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Mots et images de Joe Krapov

1 février 2023

Ce que l'on pouvait lire à Rennes le 1er février 2023

Au lendemain de la manifestation contre la réforme repoussant l'âge de départ en retraite à 64 ans, quelques affiches et slogans dans l'air du temps.

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31 janvier 2023

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-18 DU 31 JANVIER 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Les Incipit d’Emma

 

Choisissez un des incipit ci-dessous pour débuter votre texte et insérez-y au moins trois des mots suivants :

irrationnel – hurluberlu – galipette – farandole – élixir – dodécasyllabe – colloque – youpi ! - torticolis – quiproquo – œuf – manifestation – jachère – lubie – illusion – fulgurance – diapason – colocataire – baratin - vampire – robot – polochon -ogre – nomade – galimatias – fourre-tout – dyslexie – baston - zoulou

***

Ce sont les lapins qui ont été étonnés !

L’année passée, le 22 mars au soir, il m’est arrivé quelque chose d’extrêmement singulier.

Enfin, me voilà rentré après deux semaines d’absence.

Jamais je ne m’habituerai au printemps.

Il était une fois un marchand de coqs qui aimait bien sa femme.

La voix féminine tombe du haut-parleur, légère et prometteuse comme un voile de mariée.

La Première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide.

Il y a bien longtemps, dans la bonne ville de S., vivaient une vieille femme nommée Hilda et son chat qu’elle appelait « le chat ».

Vos parents vous mettent au monde, c’est à dire qu’ils vous mettent dans la morale et tout le temps que vous demeurez dans ce tombeau préliminaire, vous êtes bien aimé d’eux.

Vendredi soir j’étais invité à une soirée chez un collègue de travail.

Comment où et quand tout ceci-a-t-il commencé ?

Ce qu’on appelle pessimisme n’est rien d ‘autre que l’art de vivre, l’art de goûter la saveur amère de tout ce qui est.

AEV 2223-18 consigne Incipit 

Vous pouvez également cliquer sur cette image pour voir d'autres incipit et les utiliser s'ils vous inspirent plus.

Ce jeu nous est proposé par notre amie Emma qui tient le blog http://eperluette.over-blog.com/-31 et dont le travail photographique, pictural et vidéographique est toujours admirable. Prenez le temps de le savourer ici et ici et ici.

30 janvier 2023

Scène ouverte aux Références électriques le 28 janvier 2023

Au cours du repas que nous avons pris sur place à l'issue de cette scène ouverte nous avons parlé avec nos voisins de table du café L'Amarillys et de celui des Champs libres qui fonctionnaient sur ce même modèle de cercle des poètes disparus-réapparus ou de café-slam. Je suis bien content d'avoir retrouvé cette formule-là aux Références électriques.

Je suis bien conscient que d'en ramener une vingtaine de photographies ne rend pas compte de l'ambiance, de la qualité de l'écoute, de la drôlerie - ou pas - des intervenant·e·s, de leur faculté d'instaurer un silence et un échange avec la salle, toujours très captivée. C'est pareil avec les concerts et j'ai souvenir, ayant été nourri jadis aussi à la lecture de "Rock & folk" et "Best", que deux ou trois photos de guitaristes à cheveux longs et le récit d'un journaliste ne peuvent restituer la richesse d'un concert. Mais, comme disait François Morel à l'époque où il n'était pas encore le VRP multicarte officiel de la "culture France-Inter" - on l'aime bien quand même, l'ancien Deschiens ! - "C'est mieux que rien" !

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29 janvier 2023

CARMAGNOLE ET CASTAGNETTES

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais... on est toujours pris à contrepied ! Hier par exemple j'emmène au café "Les Références électriques", pour une scène ouverte, des textes  de 2006-2010 que j'avais déjà, à l'époque, déclamés au Café-slam des Champs libres. Je me régale à les relire en me disant que je suis quand même un sacré maboul d'avoir pondu des choses comme ça.

J'ai donc lu devant un public étonné un pastiche de Francis Ponge publié sur le Défi du samedi en juillet 2011 et intitulé "La Table" et un autre poème plus philosophico-nostalgique avec uniquement des rimes en "ole" et "ette". Comme il n'est pas daté et que je ne sais plus où je l'ai publié je mène ce jour une recherche chez M. Google et... je fais chou blanc.

Je pose l'interrogation dans mon disque dur, sur le répertoire "écriture", et je découvre qu'il s'agit d'un texte déposé sur les Impromptus littéraires en décembre 2012. Comme je souhaite retrouver la consigne d'où il est issu, je pars à la recherche des Impromptus et je découvre - sauf erreur et en toute horreur - que toute la partie avant 2014 a disparu de la toile !

Bravo ! Jolie conception de l'histoire littéraire, ou joli respect des traditions : "Votre site est mort ? On l'enterre !". Merci les hébergeurs !

Du coup j'ai sauvegardé les consignes d'écriture de 2014 à 2019 des Impromptus ainsi que les textes mis en forme et illustrés que j'avais déposés là.

Il va falloir que je me préoccupe sérieusement de jouer à l'éditeur-biographe pour transmettre à qui de droit une édition décente et complète, de type "La Pléiade", de mes krapoveries ! A nous, les notes de bas de page !

En attendant voici le texte déclamé :

Joe Krapov – LA TOUR (CARMAGNOLE ET CASTAGNETTES)

1
230129 Nanar et jujubeSous la tour, avec les fillettes,
Nous dansions d’amples farandoles.
Comme elles étaient mignonnettes
On faisait beaucoup les marioles.

Il y avait Maud, Manon, Lisette…
Elles aimaient nos cabrioles.
C’était le temps des pirouettes
Et de la fête de l’école.

C’était il y a belle lurette,
Colle-gommette et courses folles.
Avec Nanar, Jujube et Piette,
Gai-Luron, joyeux, caracole.

2
230129 Mobylette-la-nostalgie-plein-potSous la tour – tournez, mobylettes ! –
Elles dérapaient, les chignoles !
Sous les yeux émus des minettes
On était les rois du pétrole.

On n’échangeait plus les sucettes,
On n’effeuillait plus les corolles.
On fumait parfois en cachette
Tels Ribouldingue et Croquignol.

C’était l’époque des torgnoles,
Nos pères tenaient la baguette.
Fallait pas perdre la boussole
Sinon terminée l’amusette !

3
230129 brignoles-place-caramySous la tour avec Henriette
Ou quelquefois avec Nicole
On allait pour conter fleurette
Faire parader nos bagnoles.

- Viens faire un tour sur ma banquette !
On peut aller jusqu’à Brignoles ! »
Elles chantaient, les midinettes
Les gais refrains de nos idoles.

C’était le temps des amourettes,
L’époque où les bouches se collent
Et les boutons de nos braguettes
Sautaient comme l’extrasystole.

4
230129 Super-MarioSous la tour la lune replète
Dispense une bien faible obole.
En fait on s’aime à l’aveuglette,
Entre deux caresses on rigole.

Cocorico les galipettes !
Et vas-y qu’on se carambole
A s’en faire péter l’épithète !
Ce ne sont pas des fariboles.

Et puis un beau jour on convole.
Plus tard l’Amour devient pip’lette
Et nous, pitoyables guignols,
Des Super Mario d’opérette !

5
230129 RaymondSous la tour, triste marionnette,
Un papy moustachu somnole.
Tout est poivre et sel sur sa tête
Mais, s’il est bourré de pistoles,

Harpagon n’est plus à la fête !
Où est le temps du rock’n’roll,
Quand on faisait tourner Paulette
Ou Rose par-dessus l’épaule ?

Elles sont décillées, les mirettes,
Evaporées, les fumerolles :
La tour n’était qu’une gloriette
Et nos exploits… de la gloriole !

28 janvier 2023

LES BONNES LECTURES DE L'ONCLE JOE : "Le Carnet de bal" de Chris Toul

DDS 752 les-7-boules-de-cristal-fr

Il n’y a pas plus irrationnel que le trouillomètre à zéro. Surtout quand ce qui provoque votre peur n’existe pas ou est issu de l’imagination d’un ou d’une autre.

De Mary Shelley à Bram Stoker, de Frankenstein à Dracula, tous les trafics inimaginables et pourtant imaginés autour de la mort – vampires, zombis, loups-garous, Jean-Pierre Chevènement, etc. - ne m’ont jamais vraiment beaucoup attiré. J’ai préféré me limiter, comme bon nombre de gamins nés après 1948 à cette effrayante momie d’un roi Inca nommé Rascar Capac, à l’histoire de la malédiction des archéologues et journalistes qui ont pillé sa tombe.

C’est – encore et toujours ? - une histoire belge, écrite et dessinée par Georges Rémi dit Hergé et qui a pour titre « Les Sept boules de cristal ». C’est une aventure de Tintin et Milou. De l’irrationnel, il y en a à revendre dans cet album. Il y a une voyante qui prédit à Madame Clairmont que son mari va avoir de graves problèmes et effectivement il est une des victimes de la liste. D’après le professeur Bergamotte, tout ce qui arrive était annoncé sous forme d’un message prémonitoire dans la sépulture explorée.

A heures fixes, les savants mis en léthargie après avoir respiré le contenu d’une boule de cristal se réveillent et protestent contre des tortures qu’on leur infligerait. Mais je m’arrête ici. Soit vous l’avez lu, soit vous irez le lire ainsi que « Le Temple du soleil » qui lui fait suite et dans lequel on explique tout. Avec quelques invraisemblances qu’on pardonne volontiers.

Ce qui est irrationnel aussi c’est que j’oublie toujours ce deuxième tome et que ma mémoire reste donc accrochée aux mystères du premier, à cette scène en couverture d’une boule de foudre entrée dans un appartement, faisant léviter le professeur Tournesol dans son fauteuil au-dessus de la table du séjour et finissant sa course dans la vitrine de la momie qui se désintègre. Plus tard Rascar Capac réapparaît dans la chambre de Tintin, entre par la fenêtre et projette sur lui une boule de cristal. Mais c’est un cauchemar.

Rascar Capac bouscule Tintin

Un cauchemar de papier dont on se remet très vite - ou pas. Soixante-dix ans après sa parution est-ce que ça peut encore faire peur aux enfants d’aujourd’hui, une telle bande dessinée ? Le plus irrationnel de nos jours - et ça, ça fout la trouille à leurs parents - c’est que les vieilles momies sont bien vivantes, qu’elles s’accrochent au pouvoir en usant de tous les coups, y compris les pas permis, y compris les coups d’état, y compris les guerres pour faire le malheur de l’humanité et accroître leur propre trésor. Vite, vite, un tombeau pour elles ! Ou, à tout le moins, une boule de foudre !

***

Si vous êtes sages et si l’oncle Walrus nous sort « jujube » de son dico la semaine prochaine, je vous parlerai dans une prochaine causerie de Juliette Gréco et de « Belphégor » !


Ecrit pour le Défi du samedi n° 752 d'après cette consigne : irrationnel.

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27 janvier 2023

Des Graffs route de Sainte-Foix à Rennes le 15 janvier 2023 (1)

Parfois je vais marcher sur un petit circuit de cinq kilomètres qui me mène de Moulin-du-Comte à la route de Sainte-Foix en passant par la Fosse Piteux. En fait j'emprunte le chemin de la Prévalaye et à l'endroit indiqué par M. Google Maps ou il devient la route de Sainte-Foix J'entre à gauche dans ce qui ressemble à une grande cour privée. Il y a des habitations à droite et à gauche un long mur couvert de graffs puis un grand garage et un grand pré qui va buter sur le mur du chemin de halage où d'autres graffs m'attendent. Voici ma dernière moisson.

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26 janvier 2023

LIEUX AIMÉS ET LIEUX DÉTESTÉS

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais je suis quand même bien étonné par la façon dont la fiction, la musique, la culture tiennent une si grande place dans mon rapport au monde.

Dans la troisième partie du questionnaire notamment, à propos des lieux que j’aimerais visiter, le désir de voyage est justifié par une curiosité littéraire ou cinéphilique.

AEV 2223-17 espace-albert-dubout-musee

Palavas-les-Flots, par exemple. Il y a peu encore, j’ignorais la situation géographique de cette cité balnéaire sur la carte de France. Si je m’y rends un jour, ce sera pour voir le musée consacré à Dubout et surtout pour photographier les lampadaires « rafistolés » réalisés d’après les dessins de cet illustrateur très actif dans les années 1930 à 1970. De même que les talons aiguilles et les aspirateurs associés sont très genrés, le style de dessin de Dubout, dont j’ignore le prénom - Albert, nous souffle Maryvonne - est passable aujourd’hui des foudres du mouvement #MeToo. C’est qu’on n’illustre plus impunément de nos jours le marquis de Sade, François Rabelais, le Kama sûtra et San Antonio de même que la caricature de grosses dames mariées à de tout petits messieurs est devenue taboue. Dubout, tabou, mets les bouts ! Si ce musée existe encore et si l’idée me vient de retourner à Sète, d’aller sur les traces de Charles Trénet à Narbonne et de pousser jusqu’à Palavas, j’irai le voir, ce château bâti sur les flots !

AEV 2223-17 JK Dubout 02

Sainte-Sévère-sur-Indre ne dit rien à personne mais doit sa célébrité à un film intitulé « Jour de fête ». C’est le village dans lequel Jacques Tati s’est déguisé en facteur de légende. Il n’y a certainement pas grand-chose à voir à Sainte-Sévère. Une place de village, une route, un pont ? Peut-être trois photos du film dans le hall de la mairie ? Un bistrot du coin ? Y a-t-il une gare seulement ? Une librairie ? Un hôtel restaurant ? A part « Le Défi du samedi » je ne vois pas quel journal serait assez fou pour envoyer Isaure Chassériau qui a troqué récemment le rose pour une garde-robe signée René Magritte mener l’enquête là-bas. Ce qui serait drôle c’est qu’elle y allât avec un grand sac Tati rose emprunté à Jack Palmer !

 

AEV 2223-17 HonfleurHonfleur c’est culturel. C’est la ville dans laquelle sont nés Erik Satie et Alphonse Allais. Il y a un tout petit musée au-dessus de la pharmacie paternelle dans laquelle on expose le crâne de Voltaire enfant et plein d’autres farces de l’oncle Alphonse, inventeur du café lyophilisé et de la peinture monochrome avant Malevitch même. Voir son « Combat de nègres dans une cave pendant la nuit » mais il ne faut plus utiliser ce vocable non plus depuis que l’on a rebaptisé le plus célèbre des romans d’Agatha Christie « Ils étaient dix ». Honfleur mérite sans doute qu’on y séjourne plusieurs nuitées, qu’on écoute les gymnopédies en faisant de l’exercice sur le port et qu’on visite, déguisé en légionnaire, le musée Eugène Boudin, admirable peintre de nuages normands.

 

AEV 2223-17 JK - Le Prisonnier 2

Je ne m’étendrai pas sur Portmeirion, un village-musée au pays de Galles qui a été utilisé pour servir de cadre au feuilleton britannique « Le Prisonnier » de Patrick McGohan. On perçoit très bien d’après mes références datées que je ne suis pas un perdreau de l’année et d’avouer son âge n’est plus très en cour non plus à notre époque jeuniste où ne sont intéressants que les Youtubeurs, les Tiktokeurs, les comploteurs, les influenceurs , les politiqueurs-emmerdeurs de travailleurs et ta sœur qui bat le beurre.

Mais ai-je vraiment envie d’aller à Portmeirion ? Un collègue qui a fait le voyage autrefois m’a confié que l’endroit était bizarre, propice à des mésaventures. A savoir si, une fois rendu là, on ne m’y retiendrait pas prisonnier, affublé d’un badge et d’un numéro, avec l’impossibilité de regagner mon domicile où je me trouve si bien ces derniers temps que j’arrive même à y faire de vraies grasses matinées ? Je vais peut-être juste regarder une fois de plus les dix-sept épisodes de cette série des années 60 en dévédé sur mon ordinateur.

***

Comment ? Il est déjà 19 h 49 ?  Alors comme ça je n’aurai même pas le temps d’expliquer mes rejets de destinations diverses par… l’absence de culture, de possibilité de rêver et la peur viscérale que ne soit mis un terme, accidentellement à mes curiosités enthousiastes de prolo-intello bon vivant ?

C’est pourtant bien le cas à Mourmelon-le-Grand, une ville de casernement en Marne où j’ai passé un an. Imaginez une rue, vingt-trois bistrots, des jeunes gens de vingt ans qu’on utilise un an durant pour qu’ils deviennent des hommes du rang, d’un seul rang, d’une seule tête, alignement Rogntudju ! On appelait ça le sévice militaire, je crois. Ou service mais c’était moins drôle qu’au tennis. Dans cet univers militaire j’ai quand même survécu. Je ne conserve de ce séjour que quelques photographies de jeunes gens idiots, basiques, plus ou moins alcoolos, et le souvenir d’avoir meublé les temps perdus en compagnie d’un guitariste normand quasi-mutique et d’un joueur d’échecs bordelais, musicien lui aussi et œnologue à l’occasion.

AEV 2223-17 Objectif Lune 2

Tant pis ! Vous ne saurez rien de l’austérité du chant grégorien entendu dans l’abbaye de Solesmes, de la laideur constatée et de la dangerosité imaginée de l’EPR de Flamanville où nous nous égarâmes en cherchant le point de départ d’une randonnée. Vous n’imaginerez pas l’estimable opéra de Rennes où je ne vais plus, de peur de me retrouver à nouveau dans une loge du dernier étage avec vue plongeante sur le vide et le sommet du crâne de Yannick Jaulin : une situation insupportable pour un acrophobe.

Du coup, pour me voir monter dans la fusée d’Objectif Lune, désolé, vous ferez Tintin !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 24 janvier 2023

d'après la consigne AEV 2223-17 ci-dessous

25 janvier 2023

DIX POINTS DE NON-RETOUR ET NON-ALLER ET CINQ VOYAGES POSSIBLES

AEV 2223-17 Objectif Lune

Pas très envie d'aller :

- à Tchernobyl ;
- à Mexico ;
- à San Francisco ;
- Sur le pont du paquebot Titanic ;
- Dans la fusée d'Objectif Lune.


Pas envie non plus de retourner :

- A Mourmelon-le-Grand passer un an dans une caserne ;
- M'égarer à l'entrée des installations de l'EPR de Flamanville ;
- A l'abbaye de Solesmes un soir où on y donne un concert de chant grégorien ;
- A l'opéra de Rennes dans une loge tout en haut au premier rang avec vue plongeante sur le vide ;
- Au huitième étage de la tour, 2, rue Saint-Exupéry à 72300 Sablé-sur-Sarthe.


Par contre il se pourrait que j'aille un jour :

- à Palavas-les-Flots ;
- à Sainte-Sévère-sur-Indre ;
- à Colmar ;
- à Honfleur ;
- à Portmeirion (pays de Galles).

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 24 janvier 2022

d'après la consigne 2223-17 ci-dessous

25 janvier 2023

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-17 DU 24 JANVIER 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Lieux aimés ou détestés

 

Lister cinq lieux ou endroits du monde réel ou évoqués dans des fictions (cinéma, livres, BD...)

- où vous n’êtes jamais allé·e et ne désirez absolument pas aller ;

- où vous êtes déjà allé·e et où vous n’avez aucune intention de retourner ;

- où vous n’êtes jamais allé·e et où vous iriez bien volontiers.

 
Cela vous fait quinze possibilités de textes à développer ou à assembler comme bon vous semble.

AEV 2223-17 Venise

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