaporé"...????
Je ne sais pas...
Mais pour un texte sur le thème de la "disparition"...
c'est quand même trop fort !!!! :-)
LES ÉTRANGES RÊVES DE MARCEL P. Chapitre 6, La Belle absente
« Hey Joe Krapov ! Qui donc du Pithiviers, de la religieuse au café, du baba,
Du jésuite de Belgique ou du pudding breton étouffe le chrétien si merveilleusement
Qu’il reste pratiquement coi et savoure chaque bouchée, mi-goinfre mi-jubilant ? Ton kouign-amann ?
Pourquoi faut-il qu’un histrion mignardisant, un jobard incivil
Nous tienne jambe avec ses phrases-souvenirs? A qui ne devons-nous pas dire Commercy ? Au thé vert des Afghans ?
N’humidifions jamais son quart, son baklava, son gland ou son pain-coing !
Qu’on l’arrête, le gratte-papelard ! Qu’on y fauche sa Sergent major au baveux !
Jobastre ! Spoileur de films moldo-valaques ! Gâcheur de papier !
Au cachot ! Pain rassis pour Judas ! Baquons son trauma familial gavant ! »
Après la lecture de ce texte le gars à lunettes referma son cahier orange et éclata de rire. Les dames qui l’entouraient, souriantes et concentrées, étaient à deux doigts de l’applaudir tout en se demandant si elles n’étaient pas en présence d’un vrai dingue sado-masochiste.
Marcel P. se crut obligé de réagir :
- Mais enfin ? Que vous ai-je fait ? Pourquoi tant de haine dans un monde déjà si cruel ?
- C’est de l’humour, Marcel ! C’est un texte écrit selon le procédé «la belle absente» de Georges Perec !
- Connais pas ! C’est quoi, ce procédé ?
- C’est décalqué de «Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume» !
- ???
- Dans cette phrase-là toutes les lettres de l’alphabet ont été employées. Ça s’appelle un pangramme. Dans le poème ci-dessus, tous les vers sont des pangrammes à ceci près que je n’avais pas obligation d’utiliser les lettres k, w, x, y et z et que…
- Vous êtes plus encore un tordu que moi-même !
- Bel alexandrin, Marcel ! A ceci près aussi, disais-je, que chaque vers est aussi un lipogramme ! Dans chacun d’eux manque une lettre de l’alphabet et une seule !
- Quel intérêt ?
- Les lettres absentes, mises bout à bout, constituent un mot qui est le sujet central du poème, qui lui-même est évoqué sans être mentionné dans le texte !
- N’en dites pas plus, répondit Marcel passablemnt énervé. A ce stade, il y a deux possibilités. Soit je vous provoque en duel, soit je me réveille de ce cauchemar !
***
Marcel P. choisit de se réveiller et d’oublier très vite ce que son interlocuteur lui avait balancé ensuite à propos de sa propre tambouille littéraire qui «puait la préciosité et le snobisme, schlinguait dans ses longueurs jusqu’aux limites de l’illisible et c’était sans parler du conformisme du bonhomme qui s’était très bien plu au service militaire, avait dédaigné de travailler à la Bibliothèque Mazarine et avait même postulé à l’Académie française !».
- Et alors ? avait rétorqué Marcel P., semblable en cela à François Fillon à qui on reprochait d’avoir obtenu gratuitement des manteaux de luxe et ramassé ensuite une veste dont il n’était pas sûr qu’elle lui appartînt tout à fait.
Marcel fut d’ailleurs tout étonné, plus tard dans la matinée, de ne trouver aucune trace dans le Who’s who, le Bottin mondain et le bottin téléphonique parisien de ces trois personnes : François Fillon, Georges Perec et Joe Krapov.
C’était dû à quoi, ce trouble obsessionnel qui poussait des gens inconnus de lui à venir se mettre à table dans ses cauchemars rien que pour l'embêter ?
Est-ce qu’ils remettraient le couvert la nuit prochaine ?
P.S. Pour qui n’aurait pas trouvé, la belle absente du poème est bien sûr ici « madeleine ».
Ecrit pour le Défi du samedi n° 674 d'après cette consigne
JE ME SOUVIENS DE THÉÂTRE
Je me souviens qu’ «Au théâtre ce soir» les décors étaient de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.
Je me souviens que «La dame de chez Maxim» avait un fil à la patte, que "Léonie était en avance" et qu’on lui disait «Mais n’te promène donc pas toute nue !» alors qu’au «Dindon» de la farce on ordonnait «Occupe-toi d’Amélie !». Tout ça c’était chez Georges Feydeau.
Je me souviens que Georges Feydeau est devenu fou à la fin de sa vie.
Je me souviens que le père Ubu d’Alfred Jarry avait un crochet à phynance, une spirale sur le ventre et qu’il disait toujours «Cornegidouille» et «Merdre».
Je me souviens du « Chapeau de paille d’Italie » et du « Voyage de Monsieur Perrichon » d’Eugène Labiche.
Je me souviens d’une émission de télé consacrée au théâtre et présentée par Paul-Louis Mignon et Max Favalelli. Elle passait le dimanche juste avant la première diffusion de « Thierry la Fronde» sur la télé en noir et blanc. C’est dire si ça ne nous rajeunit pas. (Vérification faite, elle s’appelait «Les trois coups»)
Je me souviens que la cantatrice chauve se coiffait toujours du même côté. Cette pièce d’Eugène Ionesco a été jouée des années durant au théâtre de la Huchette à Paris.
Je me souviens de la photo de Gérard Philipe en Cid campeador sur la couverture du petit classique Larousse.
Je me souviens de :
- Ôte-moi d’un doute. Connais-tu bien don Diègue ?
- Oui.
- Parlons bas, écoute.
Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
La vaillance et l’honneur de son temps, le sais-tu ?
- Que m’importe !
- À quatre pas d’ici je te le fais savoir.
Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées
La valeur n’attend pas le nombre des années.
- Te mesurer à moi ? Qui t’a rendu si vain,
Toi qu’on a jamais vu les armes à la main ?
Je me souviens de Barillet et Grédy et de Smith et Wesson mais je ne suis pas certain qu’il y ait un rapport entre eux. Oui, je suis un drôle de pistolet.
Je me souviens qu’il existe une cérémonie au cours de laquelle on distribue des récompenses appelées «Molière» aux acteurs, actrices, metteurs en scène et professionnels de la profession. Et aux écrivains, on distribue des Proust ?
Je me souviens de Sarah Bernhardt. Elle avait, de son vivant, acheté un cercueil dans lequel elle dormait.
Je me souviens des pièces de Jérôme Deschamps et Macha Makéieff avant qu’ils ne créent la série "les Deschiens" sur Canal +. Elles avaient pour titres «Les pieds dans l’eau», «C’est magnifique», «les Frères Zénith», et surtout «Lapin chasseur» qui racontait la vie d’un restaurant en deux spectacles donnés à la suite l’un de l’autre. Le premier était vu côté cuisine, l’autre côté salle.
Je me souviens que le film «Huit femmes» de François Ozon est tiré d’une pièce homonyme de Robert Thomas.
Je me souviens de «Du vent dans les branches de sassafras» de René de Obaldia.
Je me souviens qu’à la bataille d’Hernani il n’y a eu ni gilets jaunes ni jets de grenades lacrymogènes mais que ça a fait du bruit quand même.
Je me souviens que Samuel Beckett a écrit «En attendant Godot». Godot n’arrivait jamais. Godard, si, hélas !
Je me souviens de n’avoir jamais vu de pièce d’Henrik Ibsen.
Je me souviens de «Je tâte votre habit, l’étoffe en est moelleuse», de «Couvrez ce sein que je ne saurais voir», de «J’ai beau être dévot je n’en suis pas moins homme» et de «Laurent serrez ma haire avec ma discipline !».
Je me souviens de « Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ».
Je me souviens qu’il y avait un côté cour et un côté jardin pour que les acteurs s’y retrouvent entre les indications "à gauche" et "à droite" du metteur en scène mais je ne sais plus si le côté cour est à gauche ou à droite ni si le côté jardin est à droite ou à gauche.
Je me souviens du trou du souffleur, de la rampe lumineuse, du rideau de scène, du pompier de service.
Je me souviens que Samy Frey a interprété, en pédalant sur un vélo installé sur la scène, les «Je me souviens» de Georges Perec.
Je me souviens de «Plus le désir s’accroît, plus l’effet se recule».
Je me souviens que «Cosi van tutte» est un opéra de Mozart mais que ça n’a rien à voir avec Cosy corner, Cosima Wagner, le savant Cosinus ni avec Ludwig Van Beethoven. D’ailleurs Cosi, ce n’est même pas un prénom !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 18 décembre 2018
d'après la consigne ci-dessous.
CONSIGNE D'ECRITURE 1819-13 DU 18 DÉCEMBRE 2018 A L'ATELIER DE VILLEJEAN A RENNES
Je me souviens de théâtre ou d'opéra
En vous inspirant (ou pas) des illustrations d'Hélène Builly, écrivez, à la manière de Georges Perec, des phrases qui commencent par "Je me souviens" et qui sont relatives au théâtre ou à l'opéra.
Vous pouvez si vous le souhaitez séparer vos écrits en deux pages : sur la première vous vous souvenez de pièces, d'opéras, d'acteurs, d'actrices ou de faits que tout le monde connait. Sur la seconde, vous relatez des souvenirs plus personnels.
LA CLEPSYDRE ET LE PHONIATRE : GENRE DE S+7 A MA SAUCE
La Clepsydre, ayant chuinté
Tout l'étiage
Se trouva fort dépitée
Quand la bonde fut venteuse :
Pas un seul petit morceau
De mouillage ou de verseau.
Elle alla crier fatigue
Chez la phoniatre sa dealeuse,
La priant de lui prêter
Quelques gouttes pour susurrer
Jusqu'à la scansion nuptiale.
- Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'aube, foi d'appareil,
Interphone et proverbial.
La phoniatre n'est pas princière ;
C'est là sa morne dégaine.
- Que feuliez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à l’émulsionneuse.
- Nuit et jour, à tout vibrant,
Je chuintais, ne vous déplaise.
- Vous chuintiez ? J'en suis fort aise !
Et bien ! Dentalisez maintenant !
Cette plaque est une oeuvre de Christophe Verdon
Ecrit pour le Défi du samedi n° 462 d'après cette consigne : Clepsydre
Entre Ploumanac'h et Perros (Côtes d'Armor) le 29 décembre 2016 (9)
JE ME SOUVIENS DU SPORT ET DE QUELQUES SPORTIFS
Je me souviens de Roger Couderc qui commentait les matches de rugby en criant « Allez les petits ! » à des mastards de deux mètres de haut et de plus de cent kilos de poids.
Je me souviens qu’Eva Longoria connaissait son Tony Parker.
Je me souviens d’"Allez France !", un film de Robert Dhéry avec ses Branquignols. Cela racontait la virée d’une bande de supporters de rugby du Sud-Ouest qui se rendaient à Londres pour le tournoi des cinq nations. Ils avaient emmené leur mascotte, un coq nommé Popaul, et il y avait une scène chez un dentiste. Jean Lefebvre et son air de chien battu étaient de la bande.
Entre Ploumanac'h et Perros (Côtes d'Armor) le 29 décembre 2016 (10)
Je me souviens de Nadia Comaneci. Certains à l’époque avaient encore une poutre dans l’œil qui les empêchait de percevoir la vraie réalité des démocraties populaires. A leur décharge, dans nos pays à nous où tout volcan aussi, il faut signaler que nous avons aussi de jolies pailles qui nous troublent la vision des populismes de nos cratères. (Peut-être me Trumpé-je mais j’ai du mal à le croire).
Je me souviens de l’équipe de foot du Brésil emmenée par Pelé. A chaque fois qu’ils affrontaient les Grecs de Tsipras Tuladanlos sur une pelouse bien tondue, le score était de 3 à 2 pour le Brésil. Pourquoi ? Parce deux Pelé, trois Tondue.
Je me souviens des duels Anquetil-Poulidor. La Normandie contre le Limousin. A quoi carburaient-ils ?
Entre Ploumanac'h et Perros (Côtes d'Armor) le 29 décembre 2016 (11)
Je me souviens que le jeu d’échecs est considéré comme un sport. Je me souviens de Fischer contre Spassky, de Kortchnoï contre Karpov, de Karpov contre Kasparov et de Kasparov contre Deep Blue qui était le nom d’un ordinateur (des pompes funèbres : victoire de la machine sur l’homme en 1997).
Je me souviens de la légende de l’invention du jeu d’échecs :
- Que veux-tu en récompense ? demande le roi à l’inventeur du jeu.
- Pas grand-chose. Dispose un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième et ainsi de suite en doublant le nombre de grains à chaque fois.
Quand on arrive à la 64e case il n’y a plus assez d’argent sur les 17 comptes du monarque au Crédit agricole ni assez de blé dans les réserves du royaume pour tenir la promesse faite à l’inventeur farceur.
Je me souviens de Trentin et Morelon, champions olympiques de quousque tandem aux jeux olympiques de Mexico en 1968. A cette époque bénie, quand deux hommes avaient des compétences dans le domaine de la pédale, il n’y avait pas le lendemain sous leur fenêtre une foule de pékins plus ou moins frigides et plus ou moins barjots qui venait manifester afin de protester contre le démarrage pour tous !
Entre Ploumanac'h et Perros (Côtes d'Armor) le 29 décembre 2016 (12)
Je me souviens de Michel Jazy, natif d’Oignies, dans le Pas-de-Calais, à côté de chez moi, et de Michel Bernard (surnommé M’Pompon ?) qui rivalisaient à la course sur 1500 mètres.
Je me souviens du Chaudron de Saint-Etienne, du Parc des princes, du Stade Bollaert, du Roudourou et du stade de la Route de Lorient devenu le Roazhon park. J’ai beau habiter Rennes depuis 20 ans je ne sais toujours pas où est-ce qu’on colle le h dans « Roazhon » : à ce stade, j’ai encore écrit Rhoazon dans mon cahier !
Je me souviens de Michel Vaillant et Steve Warson, pilotes de course imaginaires dont les aventures étaient dessinées par Jean Graton et paraissaient dans le journal Tintin. On pouvait aussi y lire les aventures d’un footballeur nommé Vincent Larcher et je me souviens d’avoir possédé l’album « 11 gauchers pour Mexico ».
P.S. A relire ce texte, je vois que ce sont surtout des souvenirs d’enfance qui remontent à la surface.
- Mais alors m’interrogé-je, plus d’intérêt pour le sport, après, Joe Krapov ?
- Après, me réponds-je, j’ai travaillé, moi, Monsieur !
- OK, je n’insiste pas, conclut le parlementeur.
A l'exception du post scriptum et de quelques piques rajoutées, ce texte a été pondu en une demi-heure à l'Atelier d'écriture de Villejean le 24 janvier 2017 d'après la consigne "Je me souviens du sport, d'athlètes et d'événements sportifs".