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Mots et images de Joe Krapov

5 juillet 2016

Les radis du 2 juillet 2016 (et d'avant) à Rennes

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Dans une vie antérieure, menée sous pseudonyme (!), j'avais déjà été en contact (virtuel) avec Ar Furlukin, le spécialiste mondial du radis. J'avais acheté (50 francs, c'est vous dire si cétait il y a longtemps !) son fascicule "Rennes = pas Radis" et j'avais pondu un conte sur le sujet. Oublions le, si vous le voulez bien - il est ici - mais ne jetons pas avec l'eau de rinçage des radis ci-dessus le sonnet-calligramme qui date de la même époque et que je reproduis ici :

Radis sonnet calligramme Ar Frlukin RED


La chanson du jour

Paroles de Francis Blanche, musique de Charles Trénet.

 

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5 juillet 2016

KAACHALOTT ! (1)

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

2 juillet 2016


Elle ressemblait à

Elle ressemblait à un fait divers mais ce n’en était pas un.

Elle ressemblait à une baleine mais ce n’en était pas une.

Elle sentait la mer et le poisson pourri.

Elle s’était échouée là, allez savoir pourquoi et comment !

Je dis elle mais c’est il.

«  Le cachalot était faux » nous dit le journal le lendemain.

Je suis allé le photographier dimanche.

C’est encore une invention belge !

En rira qui voudra !

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5 juillet 2016

KAACHALOTT ! (2)

En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide

5 juillet 2016

Moment où la nuit tombe

Aujourd'hui, c'est le moment où la nuit tombe sur les Tombées de la nuit.

J'y ai vu tant de choses superbes les six premières années de notre présence à Rennes ! Et puis changement calamiteux de directeur en 2002 et cette année, résultat : plus rien ! Rien ne m'a séduit dans la programmation. Le pire était sans doute ce spectacle pour une personne, appelé "Urgence" qui se déroulait dans un hôpital. Idéal pour soigner son iatrophobie !

Le rideau et la nuit peuvent tomber sur ce festival. Pour moi, comme pour le cachalot, c'est mort !

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5 juillet 2016

D'UN NUAGE L'AUTRE : PRENDRE DE LA HAUTEUR

Ma nièce Célestine dite « la Céleste » réclame qu’on aille toujours plus loin, toujours plus haut. Elle va être ravie ! Me voici aujourd’hui à pelleter les nuages, une expression québécoise qui signifie qu’on est un rêveur, qu’on n’a pas les pieds sur la terre, qu’on tient peu compte des réalités. Et pourtant si. Je me demande même comment on conjugue le verbe pelleter.

Ce verbe est-il construit sur le modèle de haleter ? On dirait alors « j’halète ou je halète », je pelète, on hériterait de Bruxelles d’une prime à la vache haletante mais d’un seul coup je me souviens que le Québec ne fait pas partie de l’Europe. Ce verbe est-il construit sur le modèle de jeter ? Je jette, je pellette. Ca nous rappelle « J’ai vu le loup, le renard et la belette, j’ai vu le loup le renard chanter, la jument de Michao passer dans le pré et la belette mémérer ».

En effet, prenant exemple en cela sur Bernadette Chirac, la belette mémère. Elle a un nez de fouine, elle épie, elle écornifle, elle est prête à médire, à cancaner, à débiner, la bignole ! Gardez-vous de prêter le flanc à ses commémérages ! De toute façon, ne prêtez jamais le flanc à personne ! Il est très rare qu’on vous le rende, surtout si c’est un flanc aux œufs.

AEV 1516-17 photo de nuage et expression québécoise 2016 01 26Au Québec, les brunes comptent pour des prunes. Quelle que soit la couleur des cheveux de la dame, si on a une petite amie, ce sera forcément une blonde. Vous deviendrez son chum une fois que vous serez tombé en amour avec elle. Si tout se passe bien on est vite rendu au stade « être en amour par-dessus la tête ». Sur la cendrée du dit stade, on fait des tours et des détours et là, deux solutions. Soit on se marie, soit on est accoté. Concubin, si vous préférez. On se promet d’être fidèle et on ne casse pas trop de vaisselle puisqu’il n’y a pas eu de liste mariage déposée chez Pronuptia. Mais attention, on peut être accoté et quand même dans le lit ! C’est étrange, non ?

Mais trêve de préambule ! J’étais donc ce jour-là accoté à une blonde qui était brune, nous étions au creux du lit, reposant après des ébats fougueux, quand soudain la ficelle qui reliait mon bras à sa cheville s’est cassée. Du coup, on a cassé. Comme elle tenait à la main une grappe de ballons gonflés à l’hélium, elle s’est envolée dans les nuages, direction le huitième ciel. « Toujours plus haut ! » a dit ma nièce !

Que devais-je faire ? Il n’était plus temps de pelleter en avant. Je ne devais pas montrer que j’étais un deux de pique, que j’étais du genre poche au jeu de l’amour. Je tenais à elle alors j’ai fouillé dans ma poche et j’ai sorti un grand livre que j’avais déjà en partie dévoré. C’était un roman-fleuve écrit par un senteux. Ou bien c’était l’Ecornifleur, de Jules Renard, mais pas celui qui chantait avec le loup et la belette. Je ne sais plus, parce que tout de suite, quand je me suis replongé dedans, j’ai pelleté dans la cour du voisin les problèmes de gravitation universelle, de loi de la pesanteur, d’attraction terrestre et tout ça. Si cette fille disparaît de ma vie, me suis-je dit, l’existence me pèsera et moi je n’aime rien tant que la légèreté. Si je me suis attaché à elle, c’est qu’elle me faisait planer aussi et comme c’est elle qui m’attire, et pas la terre, je ne pèse plus rien et je peux m’envoler pour la rejoindre. Je veux être son chum à jamais, c’est-à-dire l’être pour toujours. Je me suis remis sur le piton, j’ai pitonné sur le premier mot de la première ligne de la page 99 et le livre et moi, on s’est envolés. Facile pour le livre, il ne pesait même pas une livre.

Vu de là-haut, mes amies, vous semblez très bizarres ! J’ai eu vite le piton collé, mort de rire, LOL comme on dit désormais. Comment ? me suis-je dit, il y a là neuf personnes dans la salle Mandoline et aucune ne placote avec sa voisine. Aucune ne pique une jasette avec Cosette, aucune ne taille une bavette, aucune ne fait sa pipelette, pas la moindre causette, un vrai congrès d’ascètes ! Tout le monde fait silence et écrit autour d’une boîte de chocolats dans laquelle il reste treize carrés. Jeff de Bruges est vexé qu’on le boude ! Après on dit les femmes bavardes ! Après on dit les femmes gourmandes !

Toujours plus haut, toujours plus haut et pas de traces de ma blonde. Pour me désennuyer un peu et tuer le temps comme on peut avant d’arriver sur Saturne j’ai pris cette fille en stop sur mon grand livre. Elle était sur un nuage et levait le pouce alors j’ai levé le pied.

AEV 1516-17 JP Nimbus

- Vous allez vers les cumulo-stratus, professeur Nimbus ?
- Ne pelletons pas de la boucane. Montez. Si on en rencontre à votre convenance, je vous déposerai.

Elle avait de longs cheveux noirs et une combinaison moulante d’acrobate de cirque danseuse de tango ou de femme-grenouille danseuse de java.
C’était un beau voyage mais quand on a été rendus au-dessus des derniers nuages je me suis souvenu d’un seul coup que je souffrais d’acrophobie.

- S’il vous plaît, arrêtons ce rêve et ce texte, lui ai-je proposé.
- Pourquoi ? On est bien ici ? J’étais très contente d’avoir trouvé un co-voiturage où l’on ne jase pas.
- Désolé mais j’ai un peu peur d’avoir deviné la chute et je crains fort que, comme pour Isaac Newton chez Gotlib, elle ne soit pour ma pomme.
- Aussi vrai que je m’appelle Céline de Dion Bouton, je n’ai jamais vu un aéronaute aussi pleutre !
- S’il te plaît, Céline ! En fait je suis spéléologue spatio-temporel et je ne peux pas monter plus haut que le grenier ni descendre plus bas que la cave. Redescendons, je t’en prie ou sinon je vais me répandre en flaque d’eau dans l’illustration de la page 202 du bouquin. Ce serait dommage d’abîmer un si beau livre !

Elle a eu pitié de moi, elle a gueulé un grand coup, comme savent faire les chanteuses canadiennes : « Goéland » !

Bretagne 16 goéland sans bords

Alors cet oiseau blanc dont j’avais fait le portrait en aquarelle en 1992 est arrivé illico. Il s’est posé sur sa main.

- Mon pelleteur de nuages n’est pas très en train, a-t-elle dit à l’oiseau. Amène lui donc celui de 8 h 47.

Derrière lui est arrivé un train à vapeur, du genre de ceux qui font de courtes lignes et des signaux de fumée-poèmes pour les Indiens. J’ai grimpé dans le wagon de queue. Au fur et à mesure qu’on redescendait c’est devenu un bus. Quand nous sommes arrivés à la gare de Rennes, je me suis réveillé. J’étais dans mon lit et je me fichais bien de savoir ce qu’il était advenu des deux canadiennes dans les nuages. Bien content d’avoir cassé sans avoir cassé du sucre sur leur dos. Bien content d’être revenu sur une terre bien ferme.

Bien content de pouvoir y planter ma tente en ayant satisfait ma nièce !

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 26 janvier 2016 d'après cette consigne

Il est demandé d'écrire un texte à partir de l'image ci-dessous et d'expressions québécoises expliquées :

- pelleter des nuages
- pelleter dans la cour du voisin
- pelleter par en vanat
- pelleter de la boucane
- être un deux de pique
-être poche
- jouer aux poches
- une poche de hockey
- un chum
- une blonde
- tomber en amour
- casser
- être en amour par-dessus la tête
- vivre accoté
- senteux
- belette
- écornifler
- mémérage
- jaser
- jasette
- piquer une jasette
- placoter
- mémérer
- piton
- avoir le piton collé
- être de bonne heure sur le piton
- être sur le piton
- être vite sur le piton
- se remettre sur le piton
- pitonner

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4 juillet 2016

L'inauguration du radis géant à La Bellangerais le 3 juillet 2016 (1)

Discours d’inauguRADItion du RADIS géant le 3 juillet 2016
(non prononcé par M. de Grimm, commissaire aux contes, car il avait oublié de mettre son costume de bouffon)

Mesdames et messieurs, mes chers concitoyens et néanmoins RADIministrés,

Il est de tRADItion lors d’une inauguRADItion qu’un élu au style plus ou moins RADIScutable s’en vienne RADIre à l’assemblée, sans trop RADIgresser car le temps est aujourd’hui aussi précieux qu’il est pluvieux, combien l’art a toute sa place dans la cité, surtout dans la cité RADIeuse du Corbusier. Pardon de Le Corbusier.

Permettez-moi tout d’abord d’excuser les autres personnalités invitées qui n'ont pu participer à notre RADISsemblement : Monsieur StRADIvarius et Mesdames RADIne Morano, Vanessa PaRADIS et SaRADIS Bernhardt qui n’ont pu venir car elles étaient inRADISponibles et surtout, pour Sarahdis Bernhardt et Monsieur StRADIvarius, sérieusement inRADISposés.

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4 juillet 2016

L'inauguration du radis géant à La Bellangerais le 3 juillet 2016 (2)

L’œuvre que nous inaugurons aujourd’hui ne peut que soulever l’enthousiasme de la foule nombreuse (c’est vous).

- Hourrah !" disait jadis Louis ARADIgon en découvrant l’Oural.

- Hip Hip Hip Hourra !" disait autrefois Raymond RADIguet rendu gai par les chiffres de vente de son roman « Le bal du comte d’Orgel » que tout le monde a oublié, sauf moi que mon hypermnésie fait RADIdoter.

Réjouissons nous à notre tour du cadeau RADIvin qui nous est fait ce jour.

Le RADIS RADImentionné de Monsieur Ar Furlukin va irRADIer sur toute la coulée verte et sur toute la ville de Rennes la joie de vivre et nous faire voir, ainsi que le chantait jadis la regrettée RADIth Piaf, la vie en rose.

 

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4 juillet 2016

L'inauguration du radis géant à La Bellangerais le 3 juillet 2016 (3)

Devant ce monument dressé ici à la gloire du petit légume devenu grand, l’envie nous prend d’éRADIquer le pessimisme ambiant des RADIos et de mettre nos pas dans ceux du pape François, notre cama RADE I talien.

RADIes irae, RADIes illa !

RADIons de la surface de la terre tous ceux qui sont adeptes du dicton « qui rit vendRADI RADImanche pleurera ».

ERADIquons aussi les Ducons mal éduqués, tous les chantres pas mous de la RADInerie qui s’en vont planquer leurs RADIS dans des paRADIS fiscaux.
A la fin de cette cérémonie nous RADIStribuerons d’ailleurs à chacun de vous des bâtons de RADYnamite pour aller faire sauter la banque !

Ca fera une pétaRADE Inimaginable qu’on entendra jusqu’à Brest où, pour la consoler du temps pluvieux et de la connerie de la guerre, notre adjoint à la culture, monsieur Jacques Prévert, ira offrir à BarbaRA DIX ROSES.

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 Le radis ? Ca me botte !

4 juillet 2016

L'inauguration du radis géant à La Bellangerais le 3 juillet 2016 (4)

Mais j’ai assez RADIvagué comme cela aujourd’hui.

Avec Ar Furlukin, soyons et restons fan(e)s des RADIS. Ainsi nous serons toujours verts et jamais durs de la feuille.

Mes chers RADISministrés, Vive la RADIpublique ! Vive la RADIF(fé)rance ! Et vive le RADIS géant !

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La chanson du jour

 

3 juillet 2016

Sur le marché des Lices à Rennes le 2 juillet 2016 (1)

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Quelle chanson suggérée ici ? "Les marchés de Provence" ou "Julie la petite olive" ?

 

3 juillet 2016

Sur le marché des Lices à Rennes le 2 juillet 2016 (2)

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Je ne suis pas un homme libre, je suis un numéro ! 

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