Rosemary Standley & Dom La Nena au cloître du musée Jean-Lurçat à Angers
Ce duo est toujours aussi terriblement enchanteur et, ici, il est admirablement filmé.
Merci amis angevins ! Grâce à vous deux anges vinrent cette semaine enchanter nos oreilles et nos yeux.
LE PARTI PRIS DU KLAXON
A mi-chemin de la poire et du fromage, la langue française a «klaxon», mot qui claque et qui sonne et qui rapporte au moins 24 points au jeu de Scrabble.
Agencé de façon qu’il se fixe au guidon du vélo de l’enfant comme on fait d’une sonnette, il n’a pas fait d’émules dans le monde animal. Ainsi nous reste-t-il des serpents à sonnettes mais aucun reptile, même subrepticement, n’a muté au point d’être appelé « serpent à klaxon ».
A tous les coins de rues je me pose la question : pourquoi dans l’expression «entre la poire et le fromage» a-t-on choisi la poire plutôt que l’ananas ou la pomme ? Je ne sais, ça reste un clystère.
Dans une automobile, autrefois actionné par appui sur une tige à droite du volant il est aujourd’hui intégré à celui-ci et actionné avec la paume paume paume paume de la main. Le klaxon fait toujours sursauter le compositeur presque sourd dont le destin n’est pas de mourir, composant symphonie, sur un passage ardu et clouté, écrasé par un nain siphonné au volant d’un camion. Ce serait par trop, comme la mort de Coluche et la sixième de Tchaïkovski, pathétique.
Le klaxon !
Actionné en saccades et en signe de joie malgré l’interdiction municipale lors des mariages gays ou hétérosexuels il prouve que la sexualité n’a absolument rien à voir avec l’intelligence. « Quand on est con on est con » a dit Brassens et encore plus quand on a décidé de l’être ou de jouer au.
En ce sens on comprend mieux ici la présence du fromage dans l’expression du début. Le klaxon relevant quelque peu des farces et attrapes ne peut que s’associer… au camembert à musique.
Quod erat demonstrandum… de Vire !
Place à celle-ci (la musique, pas l’andouille… quoique…) !
Réalisé pour le Défi du samedi n° 659 d'après cette consigne : klaxon.
MINES D'OR MUSICALES
Depuis que j'ai mis le nez dans les chansons du grand-père B. j'explore la toile à la recherche de partitions ou de fichiers audios de chansons d'il y a deux siècles, enfin d'il y a cent quarante ou cent cinquante ans. On n'imagine pas, si on ne devient pas soi-même une espèce d'historien de la chansonnette, les ressources gratuites qui sont à notre disposition... sans qu'on le sache !
Ainsi de ce Connecticut college à New London, dans l'état du même nom, aux U.S.A. qui met à disposition dix neuf pages pleines de partitions de chansons en anglais ou dans d'autres langues de 1926 à 1785.
C'est ici : https://digitalcommons.conncoll.edu/sheetmusic/index.html
Ca va de Mozart à Georges Auric en passant par Lucien Boyer !
Ainsi de cette chaîne Youtube de M. David Silvestre où l'on trouve, sous forme de diaporamas chantés, plus de mille cinq cents disques du début du XXe siècle aux années 1960 !
J'en extrais deux pépites qui m'ont bien parlé :
1) Le "Tout est au duc" de Charles Trénet dans la version de Marie Bizet, une chanson qui devrait prochainement venir faire un tour dans ma guitare !
2) Une chanson de Bernard Dimey et d'Henri Salvador, dans le genre gaillard du chansonnier de Montmartre, dont j'avais oublié que je possédais moi aussi une version en vinyle. Elle est interprétée par Renée Passeur et s'intitule "Tout ça reste entre nous" :
Puisqu'on n'a pas le droit de voir des gens qui habitent à dix kilomètres, on a au moins de quoi écouter de la musique pour un bon bout de temps ! Peut-être à ce moment-là auront-ils rouvert les maisons... de culture !
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (3)
La passerelle qui joint le parc de Cleunay à La Prévalaye (espace boisé, jardins ouvriers, champs utilisés pour la Fête du cheval et de l'âne au mois de septembre des années sans covid, chemins pour piétons et cyclistes, stades d'entraînement du Stade rennais Football-Club dont on va reparler tout de suite).
Conseil aux acrophobes qui doivent l'emprunter :
bouchez vos oreilles, regardez vos chaussures et pressez le pas !
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (4)
Si cet oiseau dynamiteur vous plaît, allez faire un tour ici !
Bon voilà le loup ! reste plus que le renard et la belette ! ;-)
Où suis-je ? Au village !
Prisonnier d'un cercle du dix kilomètres de rayon !
Eh les djeunns ! Qui vous a demandé d'aller sniffer là-haut sur la colline ?
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (5)
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (6)
Encore un immeuble façon burqa !
Cette fois-ci, c'est un parking.
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (1)
[...] Mais je me demande aussi quelles sont les intentions de Joe Krapov dans son exploration de la périphérie de Rennes. J’ai cherché un renard et une belette mais en vain. Il y a, certes, une hermine mais ce paysage est assez désolant…
Lazuli Biloba, chez L'Adrienne, le 13 avril 2021
Il n'y a pas d'intention dans le tourisme expérimental. C'est juste une agitation vaine comme une autre. Cela peut s'inscrire dans une démarche pérecquienne de tentative d'épuisement d'un lieu nommé Rennes ou prendre la suite de "Rennes ville invisible" du Théâtre de l'Arpenteur, projet auquel j'ai également participé.
C'est peut-être tout simplement l'application des recommandation d'un cardiologue (Tout va très bien pour vous ! Continuez de faire de la randonnée !) et des consignes gouvernementales du moment (ne vous éloignez pas de plus de dix kilomètres de votre domicile et rentrez chez vous avant 19 heures !).
On pourrait faire, des photos de ces lieux, un pamphlet politique énervé sur la France moche. Je crois que cela a été fait, qu'on m'a offert ce livre-là et que je ne l'ai pas gardé.
La réponse la plus simple est peut-être : il fait beau, je marche et je m'amuse bien ! Si je rencontre un renard, une belette, un loup ou un membre des Tri Yann, promis, je les photographie (même si pour le dernier cas, ça c'est fait !) ! ;-)
On pourrait dire aussi que je pars collecter du vocabulaire que je balancerai ensuite à l'Atelier d'écrioture de Villejean pour un logorallye d'enfer ! Comment faire cohabiter, Calypso, hémisphère Sud et sagesse dans un même texte ?
La Randonnée périphérique rennaise. 2, De la porte de Cleunay à la porte de Saint-Nazaire, le 7 avril 2021 (2)
Ce que j'ai photographié ci-dessous est le mur peint sur la façade du magasin Biocoop Scarabée de Cleunay. Aux dernières nouvelles il va s'installer une épicerie de la même famille juste en face de notre logis. Marina B. n'aura qu'à traverser la rue pour s'approvisionner en algues (cet aliment-là, désolé, pour moi c'est beurk !) et me permettre de me gaver de noix de cajou et de mélange tibétain (uniquement à l'apéro du week-end, hein !).
JOE KRAPOV CHERCHEUR ?
- Joe Krapov, il semble que vous ne soyez plus d'une grand régularité dans l'alimentation de votre blog "http://krapoveries.canal.com" ?
- C'est que j'ai repris le boulot, Toto ! Depuis lundi dernier je suis devenu chercheur en chansonnettologie à l'Université de Saint-Brieuc-les-choux !
- C'est nouveau ? Ça vient de sortir ?
- Non. J'avais commencé ce travail de recherches il y a quelques années et puis j'avais laissé dormir la chose dans un fichier .doc.
- Quel est votre domaine de recherche ?
- Un domaine familial et militaire ! Je m'intéresse au carnet de chansons du 71e Régiment d'Infanterie de Saint-Brieuc qui fut tenu de 1895 à 1898 par un nommé Francis B. qui n'est personne d'autre que l'arrière-grand-père de Marina Bourgeoizovna.
- Quelle est l'ampleur de la tâche ?
- Le cahier contient 73 chansons manuscrites avec juste les titres et les paroles. L'objectif est de retrouver une version imprimée du texte, une version audio de la chanson ou à défaut une partition qu'il m'incombera plus tard de déchiffrer et d'interpréter moi-même. Je n'ai peur de rien !
- Pourquoi dites-vous ça ?
- Parce qu'il y a de tout dans ce répertoire ! Du graveleux, du patriotique, du lyrique, du religieux, du revanchard. On est pile-poil entre les deux premières guerres avec les Prussiens et ce sont aussi les débuts du café-concert, du music-hall.
- Votre travail avance bien ?
- On peut dire que je suis rendu à la moitié. Madame Beuneufeu, mon ancienne mère nourricière me facilite la besogne. Elle a tout catalogué et a numérisé des partitions sur Gallica. Toutes ces chansons ont été publiées sous forme de petits formats de 4 pages avec une image sur la première, la partition et les paroles à l'intérieur et éventuellement sur la quatrième. Je trouve des images chez Monsieur Hal que j'ai côtoyé autrefois dans un certain sous-sol, pardon, un rez-de-jardin rennais, des diaporamas musicaux chez M. Youtube et des extraits en mp3 chez M. Pierre Valray de Radio Bleue.
- Un dernier commentaire ?
- Mon commanditaire, le professeur Bourgeoizov, a trouvé mon travail formidable. Dans le même temps je continue, l'après-midi, ma randonnée périphérique rennaise. Je prends vraiment mon pied ! Je ne sais pas si je ne ferai pas bibliothécaire comme boulot quand je serai grand ! Le seul souci... c'est que je me réveille à sept heures désormais le matin, comme si... je devais me lever pour aller au travail !
- On peut voir vos travaux d'art et de tri de bazar ?
- Bien sûr, c'est ici : Chez Francis ! Tiens, deux exemples pour la route !