28 octobre 2017

ECRIRE A RIMBAUD. 10, Kaléidoscope

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

“Picture yourself in a (drunken ?) boat on a river
With tangerine trees and marmalade skies
Somebody calls you, you answer quite slowly
A girl with kaleidoscope eyes »

The Beatles – Lucy in the sky 


Aujourd’hui je suis censé, ou insensé, en faire voir de toutes les couleurs. Mais je vais surtout m’étonner de ton travail à moitié fait, de ton inconstance et de tes revirements. Peut-être es-tu au fond pareil à cet enfant à qui on a offert un kaléidoscope. Il secoue le tube en carton, regarde le résultat, ressort de là les yeux illuminés, secoue à nouveau le tube, recommence, recommence, recommence…

Si au départ était le Verbe, si au départ était la lettre – celle du voyant lumineux ! – il faut bien constater, à l’arrivée, que tu nous as posé un lapin et que tu n’as là peint que les voyelles. Et encore, pas toutes ! L’I-grec, on ne l’y trouve pas dans le fameux sonnet ! Il peut bien aller se faire voir chez les Québécois libres !

DDS 498 Juillet-1967_-Vive-le-Quebec-libre

C’est pourquoi, en vue de suppléer à ta trop fumeuse rumba du pinceau, je me suis permis de colorier, sur ta lancée, les consonnes ! J’eusse aimé concocter une «Ballade des consonnes» mais c’eût été trop difficile et trop court. Aussi ai-je choisi, pour construire les éléments de ce kaléidoscope langagier la forme du poème en prose qui fut celle des  insomniaques "Illuminations".

Rimbaud voyelles luque_les_hommes_daujoudhui_500B ! Outremer profond des bleuités béantes où s’élance le bateau livre. Il fait vibrer les baies de la bibliothèque, Titanic mal barré voguant vers l’iceberg forcément bruxellois, puisque c’est à Bruxelles que tout le monde est chou.

C ! Rouge cardinal, œil ouvert et béant du bon roi Henri II dans le couloir des lices et la douleur lui fait lancer au Ciel des cris désespérés cependant que la Mort, la cruelle crécelle tournoie dans un ciel blanc de craies et crissements. Désolé Montgomery, mais une lance chez Heni II, ça se plante dans le buffet, pas aileurs !

Le D, chapeau d’argent au doigt des couturières, brillant, déclamatoire, du désir d’en découdre ou gris perle pour dire en douce la folie du Camp du Drap d’Or : le hasard n’abolit jamais les coups qu’on se prend sur les doigts.

Pour les fleurs du chemin, pour les femmes absentes, pour les filles d’auberge, aux flasques de liqueur, aux forêts des Ardennes, aux fortins en Dancalie, pour les pétales des roses, pour la force du destin, pour le fil court des Parques, nous donnerons au F, extrait du nuancier des fadas de l’Olympe la couleur « cuisse de nymphe émue ».

DDS 478 K arc-en-ciel

Délire des couleurs au kaléidoscope ! Pour défendre son K peignons le d’arc-en-ciel, faisons tourner le tout il en sortira blanc : c’est la métamorphose du procès Kafkaïen !

La « n » de Napochose est vert empire des batailles qu’on livre aux nuits de l’insomnie. Comment sera-t-on demain ? Ne vaut-il pas mieux laisser la réponse à Chopin sous forme d’énigmes nocturnes ? Est-ce qu’une nuit blanche vaut deux nuits noires ? Qu’est-ce qui croche ? Qu’est-ce qui cloche ? Déjà celle de sept heures du mat’ ? Car la « n » n’est jamais brillante.

Pour ce foireux de P aucun doute possible : terre de sienne brûlée pour le plaideur marron !

Du q, rose tyrien, ne dis rien, rebondis ! L’oiseau Quetzalcoal nous a prêté ses plumes. Il ne fait plus très bon, mon pauvre Saint-Antoine, promener son cochon, tout se barre en quenouille ! Alors rabattons-nous sur la quintessence du rose, le flamant : tenir debout sur une patte, n’avoir bon bec que de paris et tant pis si ces dames ont plumes au derrière, si Zizi chante Queneau en croquant les diamants : descendons bien les escaliers de l’Alquazar, mon général ! Songez que la Quamargue n’a jamais rien pardonné à personne. Encore moins à quiconque massacre l’orthographe de son nom !

S ! Sinuosités turquoises de la Seine et des serpents marins aux eaux bleues des Seychelles, souffle tournant du Sirocco, soulèvement des sables jusqu’aux strato-nimbus, écrin de ciel servant de scène aux farces de celui qui se veut digne fils du soleil et puis souffre, seul, en silence.

V jaune d’or, scintillement de la victoire, de la couleur du vêtement que revête le vainqueur de la course à vélo, couleur-douleur du foie que dévore, vorace, l’aigle des vieilles divinités qui punissent de leur vice tous les voleurs de feu. 

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Comment peindre sous X autrement qu’en vert pomme ? Au croisement de femme et d’homme, Dieu le Père chapeaumelonne. « Ne Lessinons pas sur les frais » a dit Eve en croquant le fruit. Vous voyez d’ici le tableau lacéré d’une croix juteuse ? Pas étonnant qu’il ait chassé le couple du Cabaret vert !

Z ! Zinzolin, forcé ! Les pagnes des zoulous, les costumes des zazous, les robes des danseuses de la zarzuela, le foulard de Zorro et son épée qui zèbre d’un éclair déchirant le ventre de Garcia ! Les zigzags du voyant zézayant aux Abruzzes.

Je m’arrête ici. Elles ne sont pas toutes là mais maintenant nous avons matière à poncer !

Repose en paix, Arthur ! Je travaille pour toi comme on roulait pour nous jadis ! 

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Ceci est l'affiche du spectacle Blablabla qui permet à qui le souhaite
de découvrir un formidable kaléidoscope sonore. Il est ici.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 478 à partir de cette consigne : Kaléidoscope

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17 juin 2017

DRÔLE DE ZIG !

Les zygomatiques ! Ah ! Ah ! Ah ! Laissez moi rire !

J’ai tellement souffert autrefois sur «L’eau et les rêves» de Gaston Bachelard et sur «Le rire» d’Henri Bergson que je n’en conseillerais même pas la lecture à mon pire ennemi. A vrai dire, de pire ennemi, je n’en ai pas, ou alors, si j’en ai, c’est sans le savoir et il n’a sans doute pas survécu à la vague de dégagisme qui vient de déferler sur la France cette année. Le général de Gaulle a tort : les Français ne sont pas des veaux car ils viennent de voter comme un seul mouton pour le chien du berger !

Mais revenons à cette histoire de muscle. A la bibliothèque des Champs libres, tout à l’heure, j’ai trouvé dans le rayon «humour», 847 chez M. Dewey qui classalsifie tout, le «Que sais-je ?» sur l’humour juif. Je me suis bien gardé de l’emprunter. Mieux vaut relire «Plumard de cheval» de Groucho Marx ou regarder une énième fois «La Soupe au canard» du même avec ses frères pour savoir ce que c’est.

Et donc je crains fort qu’une dissertation sur les zygomatiques ne fasse rien d’autre que de vous extirper des bâillements. C’est pourquoi, quitte à être hors sujet, je vous livre une chanson sur le bâillement qui vous décoincera peut-être les zygomatiques ! Allez savoir !

Et j’en ajoute une deuxième inspirée par Joye et son «Witloof frommi tuyau» un peu adapté pour la cirque-constance !

Il y a de drôles de zigs, quand même, sur ce Défi du samedi ! ;-)
 



 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 459 à partir de cette consigne : Zygomatiques

10 avril 2017

Instantanés du carnaval de Nantes le 2 avril 2017 (2)

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Tête de savant fou

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Quelqu'un s'est payé la tête d'Emmanuel Macron ?

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La photographe a demandé l'autorisation de prendre ce superbe portrait.
Oui, ces cinq photos-là sont Copyright Marina Bourgeoizovna !

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Ils sont tous chauves à Nantes, ou quoi, les mecs ?

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Quelqu'un s'est payé la tête de Ringo Starr ?

P.S. Monsieur Youtube m'a recommandé ceci hier, sur quoi je n'ai pas craché : 

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13 novembre 2016

QUOI DE NEUF, DOCTEUR ? TROIS FOIS TROIS PETITS RIENS !

DDS 428 nadaVoici dressée ici ma liste des petits riens qui font du bien.

Le « Rien de grave ! » du docteur au chanteur : « Vous prendrez un cachet tous les matins !».

Le « Rien de compliqué ! » de la cuisinière financière à l’imprésario : « Vous prendrez un pourcentage de la recette tous les soirs ! ».

Le « Rien ne va plus, faites vos jeux ! » du croupier et le 33, ce petit numéro de rien du tout sur lequel vous aviez tout misé sort soudain et fait de vous le millionnaire de la soirée !

Alors commence une vie de rêve. Les petits rien y ont une allure différente.

On offre un diamant à son chien et une laisse à sa maîtresse pour lui être plus attaché.

Le « Un rien vous habille !» du grand couturier vous fait frissonner de plaisir. L’habit est de belle facture, certes, mais la facture est bien élevée, elle aussi, non ? Désormais nous sommes entre gens du monde. Faire partie des huiles, ce n’est pas rien. Payez, grassement. Ne montrez rien de vos petites radineries d’ancien pauvre. 

DDS 428 nitchego

Puis les jours passent et on se lasse. « Rien de neuf aujourd’hui » ne vous fait plus bondir de joie comme autrefois.

Autrefois vous aviez une vie de routine et vous mangiez à la cantine avec vos potes et vos copines.

Autrefois vous écoutiez « Rien à cirer » de Laurent Ruquier et il y a un tas de gens et de choses dont vous n’aviez, vous non plus, rien à battre : Madame Lapaille, Monsieur Lapoutre. Rien à faire de Lapaille de fer et de Monsieur Lapoutre, en outre…

Nihil novi sub sole ! Justement, le soleil brillait et cela vous suffisait. Vous étiez gai. Rien, rien de rien, vous étiez comme Edith, non, vous ne regrettiez rien. Vous chantiez.

Oui, vous chantiez toujours, l’air de rien. Et l’air de rien vaut mieux que celui de la jalousie, que celui des bijoux ou de la calomnie.

DDS 428 Mémé les watts

Cliquez sur cette image, vous verrez : la Mayenne, ce n'est pas rien !

Alors, contre cette nostalgie qui n’est plus ce qu’elle était, vous luttez, même si vous savez qu’il n’y a rien à faire.

Rien à faire que se dire que ce sera mieux hier, que c’était mieux maintenant, que le mieux est l’ennemi du bien et que l’homme de nulle part, si c’est peut-être vous, eh bien… ca ne fait rien ! Ca fait juste du bien ! 

Ecrit pour le Défi du samedi n° 428 à partir de cette consigne

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25 septembre 2016

Beatlemaniac forever ?

La chanson du jour



Recommandée par Mademoiselle Zell en visite chez nous ce jour

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01 septembre 2014

Strawberry fields au festival Grand air au Triangle à Rennes le 28 août 2014 (1)

Alors là, les enfants, si ça ne s'appelle pas terminer les vacances en beauté, je veux bien retourner dans l'enfer d'Arcachon l'année prochaine !
Le premier jour de reprise du travail coïncidait pour moi cette année avec le début du Festival grand air. Cette série de concerts gratuits est proposée par l'Orchestre Symphonique de Bretagne sous la halle du Triangle dans le sud de Rennes. Depuis que nous habitons cette ville, nous ne manquons jamais de nous y rendre et d'en revenir comblés, ravis et même quelquefois subjugués par ce que nous y avons vu et entendu.

La première soirée nous a permis cette année de réentendre le groupe Strawberry fields. Nous avions apprécié déjà leur prestation de 2011, en plein air, sur la pelouse et sous une pluie battante !

Cette fois le groupe qui interprète des succès des Beatles a bénéficié... d'une plus grande couverture ! Et, comme dit notre amie Liliane, il le valait bien ! 

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Strawberry fields au festival Grand air au Triangle à Rennes le 28 août 2014 (2)

La première agréable surprise, c'est la chanteuse ! Juliette Chevalier, une voix d'alto de rêve, une modestie et un talent gros comme ça, sur les ballades comme sur les rocks. Une vraie Beatlesmaniaque posée comme on les aime ! 

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Strawberry fields au festival Grand air au Triangle à Rennes le 28 août 2014 (3)

Le deuxième plus de la soirée c'est le quatuor à cordes qui n'était pas là en 2011, qu'on attend au tournant sur Eleanor Rigby, qui ne nous déçoit pas, qui excelle et qui nous surprend sur bien d'autres morceaux : 

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Strawberry fields au festival Grand air le 28 août 2014 (4)

Il faut applaudir tout le groupe d'Eric Bescond qui nous a fait cadeau d'un medley d'Abbey road époustouflant et de visites haute fidélité des tubes des Fab four. Et la cerise sur le gâteau nous vient le lendemain de M. Marc Feldman, le directeur de l'OSB, qui fait appel aux témoins avec son accent anglais Birkinien : "Si vous avez filmé hier, mettez les vidéos sur vos Facebooks ou envoyez-les nous, ça nous intéresse !"
Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Enfin, un vrai partage d'images, un potlatch généralisé, un jet de diamants dans le ciel à destination de toutes les Lucy de la Terre !

Voici, les amis, les petits et grands bonheurs de la vie rennaise ! Voilà, Monsieur ! Merci à vous pour ces soirées de l'OSB, merci d'avoir invité Please en première partie et Strawberry Fields à l'abri de la pluie. C'était génial. La preuve encore avec celles-ci : 

Longue vie au Festival Grand air !


P.S. J'ai positionné les photos - moins bonnes que les vidéos, hélas - que j'ai prises des deux groupes ici sous ce lien afin que les intéressés en disposent pendant un certain temps (mettons, un an ?) :

https://plus.google.com/photos/103230686032410742655/albums/6054171468906591985?authkey=COipxK2x1uKA9AE 

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08 mars 2014

COCHONS LA BONNE CASE !

Comment ? 23 lignes pour faire le tour de cet animal qui se vautre dans la fange comme Christine, Frigide et Ludovine dans la Manif pour tous ? Mais c’est ridicule ! Pire, c’est un tour de cochon qu’on me joue là !

Impose-t-on la même limite à ce mammifère omnivore de Philippe Meyer ? Et en plus, cette semaine, il faut faire rire les petits mômes ! Mais enfin ! Jamais aucun(e) de vos porcelets de petits-enfants barbouillés de Nutella ne sourira jamais à l’énoncé « Qui vivra verrat » sur lequel je ne saurais faire l’impasse ni à ce petit jeu des suppositions que j’adore : suppose que tu t’appelles A et que tu veuilles importer dans la Sarthe les méthodes d’élevage du Périgord. Alors je te dirai : « Ne fais pas, A, aux truies ce que tu n’aurais pas voulu qu’on fît d’oie ! ». Caca boudin !

Du coup je suis à peu près sûr que même à Pau ce défi gave ! Caca boudin !

Le cochon est un animal qui pond des œufs quand on tire sur sa queue. Encore faut-il qu’auparavant on ait pris soin de le suspendre au plafond. Les œufs du cochon ont ceci de particulier qu’une fois cassés dans votre poêle ils se transforment en omelette aux lardons. Caca boudin !

Le cochon est tellement synonyme de richesse que les Italiens ont toujours placé en lui leur confiance et leurs économies : en italien, cochon se disait autrefois « tire-lires ». L’usage s’en est répandu jusqu’en Bretagne où le summum du luxe est de passer ses vacances en compagnie de Peggy la cochonne à la pointe du Grouin ou à Porc-Navalho. Caca boudin !

Je connais au moins trois chansons consacrées aux cochons : « Piggies » des Beatles, « Tout est bon dans le cochon » de Juliette et « Pork’n’roll » des Nonnes troppo. Je ne sais pas encore laquelle des trois je vais interpréter en complément de programme de ce billet. J’ai lu « La Stratégie pour deux jambons » de Raymond Cousse mais ça non plus, ça ne fera pas rire autant les enfants que la formule ajoutée depuis quatre paragraphes à la phrase de fin de ceux-ci.

Bon j’aurais pu chanter aussi, c’est vrai, « un été de porcelet-ne » de Mort Shuman. Sans compter que je suis aussi l’auteur de ce couplet détourné et ajouté au chef d’œuvre des Charlots :

« On a parlé d'amour et de violettes,
Mais jamais d'amour et de rillettes
Pourtant je connais tout près d’Allonnes
Un hidalgo qui chante à sa bonne,
Tous les jours à l'heure du dîner
Ce chant d'amour bien tartiné :

Paulette, Paulette tu es la reine des rillettes
Notre amour ne serait pas si grand
Si je n’aimais pas les rillettes
Les rillettes du Mans ! »

S’il y a un Edmond le cochon en bande dessinée (Veyron/Rochette) et si Obélix tombe sur ceux de son temps sanglier gare, nous avons à Rennes un Léon le cochon qui est un restaurant non-végétarien dans lequel je n’ai jamais les pieds, fussent-ils panés ou pas !

Au cinéma il y a bien sûr « Le porc de l’angoisse », « Babe », les aventures de Lemmy Cochon avec Eddy Constantine, « POUR qui CEAUnne le glas » d’après Hemingway et, paradoxalement, « La guerre des moutons » pour sa célèbre réplique « Si goret su j’aurais pas venu ».

Avant que nous ne parvenions à la vingt-troisième ligne de cette chronique ou peu de temps après l’avoir dépassée, afin de vous éviter à vous aussi de prononcer cette dernière phrase, je crois qu’il est temps que je m’arrête. C’est vrai qu’une réponse négative à la question « Cela sert-il à quelque chose que je m’échine ? » me resterait en travers (de porc) de la gorge. Et je protesterais alors : Caca boudin !

Aussi évitons de pousser des cris d’Hugues orfraie, l’heure est venue de nous saigner d’une petite chanson. Sortez vos tire-bouchons !

Ecrit pour le Défi du samedi n° 288 à partir de cette consigne

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