18 novembre 2015

"Dobry den Rennes" : Emmanuel Simonnet à la MIR le 23 octobre 2015 (1)

151023 A 068

151023 A 076

151023 A 080

Quand j’ai vu le programme de « Dobrý den Rennes » j’ai pesté un peu. Quoi ? Une manifestation sur la Tchécoslovaquie, à Rennes, dans le cadre du jumelage avec Brno, juste le week-end où nous partons à Redon ? Mais c’est un scandale ! C’est que voyez-vous, nous autres les Krapov, nous avons, plus même qu’avec la Russie, des accointances avec la Tchéquie, qu’on appelait, à l’époque où nous y sommes allés, la Tchécoslovaquie. Je raconterai peut-être cela plus tard. Il y a des histoires de camping sauvage dans une Fiat Panda, de toilettes du château de Prague, de destruction de châsse d’eau, de petit-déjeuner au caviar, de café à militaires de Plsen, des tas de contes à dormir debout avec des noms imprononçables : Pisek, Prahatice, Jičin, Domažlice, la Vltava...
Mais ne nous égarons pas dans les vieux souvenirs. « Dobrý den Rennes », nous en avons quand même vu un bout. Le vendredi soir, c’est Emmanuel Simonnet, un des conteurs de la rue d’en bas, l’association au sein de laquelle sévit aussi Marina B., qui assurait le spectacle à la Maison internationale de Rennes. Nous y allâmes.


"Dobry den Rennes" : Emmanuel Simonnet à la MIR le 23 octobre 2015 (2)

151023 A 084

151023 A 087

151023 A 090

C’est quand même un poil frustrant de ne garder que des images fixes d’une telle soirée. Mais elles ont fait plaisir à l’artiste qui se produisait là ce soir-là, c’est l’essentiel. Et nous on s’est régalés de son florilège pioché dans un répertoire de contes et légendes fantastiques de la Mittel Europa, d’extraits de l’œuvre de Karel Jaromir Erben, de la légende du Golem et surtout de cette fabuleuse et hilarante interview de Milan Kundera.

"Dobry den Rennes" : Emmanuel Simonnet à la MIR le 23 octobre 2015 (3)

151023 A 091

151023 A 093

151023 A 096

Et puis il y a cette chanson très chouette de Dick Annegarn, « Les Tchèques », que j’ai quand même enregistrée en partie. Et l’enchaînement des images du diaporama m’a fait penser aussi au grand absent de la soirée. Comment ça, qui ? Non, pas Jaroslav Hašek, l’auteur du « Brave soldat Chveïk ». Un plus connu encore, allez, faites un effort ! Elles ne vous disent rien, toutes ces expressions de visages, toutes ces attitudes si différentes, ces transformations du conteur en petite vieille, en soldat, en oiseau, ces métamorphoses en personnage kafkaïen ? Zut, j’ai donné la réponse à ma devinette !