18 février 2019

Retour en enfance route de Lorient à Rennes le 16 février 2019 (1)

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Pas encore un seul tag sur ce mur peint apparu il y a un mois ! Cela se trouve sur la façade de l'école maternelle du moulin-du-Comte. Tagueurs, passez votre chemin ! Par sécurité j'ai immortalisé la fresque ce samedi. Bien sûr les sociologues du futur se poseront des questions à son propos. Comment les petits citadins rennais imaginaient la campagne :

- ici une vache sans cornes

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- Là une vache avec cornes ;

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- Ici une girafe d'Ille-et-Vilaine ;

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 - Un oiseau bleu devant la butte de Corbinières

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- Un coq gaulois et réfractaire : il a préféré au gilet jaune les couleurs de l'arc-en-ciel.

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Retour en enfance route de Lorient à Rennes le 16 février 2019 (2)

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Axiomes de 2019 : Toutes les filles sont des princesses

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Les plus grandes ont de longs cheveux blonds.

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La plus belle s'appelle Isaure Chassériau

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Les joueurs du Stade Rennais Football Club,
les Rouge et Noir, habitent dans des châteaux.

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Retour en enfance route de Lorient à Rennes le 16 février 2019 (3)

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Toutes les filles sont des fées aériennes.

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On trouve des hippopotame à petite bouche dans le bassin rennais.

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Rassurons les sociologues du future : les petiis citadins savaient représenter la pluie (alors qu'il ne pleuvait jamais à Rennes).

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Ils avaient de la culture : ils connaissaient le dieu Pikachu
et savaient dessiner Beyoncé.

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Avec cela, savants ornithologues : ils savaient distinguer le coucou de la paonne.

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Retour en enfance route de Lorient à Rennes le 16 février 2019 (4)

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Ils avaient entendu parler du Petit Prince et de son renard.

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Ils connaissaient même le quetzalcoatl (et pourtant, c'est un oiseau dur à écrire !)

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Ils connaissaient la mode des habits déchirés et des ongles peints

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Il y avait même encore quelques garçons dans les écoles, avec presque rien sur la tête, pas grand chose dedans et des anoraks fabriqués dans de vieux duvets de camping refourgués par les Chinois qui, grâce à la politique de leur grand timonier, eurent un jour les moyens de s'acheter des camping-cars et se débarrassèrent du surplus en le redécoupant en forme de doudounes pour le vendre plus à l'Ouest.  

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Merci à eux !

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Bravo à tous !

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01 février 2017

CAUCHEMAR

Chaque jour, au même endroit, il s’asseyait sur un banc et observait les passants. Quand la démarche d’une personne révélait sa claudication, il lui emboîtait le pas et ne la lâchait plus. C’était sa façon de partir à l’aventure, de se fier au hasard.

Ce jour-là, il n’aurait peut-être pas dû.

Son Ariane du jour n’était pas forcément de sexe féminin mais cela semblait relever quand même de la mythologie.
Ce n’était pas non plus le Minotaure mais ce guide hasardeux avait quelque chose de monstrueux.
Oh non, ce n’était pas Isaure Chassériau, toujours de rose vêtue, jamais claudicante, toujours prête à arpenter les rues de la ville de Rennes en quête de trésors du passé, d’élégance éphémère, d’insolite minimaliste.

Même s’il se sentait captivé par la petite musique du déplacement, il n’était pas à la traîne du joueur de flûte de Hamlin. Il n’y avait pas un chat ni un rat dans la rue pour l’accompagner.
Ce n’était pas le roi boiteux de Gustave Nadaud que Georges Brassens avait jadis mis en musique.
Ce n’était pas le capitaine Achab non plus ni Sarah Bernhardt et encore moins Rimbaud sur la fin de ses jours.
Ce n’était de toute façon pas un bipède. Et c’est sans doute pour cela que, machinale, la filature durait, que le bestiau traçait avec son bruit de pas si caractéristique.

Tic tic tic tic tic…

La première fois qu’il avait sorti son podomètre il avait lu avec étonnement que déjà ils avaient parcouru 21 kilomètres

Où l’emmenait-il ? Et lui, pourquoi s’acharnait-il à aller jusqu’au bout de ce jeu si stupide, moitié Oulipo, moitié Latourex et moitié Sophie Calle ?

Tic tic tic tic tic…

Pour un peu, par fidélité à à sa consigne panurgienne il aurait-lui-même emboité le pas à un régiment d’alexandrins boiteux !

Tic tic tic tic tic…

Il s’était mis à compter ses propres pas pour éviter d’avoir à répondre. 1, 2, 3… 10, 11, 12… 42, 43, 44… comme il le faisait quand il faisait du jogging entre deux filatures.

Mais, immanquablement, il y avait quelque chose qui le perturbait, une espèce d’extrasystole, d’arythmie dans la démarche de son prédécesseur, un tic ou un trouble obsessionnel compulsif qui chaloupait son mouvement bestial et, à lui, faisait perdre le fil – d’Ariane ! - de son énumération.

Et c’est en atteignant le kilomètre 42 qu’il percuta : ce bruit si caractéristique,

"Tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic tic toc…",

999 fois “tic” et une fois “toc”…

C’était celui du mille pattes géant avec une jambe de bois !

Mais quand il s’en rendit compte, il était trop tard. Il était tombé dans une faille spatio-temporelle et se retrouvait prisonnier à jamais d’un univers en forme de cours de récréation où l’on ne remontait plus en classe mais où l’espace clos de grilles était empli de cris d’enfants, de courses folles, de chats perchés, de balle au camp, de marelles et de blagues Carambar.

Et, horreur, malheur, salsa du démon ! L’école n’était même pas mixte !

 

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Ecrit d'après
 la proposition d'écriture n° 322 de Pascal Perrat : texte à partir d'un incipit imposé 


06 juin 2016

En marge des Fleurs du mail à Rennes Bourg L'évêque le 4 juin 2016 (3)

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Une école cernée par la modernité. Enfin... par une modernité déjà assez ancienne ! 

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Un peu plus loin, l'Ille mêle ses eaux et ses coups de pédales à celles de la Vilaine.
Cette phrase est incorrecte mais elle me plaît comme ça  !

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En marge des Fleurs du mail à Rennes Bourg L'évêque le 4 juin 2016 (4)

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Dans le préau de l'ancienne école Papu, un cimetière de vélos pour l'atelier réparation de l'Association du Bourg L'évêque.
Si Sebarjo a besoin de pièces détachées du peloton pour ses haïku de juillet, qu'il se serve !

UNE BLAGUE RENNAISE

- Vous êtes allé à l'école, vous, M. Krapov ?
- Oui mais je n'ai Papu poursuivre mes études : elles roulaient trop vite !

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28 juillet 2015

Vélos d'Auvergne. 4, Bogros, le 19 juillet 2015

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- Encore au coin avec le bonnet d'âne, Joe Krapov ? Qu'as-tu écrit, cette fois, comme bêtises ?
- J'ai juste rédigé un chèque... en francs à la Flèche !
Cela a bien fait rire Zigmund et Gabrielle !
Et pourtant... Soit je suis en retard d'une guerre,
soit je suis en avance d'une crise ! ;-)

Photos prises au Musée de l'école 1930 à Bogros par Messeix.
Visitez-le si vous passez par là !

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11 juin 2015

Les B Car... retournent à l'école à Paris le 6 juin 2015 (4)

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Après ça continue : on est le lendemain matin, on recharge la B Car... Bagnole et on prend la direction de Montreuil tout en continuant de se débiner allègrement et gentiment !

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Eux aussi sont du genre "J'ai dix ans...Tar' ta gueule à la récré !". 

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23 octobre 2014

Choses vues à La Flèche (Sarthe) le 13 juillet 2014 (3)

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 Comme le temps passe ! Comme tout change ! Maintenant on va à l'école en courant, sans cartable et sans blouse.
Mais on n'y va peut-être pas sans blues ?

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