Les aquarelles saboliennes d'Ilarion Pavlovitch Krapov (7)
Les aquarelles saboliennes d'Ilarion Pavlovitch Krapov (8)
Les aquarelles saboliennes d'Ilarion Pavlovitch Krapov (1)
J’ai toujours tellement aimé la fiction que je suis devenu moi-même un personnage de fiction. Peu de personnes savent que je m’appelle, à l’état-civil, Iosif Ilarionovitch Krapov et que je suis né en 1989.
Mais ce n’est pas de moi qu’il s’agit aujourd’hui. Marina Bourgeoizovna et moi-même avons une fâcheuse tendance, ces derniers temps à nous mêler de ce qui ne nous regarde pas. Vous me direz, c’est pour le plus grand bien des intéressés, mais quand même ! J’ai déjà évoqué ici la transformation du garage de M. Bourgeoizov en bureau et le déménagement, opéré par nous et d’autres costauds de la famille, d’une partie de sa bibliothèque dans ce nouveau bureau.
Cela nous a poussés à réfléchir et à envisager la même chose ou à peu près mais chez nous. Nous, ce qu’on voudrait, c’est mettre notre bibliothèque sur le bureau de l’ordinateur. Pas facile, hein ? Mais si, il existe un moyen bien simple d’y parvenir, c’est de numériser tout ce papier que nous détenons, de transformer en e-books ou en documents électroniques toute cette paperasse que nous avons accumulée ou qu’on nous a refilée.
C’est pourquoi j’ai passé mon dimanche à replonger dans les boîtes archives de mon paternel, le dénommé Ilarion Pavlovitch Krapov qui a beaucoup sévi en Sabolie, un petit royaume du Sud de la Sarthe, à partir de 1992 avant de disparaître dans les limbes en 1997, pratiquement le même jour que la princesse Diana, mais sans décéder pour autant. Lui ne s’est pas emplâtré contre un pilier mais il a disparu dans un tunnel de l’espace-temps. Après il n’y a plus eu que moi à porter le nom de Krapov dans la blogosphère !
J’ai déjà rendu hommage à son travail de poète aquarelliste ici : http://joekrapov.free.fr/index.php?tag/aquarelle
J’entreprends depuis hier de reconstituer, en couleurs et en numérique, ses recueils de poèmes à trente exemplaires et à deux balles illustrés de photocopies desdits travaux de pinceau et d’échelle (il repeignait souvent l’araignée qu’il avait au plafond !).
Cela m’a permis de remettre la main sur, finalement, une cinquantaine d’aquarelles qui n’avaient jamais été exposées ni montrées, juste éditées en noir et blanc à Samfou-les-Boules où mes parents ont vécu et où j’ai passé mes huit premières années.
Je vais vous les balancer douze par douze et puis après je déposerai le premier recueil en pdf sur dl.free.fr où il sera téléchargeable pendant un mois. C’est le plus que je peux faire cette semaine : mon médecin maltraitant m’a déconseillé de vivre tourné vers le passé à cause des risques de torti-mélan-colis !
Retour à Ault (Somme) le 10 août 2012
L'histoire de "Louise en hiver" se déroule dans ce paysage-ci : Ault, le Bois de Cise, le littoral de la Somme. Nous y avions séjourné en août 2012.
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