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Mots et images de Joe Krapov

26 novembre 2013

Un soir à la Flèche (Sarthe) le 6 juillet 2013 (4)

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Images idylliques qui rappellent un séjour assez long et assez agréable que nous fîmes dans le secteur !

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25 novembre 2013

Les méduses dansent souvent avec la lune par la Cabane aux Affranchis de La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (1)

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Déclamation de poèmes par Mlle Coccinelle ?

25 novembre 2013

Les méduses dansent souvent avec la lune par la Cabane aux Affranchis de La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (2)

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Ton amour est parti avec le loup dans les grottes de Rocamadour ?

25 novembre 2013

Les méduses dansent souvent avec la lune par la Cabane aux Affranchis de La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (3)

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L'abominable femme des neiges ?

25 novembre 2013

Les méduses dansent souvent avec la lune par la Cabane aux Affranchis de La Flèche (Sarthe) le 7 juillet 2013 (4)

 

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A La Flèche, même dans les spectacles que l'on goûte moins il y a toujours de quoi repartir le coeur plus léger !

Mais si vous aimez plus que moi la danse, n'hésitez pas à visiter la Cabane ci-dessous !


 

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24 novembre 2013

Rue des Portes mordelaises à Rennes le 23 novembre 2013 (1)

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Mais alors ??? Rennes serait en Bretagne ? ;-)

24 novembre 2013

Rue des Portes mordelaises à Rennes le 23 novembre 2013 (2)

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Dark moule of the side ? ;-)

24 novembre 2013

Rue Nationale à Rennes le 23 novembre 2013

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Dans mon héritage culturel, ce sont les bas qui sont bleus, pas les livres !

24 novembre 2013

QUAND ON BRISE LA GLACE

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 Quand on brise la glace à l’heure de l’apéro on entend CRAC on entend KLING et on entend TCHIN ! Mais on entend d’abord le PLOP du caoutchouc du réfrigérateur puis le CLAC de la porte du freezer et le VROM VROM du bac à glaçons qui traîne pour sortir, s’accrochant à la banquise ou s’accolant au sac plastique des petits pois ou au carton des petits-pois-sons panés.

S’il y a bien dans nos logis une image du luxe que nous envient les gens du Sud, bien souvent noirs, c’est celle de ce gros monstre blanc à l’extérieur comme à l’intérieur qui contient le produit de notre chasse, de notre pêche, l’huile de foie de morue ou la graisse de phoque dont notre corps a besoin pour dire « Fuck ! ». Le réfrigérateur ! Le Frigidaire ! Le congélateur !

Se peut-il aujourd’hui qu’on puisse aller chercher dans ses profonds tréfonds le vocable à dégeler et le mot qui, con, fond ? Pardon : le vocable à dégelées et le mot qui confond ? Ferons-nous le pari qu’en ses blanches entrailles on trouve de quoi alimenter notre pyromanie ? Prenons le risque ! Faisons appel à nos mémoires. Allons racler dans le râblé, Rabelais ! Allez, Pantagruel à deux mains, mon cousin et creuse, cimente, maçonne !

Extrayons tout d’abord de l’océan de boustifaille la boîte de rillettes de thon. « On nous prend pour des quiches ! » s’exclament les lardons. « On nous prend pour des thons ! » s’exclament les routiers qui ont de la rillette sous les bras et un klaxon deux tons pour montrer que le transporteur de porcs tique au portique Ecotaxe.

Puis brandissons le surimi comme un étendard orange et blanc ! Celui-là vient du Japon pour dire sa colère contre Fukushima. Pour éviter la catastrophe il eût mieux valu certes que la citoyenneté surimisçât un peu plus dans l’impudence des technocrates et l’incurie Pierre et Marie des politiques.

Pour réchauffer l’ambiance, convoquons le chorizo. Dégelons ce vocable espagnol, pimentons la conversation qui ne manquait déjà pas de sel. Mais comme tout bâton merdeux celui-là est une arme à double tranchant et je le vois plutôt servir au pouvoir en place, aux technocrates du libre-échange, qu’ils aient ou non leur rond de serviette à l’Europe. Je les imagine très bien nous servant, les collets montés, les collets austères du « Il faut mettre un chorizoterme à la gabegie des déficits ! ». « Oxymore aux vaches ! » répondit l’Espagnol féru de corrida !

Qu’avons-nous encore qui nous revigore en venant du froid ? Dans sa petite boîte jaune, il y a bien Youri Margarine, l’homme idéal pour les révolutions. Dans le bac à légumes les betteraves sont rouges, les carottes promettent qu’elles ne seront pas cuites de sitôt et les poireaux gueulent à tue-tête qu’ils n’attendront pas bien longtemps avant de crier Poireau sur le baudet ! D’ailleurs, ils appuient déjà sur les champignons.

Il y a aussi suffisamment, à droite, de moutarde pour qu’elle vous monte au nez, de mayonnaise pour que tous les problèmes y montent et de vinaigrette pour que la moindre situation y tourne. Mais le bocal de cornichons sème le doute. Ne nous prévient-il pas contre le Panurgisme ? Serrés en rangs d’oignons dans la manif comme eux dans le bocal, on fait masse mais on fait masse ! L’individu marche mais le courant ne passe plus, tout est confus, on a du mal à s’en sortir et on se doute bien qu’on ne fait qu’accompagner le plat de résistance, la viande du despote au feu, le roi de l’entrefilet mignon, le lièvre qui court deux pogroms à la fois, le manipulateur boosté caché, le stratège qui va nous rôtiboiser.

Alors on touche le fond, on voit bien qu’on nous embobine, qu’on nous promène, qu’on nous embouteille. Dans « jus d’orange » il y a « Dors, ange ». Dans le vin blanc il y a plus de « vain d’espérer » que de « vindicatif ». Le dégel de la situation de crise est bien le muscadet de leurs soucis. Nous voici bel et bien muselés ô Muse-lait dont le sein doux est interdit pour cause de cholestérol et de mises en garde contre les graisses animales.

Je ne sais pas, au bout du compte, s’il est sérieux d’espérer, comme dans le « Quart livre » de François Rabelais, que les mots se dégèleront un jour. Une seule chose est sûre c’est qu’à tenir si longtemps, même en pensée, la porte du frigo ouverte, quelqu’un dira bientôt, sur un ton acerbe ou pas, que l’on chauffe les mouettes. Mais c’est ça aussi, le luxe.

Pourtant, nous-mêmes, ayant trouvé ou pas, nous sortirons le visage du freezer avec, en son milieu, - l’eusses-tu cru, bonne pâte de Panurge ? – non pas un bonnet rouge mais… un beau nez rouge !

« Ils ont des chapeaux ronds
Vive la Bretagne
Ils ont des bonnets rouges
Vive le monde qui bouge ! »

Allez, tant qu’à faire de trinquer, levons nos verres ! Tchin quand même !

 

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Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le 19 novembre 2012 à partir de la consigne suivante : lecture du chapitre 56 du Qaurt livre de François Rabelais dans le quel il est question de paroles gelées qui éclatent mystérieusement lors de la décongélation.


Trouvailles et visionnages

Le réfrigérateur de l'INA, il faudrait ne jamais l'ouvrir ! On trouve de ces trucs, dedans ! C'en est au point que l'intégration de la vidéo suivante sur un site web en a été désactivée sur demande ! Enfin, j'ai bien ri quand même, même avec les bras tombés !

http://www.youtube.com/watch?v=UKrCmF6yiSg

 

24 novembre 2013

Traversée de Rennes avant huit heures du matin le 19 novembre 2013 (1)

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Quelquefois je tombe du lit ! Alors je vais faire un tour, histoire de changer d'horizon !

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