A La Rochelle (Charente-Maritime) le 19 avril 2017 (8)
"L'éducation est plus puisant que la réprétion". Je suis tout à fait d'accord avec toi mais je te donne deux heures de colle pour que tu révises ton orthographe.
Dernières images de Saint-Martin-de-Ré (Charente-maritime) le 18 avril 2017 (1)
Paméla pour personne et Pénélope n'y est plus non plus
Qui se souvient, du reste, de son Ulysse de banlieue ?
Moi-même ai oublié le nom de celui-ci, c'est dire !
Le monde continue à se tirer le portrait et regarder le nombril.
N'est ce pas là l'essentiel ?
QUE NUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GÉOMÈTRE !
- Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre !
- Parce que… c’est quoi, ta boutique, Platon-Daignant ? C’est un atelier dans lequel on travaille à la chaîne d’arpenteur ? C’est une droite qui passe par deux poings dans la gueule et d’un seul coup d’un seul se retrouve chaos ? C’est un point de passage vers un univers parallèle ? Un endroit où l’on peut jouer au petit rapporteur parce que tout est black et rien d’équerre ? Un lieu où il faut respecter les règles et faire dans la demi-mesure ? C’est le pavillon de Sèvres ? On y conserve Nicolas Sarkozy dans du formol et dans cette vitrine attenante, là, ce sont les talons du maître ? C’est la salle Hubert Circurien ? On y donne des circonférences pour nous expliquer pourquoi le monde tourne de moins en moins rond ?
- Ca va changer. A partir de dimanche soir vous n’aurez plus le droit d’écrire vos insanités et d’interroger le pouvoir. La bête qui vit dans cette caverne connaît votre amour des Lumières et votre habitude de demander des comptes. Elle les connaît et elle ne les aime pas. Ces usages seront abolis. Nous n’acceptons pas que l’écriture signifie le questionnement.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 2 mai 2017 d'après la consigne ci-dessus.
DIEU EST MORT
Dieu est mort et moi-même je ne me sens pas très bien.
Dieu est mort et Marine Le Pen est au second tour de la présidentielle.
Dieu est mort et François Fillon a ramassé sa veste. « Non mais dis donc, Dieu ! » a-t-il lancé après avoir regardé la doublure. Où est-ce que c’est-y que tu t’habillais ? C’est pour un va-nu-pieds comme toi que je me suis allié avec les intégristes de Sens commun ? Je leur ai même promis des ministères et toi, le tien, tu y mets un terme sans prévenir, tu tombes la veste et tu t’en vas marcher sur l’eau sans chemise et sans pantalon, comme Rika Zaraï ? Tu retournes faire le mariole parmi les âmes du paradis en nous laissant les juges d’instruction et Nadine Morano aux fesses ? Merci bien ! ».
Dieu est mort et nous, il y a cinq ans, on a entendu le discours de François Hollande au Bourget. On aurait mieux fait de réécouter Gilbert Bécaud chanter « Je m’en vais dimanche à Orly » Lui au moins, il y allait, il tenait ses promesses.
Dieu est mort et on a dû voter Chirac au deuxième tour en 2002. On a connu Berlusconi et Sarkozy, on a Trump et Poutine et Marine au second tour. Je le sais que les promesses n’engagent que ceux qui y croient (Charles Pasqua) et c’est pour ça ou plutôt contre ça que je vais voter Macron dimanche prochain.
Mais bon ! Je n’en suis pas encore à me retourner dans ma tombe mais je crois quand même que depuis que Dieu est mort, je ne suis pas encore vraiment remis de tout !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 2 mai 2017 d'après la consigne ci-dessus.
J’IRAI VOTER QUAND MÊME !
Mais que font les ligues de vertu ?
Nous sommes là pour voir sortir de nos rangs le meilleur d’entre nous.
Nous lui accorderons, afin qu’il crée du lien, le grand sisal de la confiance qui tisse l’harmonie entre les citoyens et ouvre le chemin d’un avenir meilleur.
Nous lui signerons un visa de cinq ans pour qu’il gouverne le bateau et nous sorte des eaux troubles de la crise. Nous sommes sympathiques, nous. Et que se passe-t-il ?
Au fur et à mesure que nous écoutons les médias nous découvrons que dans l’arène où plus d’un homme d’honneur jadis boxa, là-même où l’on condamnait unanimement les retournements de veste, nous avons droit désormais à de la distribution de costumes, au remboursement, à l’aide de la cagnotte de l’Etat, de l’argent de poche des enfants de députés et nous sommes confrontés à une complexité quasi nodale en guise de manquement à la parole : un gordien vaut mieux que deux tu l’auras ! Bref, sous cette avalanche de nouvelles incroyables, devant ce spécialiste du ski hors-piste, nous restons cois. Sans doute parce que trop, c’est trop, Cadéro !
On voudrait nous soûler au punch qu’on ne parviendrait pas au dixième de ce résultat-là. Le punch de l’actualité nous envoie valser au pied de la haie, groggys, désemparés, ne sachant plus où nous créchons.
Car de l’autre côté, la situation n’est pas plus gaie. Il va falloir que je relise le règlement de la primaire afin de comprendre pourquoi personne ne se tient à ce qu’il a promis. Tous ces partis qui explosent, ces girouettes qui volent dans tous les sens et tou(te)s les pata-quès, je suis désolé de l’écrire mais… les couilles m’en tombent !
Bien sûr je les ramasse, parce que je sais qu’en Bretagne tout peut toujours resservir.
Qu’en penses-tu, toi, Louisa ? Et que prépares-tu dans le fond du garage ? Comment ? Mais c’est mon matériel pour pêcher à la ligne ?
Non, non, soyons sérieux ! Disons que je n’ai rien dit. Laissons les poissons tranquilles. Le gars à qui on offre des costumes, ce sera bien quand même s’il se ramasse une veste… gratos !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 14 mars 2017
d'après la consigne ci-dessus
Des affiches vues à Rennes le 12 décembre 2015
C'est une publicité mensongère : aucun guignol ne sera élu !
Pas même une marionnette !
Des affiches vues à Rennes le 13 décembre 2015
Ici on a le choix entre chauve qui peut...
... c'est à dire les chauves ! Ou le chauve qui peut général !
(Oui, je sais, mon discours est un poil ostraciste ce matin
et il s'en est fallu d'un cheveu que j'aille voter Pétrole Hahn !)
Affiches électorales à Rennes le 22 mars 2014
- C'est déjà fini ?
- Dimanche soir !
- Et qu'est-ce que ça change, après ?
- Rien ! Lundi tu retournes au boulot !
- Arrête, tu me déchires !
Des élections municipales amusantes : Rennes le 12 mars 2014 (1)
Une journée qui commence par un grand éclat de rire n'est pas une journée perdue. En allant au travail ce jour-là je suis passé devant un panneau d'affichage destiné aux élections municipales. Un petit plaisantin avait dessiné des ornements du plus bel effet sur certaines de ces affiches.