Si l'écoute de l'album précédent ne vous a pas plombé l'ambiance pour une semaine, vous pouvez embrayer avec ce documentaire regardé hier soir. Le plaisir d'entendre Yolande Moreau dans le rôle de la récitante s'accompagne de la stupeur rétrospective du traitement de notre histoire par l'école de la République. Elle a eu vite fait de mettre les revendications sociales sous le tapis et elle continue de le faire, du reste, encore aujourd'hui. On apprend plein de choses et c'est très bien réalisé, uniquement avec des gravures d'époque. Du beau travail, vraiment.
Elle est, grâce à mes soins et à ceux d'informaticiens israëliens, en vidéo sur la toile ! Cette application, Myheritage Deep nostalgia, sortie au début de 2021 permet de "donner vie" à des images fixes, vieilles photos d'ancêtres, tableaux ou images.
Jugez par vous même de l'effet quelque peu terrifiant de la chose. Si vous avez une photo de Rascar Capac, allez-y donc de ma part et partagez le résultat !
C'est marrant ! La petite dame qui m'envoie les vidéos de ses prestations au Festival des Giboulées, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part ! Mais quant à savoir où, ça ! Avec cette mémoire qui flanche ! La sienne en tout cas a l'air de bien fonctionner !
Ca y est, ça m'est revenu ! C'est une des conteuses dont on va, avec Marina Bourgeoizovna, voir les prestations au sein des Tisseurs de contes à la Maison du Ronceray ! On allait ! Je ne sais pas pourquoi, du reste, on n'y va plus depuis un an !
Dans la bande il y avait aussi le gars Jean-Michel, excellent lui aussi (ils et elles le sont tous et toutes !).
[Vous pouvez aller voir sept autres contes de la bande dans le Déluge de contes du Festival Les Giboulées qui a lieu en ligne ce week-end. Ne ratez pas le tour de magie de Gilbert Chevelu !] Note du 21 mars 2021 : cette vidéo et les autres ont été retirées du site par les organisateurs du festival.
Résumé de la situation : depuis octobre les lieux où j'allais régulièrement pour écrire, jouer aux échecs ou chanter avec d'autres concitoyen·ne·s sont fermés au public. Ceux où j'allais pour voir du théâtre, des films ou entendre de la musique le sont également. On ne peut plus sortir de chez soi après 18 heures. A part quelques activités sportives, la fréquentation du marché des Lices, de la boulangerie et celle des bibliothèques, je reste chez moi où le travail de numérisations diverses ne manque pas. Mais ça ne remplace pas et je trouve que Roselyne Bachelot devrait démissionner pour protester ! ;-)
Résultat des courses : me voilà devenu téléspectateur presque lambda ! C'est d'autant plus paradoxal que nous n'avons pas de téléviseur et que nous regardons surtout des DVD ou parfois des choses en replay sur l'ordi de façon fort peu pratique, même avec la fibre installée récemment. Ca s'arrête, ça mouline pour charger, vous connaissez peut-être ! C'est l'avenir, paraît-il !
Alors oui, puisque ce sera mieux hier, voilà la première partie de notre récolte de la semaine :
Un documentaire de 115 minutes pour redécouvrir le grand-oncle Charles ! Je n'ai que six ou sept chansons de lui dans ma guitare et je crois, après avoir vu ce film, que je vais emprunter l'intégrale n° 1 Charles et Johnny aux Champs libres et surtout que je vais ajouter celles-ci à mon "répertoire inutile" :
Tout est au duc La route enchantée Un rien me fait chanter Monsieur, vous oubliez votre cheval ! Que reste-t-il de nos amours ? Moi j'aime le music-hall Douce France Boum (en anglais) L'âme des poètes Nationale 7 Il y avait des arbres La famille musicienne L'épicière
Surtout j'ai encore deux concerts à visionner qui distillent un espoir et une pêche formidables : on peut devenir octogénaire et rester sportivement joyeux ! Merci pour tout, ô, grand Charles !
L'air de rien, même pour écrire ces somptueuses bêtises qu'on appelle des krapoveries, il faut passer du temps à se documenter. Heureusement, ça n'a rien de désagréable, bien au contraire.
Merci à Dame Amélie et à Dame Dominique Paulvé et bien sûr à madame Wikipe
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.