17 juin 2023

PLUS PRES DELAPORTE, ROGER, QUE DE L'AUGMENTATION !

Moi, vous ne me connaissez pas mais je peux vous affirmer que je suis le plus doux des perdreaux de l’année qui viennent de naître. Je ne frappe jamais une fleur, même avec une femme !

Et donc si j’avais pu prévoir que de poser une question à joye sur ses récriminations récurrentes à propos des mots choisis par Walrus déclencherait une telle ire de sa part je me serais bien gardé de suggérer qu’on a le droit, lorsque l’alphabet arrive à sa fin et ne propose plus que des mots d’un usage peu courant, de botter en touche ou de passer son tour sans prendre à partie systématiquement l’animateur de cet atelier d’écriture qui n’en peut mais si les xiphophores ne viennent jamais à bout de la ziggourat, même en usant d’un yatagan.

C’est vrai, quoi : je ne l’ai pas écrit mais je l’ai pensé, chercher des poux dans la tête d’un presque chauve, c’est trop facile !

Mais voilà-t-il pas, - Noméo ! - que l’oncle W. nous propose de régler tout ça cette semaine sur un ring de catch ! Ça va pas, la tête, lui ?

Est-ce bien raisonnable de susciter/ressusciter des combats homériques entre l’Ange blanc et le Bourreau de Béthune ? D’appeler à la castagne, d’attendre des clés, des prises, des empoignades, des muscles, de la testostérone, des mandales au sparring partner, du lourd, du balourd, du punch et pourquoi pas du lancer de punching-balls à l’adversaire ?

Et puis d’où il sort encore tout ce vocabulaire ? Je ne l’ai pas trouvé dans le Gaffiot alors qu’il s’agit bien d’un genre de lutte gréco-romaine, non ? Est-il labellisé « made in France » quelque part ?

Tu as raison de protester, joye ! L’oncle W. n’est qu’un vil agitateur (d’éprouvettes) qui se paie notre fiole et ne fait rien qu’à nous provoquer en allumant le feu, comme l’autre Belge célèbre : après bachi-bouzouk, mousquetaire, hoqueton, kung fu, trophée (de chasse), xiphos, manifestation, Knock Out, polochon (bataille de), baston, rebelle, misogyne, imbroglio, joute, dynamite, etc. tu vas voir qu’il va nous proposer défourailler, étendard, fumerolles, guerre, horions, incendie et autres joyeusetés bellicistes dont il a le sac à malice plein.

J’en suis soufflé ! Hè quoi ? Jamais l’homme n’est las du pugilat ?

La femme non plus, du reste si j’en crois cette chanson de Dame Fréhel que je viens de mettre dans ma guitare.

P.S. Merci quand même, cher oncle ! Grâce à ce mot j’ai découvert qu’il y avait un troisième couplet, jamais entendu auparavant, à cette chanson drôle. 

 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 772 d'après cette consigne : catch


25 janvier 2018

La vidéo du 25 janvier 2018

Trouvée à l'instant ! 
J'ignorais ce duo-là, relativement improbable, la version féminine de la chanson et le finale ahurissant !

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02 juin 2016

OH ! HE ! HEIN ! BON !


En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

1er juin


Que reste-t-il ?

Que reste-t-il de nos amours ?

Où sont passées mes pantoufles ?

J’ai écrit mon Défi du samedi sur le thème de la mémoire défaillante en partant des titres de chansons qui contiennent un point d’interrogation. Il y en a moins que je ne le croyais. Ou alors c'est que je ne me rappelle plus bien !

Il me reste à enregistrer demain cette chanson de Nino Ferrer : "Oh ! Hé ! Hein ! Bon !"

P.S. Je m’aperçois que j’ai oublié le « Où sont tous mes amants ? » de Fréhel. Je l’ajoute. 

 

Posté par Joe Krapov à 09:23 - - Commentaires [4] - Permalien [#]
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14 avril 2013

DES CHATS QUI PARLENT

 

pif et hercule

23 lignes pour imaginer que les chats parlent ? Mais on me demande l’impossible ! Pourquoi imaginer que nos amis félins sont doués de parole puisque c’est déjà la réalité ? Depuis tout ce temps qu’on pose des devinettes Carambar et que certains répondants donnent leur langue au chat, il était bien normal que l’animal préféré des blogueuses s’en empare et l’utilise à son tour !

Le premier chat parlant que j’ai connu s’appelait Hercule. Propriété de Tonton Césarin et de tata Agathe, il n’avait de cesse de pratiquer le bourre-pif avec le chien de ses maîtres nommé Pif dans les pages de l’illustré Vaillant.

Dans le Journal de Mickey un autre chat parleur (chat-pardeur ?) s’appelait Pat Hibulaire.


Comme tout le monde j’ai eu droit à l’histoire du Chat botté de Perrault, sans doute bien oublié des enfants d’aujourd’hui au profit du Chat Potté de Shrek et j’ai croisé bien sûr avec Alice le chat du Cheshire. Je ne relancerai pas ici le débat sur une autre domiciliation de cet animal à Chester car je n’ai pas envie de faire tout un fromage avec ça !


Oublions Tom et Jerry, Titi et Sylvestre (ou Grominet), Garfield, Félix le chat, Krazy kat d’Herryman et le chat du rabbin de Sfar. Je les connais tous de nom mais ils ne figurent pas dans ma bibliothèque.

Arrivons-en à Fritz the cat, de Crumb, qui fit gentiment scandale avec sa baignoire à partouzes !


Puisque nous sommes rendus au cinéma, retournons chez Tonton Walt pour mentionner aussi ses Aristochats et passons ensuite aux chats de la chanson. L’animal est si expressif qu’il n’a pas besoin de parler pour devenir le sujet central de maintes bluettes. Cela va d’ "Il était une bergère » au « Chat de la voisine » d'Yves Montand, de « La queue du chat » des Frères Jacques à la « Mi-août tellement plus romantique » de Ray Ventura sans oublier « la Mère Michel qui avait perdu son chat » et sa fameuse réplique : « Je l’ai cuit ! L’eusses-tu cru, mon lapin ? ».

Avant que la limite des 23 lignes ne soit atteinte ou dépassée, j’ai choisi de vous interpréter une chanson de Fréhel, « Un chat qui miaule » que Renaud – le petit chat est mort ! - avait popularisée en la reprenant sur son album « Le p’tit bal ».
Cette chanson nous démontre à quel point, doué de parole ou pas, quoi qu’en disent ses millions de fidèles qui inondent M. Google d’images de chatons dans toutes les positions, le chat est un animal dangereux… au moins, ici, pour un rat d’hôtel qui sévit à Neuilly.


Pour démontrer la dangerosité de cette bête, j’ajouterai, dans la série « Religions de tous les pays, unissez-vous pour embêter les pratiquants sexuels de tous bords sous la houlette de l’Imam Pavrément, de Frigide Barjot et de Christine Boutin », qu’il ne faut jamais oublier ceci : à la fin de l'histoire Jésus est descendu par Minou !

 

P.S . J’ai oublié "le Chat noir" d’Aristide Bruant et "le Chat" de Geluck mais lui j’entrave que nibe à ce qu’il jacte vu qu’il baragouine en belge !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 241 et publié le 13 avril 2013

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