Le Chant de la promesse / par Krapov et Lebichon
Si nous sommes véritablement en guerre, il est tout à fait juste et justifié que les "planqués de l'arrière" dont nous sommes participent à l'effort de la nation d'une façon ou d'une autre. C'est ce que nous faisons ici avec cet hymne guerrier autant que religieux. Nous l'avons ressorti de la naphtaline et des camps scouts où il dormait depuis 1921. Merci au père Jacques Sevin et, plus sérieusement, merci au personnel soignant qui lutte contre la pandémie.
Les vitraux de l'église de Mézières le 10 juillet 2017 (3)
Un article très complet sur René Dürrbach et ses vitraux est à lire ici.
L'alchimie des ailleurs revisitée : Charleville-Mézières en juillet 2017
Cet intermède poético-cul-turel à base de chaises fait partie de la conférence "Rions un peu avec Rimbaud !" à laquelle les Rennaises et Rennais qui passent par ici sont très aimablement conviés. Ce sera le mardi 7 janvier à 14 heures 30 à l'Espace Ouest-France, 38 rue du Pré-Botté à Rennes.
RETOURNER A CHARLEVILLE-MEZIERES !
Oui, je retournerais bien à Charleville-Mézières ! Nous avons passé une semaine un peu folle dans cette cité ardennaise en juillet 2017 et cela m’a tellement plu, la boîte à lettres spéciale pour recueillir le courrier destiné à Arthur Rimbaud, que j’ai entamé une correspondance folle, à sens unique, à destination de ce coffret jaune posé à l’entrée du cimetière où le poète est enterré.
Après une année de ce petit jeu, je me sens un peu coupable d’avoir ri et fait rire deux ou trois ateliers d’écriture avec ces délires d’aujourd’hui balancés à un squelette d'hier qui n’en peut mais et se trouve bien incapable de répondre.
Il me reste encore à envoyer une lettre recommandée avec demande d’accusé de réception en direction de cette fameuse boîte aux lettres pour que le gag soit complet et l’incident clos.
Car je m’interroge toujours : le facteur dépose-t-il bien le courrier dans cette boîte à l’air si mort ? Un service de la ville vient-il, de temps en temps, prendre livraison de la correspondance reçue par Arthur ? Qu’en font-ils, de ces lettres folles, les Carolomacériens ?
Ne ferais-je pas mieux de rassembler mes textes épars, de les imprimer, d’en faire un livre et de l’envoyer au directeur du Musée Rimbaud dans son moulin au-dessus de la Meuse ? Ce scénario non plus ne m’agrée pas vraiment. Parfois je suis victime de crises de paranoïa : j’imagine que le monsieur s’approprie ma littérature et la publie sous son nom avec le titre « Les lettres de mon moulin ». Si cela devenait un succès de librairie je serais vert ! Plus vert que le cabaret du même nom auquel Rimbaud consacra un très chouette poème.
Oui, j’y retournerais bien à Charleville-Mézières mais sans le fantôme de Rimbaud à honorer-explorer-déplorer-exploiter-exploser. J’irais refaire la croisière sur la Meuse à partir de Monthermé. Je retournerais au Musée des Ardennes voir la cruche-matriochka dont parle Marthe Vassallo sur son blog.
J’irais à nouveau savourer la carbonade flamande, la bière brune et le café gourmand du restaurant belge de la rue du Moulin. J’irais randonner entre Gernelle et Rumel avec un GPS pour tâcher de ne pas me perdre cette fois!
J’irais au Festival de la Marionnette !
Surtout j’irais poser ma tente – dont je n’aurais pas oublié les piquets sur le balcon ! – au camping municipal. Mon ami Manu que j’ai envoyé là-bas cet été m’a affirmé qu’on y passe désormais des nuits très tranquilles : les gendarmes locaux ont mis un terme au tapage nocturne occasionné par les kékés du coin qui croyaient devoir se montrer plus rustauds encore que le gars Jean-Arthur.
Allons bon, voilà que ça me reprend : on a dit qu’on n'en parlait plus, de celui-là !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 11 septembre 2018 d'après la consigne suivante :
Répondez au questionnaire du losange puis choisissez une de vos réponses et développez-la
Charleville-Mézières (Ardennes) le 15 juillet 2017 (1)
Promis juré, à part le journal local, je n'ai rien acheté dans cette boutique...
...et j'interdis à quiconque de m'offrir un objet de ce genre !
Charleville-Mézières (Ardennes) le 15 juillet 2017 (2)
Décavé, sait-on jamais si on l'est ou pas ?
Sait on d'ailleurs où les scouts errent ?