Mots et images de Joe Krapov

Un parcours de jogging idéal dans une ville décidément (ou délicieusement) rose !

Il suffit de passer le pont et tu rejoins le port de l'embouchure. De là, par le canal de Brienne, tu rejoins la Garonne ou sinon, en poursuivant par le canal du Midi,  tu sors de la ville.

Je m'aperçois après coup seulement que cette escapade à Toulouse s'inscrit dans un vieux projet personnel intitulé "Apologie des villes d'eaux" !

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

26 avril 2016

Table de

A la table de négociation, me voilà encore une fois dans le camp de ceux qui disent « non ». Calmement mais fermement. Satané scorpion !

A la table de la cuisine j’en discute avec Marina B. Bien qu’elle ne soit pas concernée par cette affaire de fusion d’associations, elle s’énerve deux fois plus que moi de ces histoires de pouvoirs et de discussions qui traînent sans que personne ne tranche !

Tout cela devient très futile quand,  à ma table de travail, je m’ébahis, après coup, des beautés de Toulouse et du monde.

La météo du dimanche annonçait du très beau temps : il a été superbe. Nous avons effectué un long circuit à pied (20 kilomètres) vers les parcs et jardins, allant du Nord au Sud en longeant le canal du Midi et la Garonne. 

Nous avons visité deux fois ce jardin japonais. Le samedi il était envahi de lycéens à radios "hurlantes".
Le lendemain il y avait encore autant de monde dont un téléphoneur russe qui est resté dix bonnes minutes sur le pont.
Le mot sérénité ne doit pas avoir le même sens à Toulouse qu'à Rennes !

- Le petit pont de bois du jardin japonais...
Quand est-il photographiable vide d'occupants ?
- Comment ? Elle ne te plaît donc pas, la jolie Toulousaine ?

Mais où est passé Saint-Georges ?

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

25 avril 2016

La famille

J’ai toujours l’impression d’être de la famille et de n’en être pas… et ça me va bien au teint !

Je suis plus du territoire que du terroir et dans le diaporama que je prépare, à la demande de M. Bourgeoizov, pour soumission aux organisateurs d’une soirée poésie à venir, il y aura bien sûr des photos de la si jolie Vilaine mais aussi « l’armée des douze singes », une série de graffs peints sur les murs d’une ancienne usine.

Les pièces rapportées sont de drôles de pièces. « Eun ‘ drôle ed pièch' » comme on dit dans ma famille.

Maïck la conteuse (Marina B.) donnait une prestation d'un quart d'heure à ce festival du conte dans les Monts d'Arrée. L'occasion de reprendre la route de Mûr-de-Bretagne, Gouarec, Carhaix et de retrouver, ici au loin, le lac de Brennilis avec son marécage du Yeunn Elez où se trouve la porte de l'enfer froid des Bretons.

Patrick Ewen nous a prévenus dans sa chanson "Là-bas dans les monts d'Arrée" :
de mars à février la pluie !

Non, il n'y a pas de faute d'orthographe : en breton, Botmeur se dit Boneur. Incroyable, non ?