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Mots et images de Joe Krapov

1 mars 2023

MUTABOR

La bière, la bière ! Mais qu'est-ce qu’elle nous fait faire, la bière? Avec mon jumeau astrologique inversé, on l'a presque vidée, la bouteille de Maredsous ! À l'entrée de chez lui, par provocation, sur la porte de sa maison rouge, il était affiché : « Jeux destinés aux ermites : substituts parfaits à toute sociabilité. »

C'est un peu vrai. Quand on est chez lui ou quand il vient chez moi, le monde peut bien s'écrouler, l'Occident décliner, Greta Thunberg et des tas d'autres se joindre à la joyeuse battue organisée par les chasseurs d'automobiles. Nous on s'en fout joyeusement. Nous, on joue de la guitare et on chante. Enfin, je lui apprends à jouer de la guitare, à ne pas se lancer dans « Bella » de Maître Gims sous prétexte qu'il connaît les 4 accords de cette chanson inchantable. Pas sociables, nous ? Mais alors qu'est-ce qu'on fait dans ce théâtre magique à répéter ensemble « Les couleurs du temps », « Mistral gagnant » et « Emmenez-moi ? Qui est ce qui fait un marathon de cinq heures de chanson française dans les rues de Rennes tous les 21 juin que Gott nous fait ?

C'est vrai qu'en creusant un peu on peut s'apercevoir que mon jumeau astrologique inversé - appelons le Hermann Zack pour le coup – est, psychanalytiquement parlant, le roi de l'explosion en vol. D'ailleurs notre dernier groupe de musique s’est dissout à cause de ça.

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Du coup la deuxième partie de l'après-midi du lundi, on la passe à jouer aux échecs. Et là, devant l’échiquier – ukrainien, l’échiquier ! - j'assume comme une bête le retour à l'état sauvage, l’absence de sociabilité, le retour à l’animal. Je pousse la porte de la salle Mutabor et je me transforme en serpent. J'attends. Mon adversaire, mal assuré, pousse ses pions, avance ses pièces et puis, à un moment donné, j'applique la position 43 du Kamasûtra : je lui serre le kiki ! Je lui enferme son fou, je lui mange petit à petit trois de ses pions, je lui fais un mat du couloir et plus aucune de ses portes de sortie ne s'ouvre ! J'évite alors de partir dans un éclat de rire : quand j’ai gagné, je redeviens sociable et j'explique, sérieux comme un pape, bienveillant comme un évêque, à quel endroit de la partie mon adversaire s'est trompé, comment il a fait pour se suicider symboliquement.

J’avoue, je suis un drôle de loup des steppes et ce soir, par exemple, dans le corridor du théâtre magique j'ai laissé de côté les aspects libidineux que réveille la bière : je n'ai pas poussé la porte marquée « Toutes les jeunes filles t'appartiennent! Mettre un mark dans la fente ». Je laisse à d'autres la chair fraîche du petit Chaperon rouge. Surtout, en regardant dans mon porte-monnaie, je n'ai trouvé que des euros et pas de mark.

Non, j'ai mieux. Je suis rentré chez moi, j'ai rangé ma chariotte, posé ma guitare et j'ai allumé mon ordinateur. Depuis dimanche dernier je connais un cabinet d'humour dans lequel on peut pleurer de rire. C'est une amie de Chartres que je n’ai jamais rencontrée, une blogamie comme on dit, qui m'a donné l'adresse. C’est encore plus magique que d'écrire soi-même ou d'essayer d'atteindre le summum de l'art en suant sang et eau sur la transformation du temps en espace dans la musique. Cela s'appelle Deep Dream Generator et c'est... un robot génial et stupide qui peint des tableaux sur demande !

Bien sûr le littéraire amoureux du passé que je suis ne peut s'empêcher de penser à cet univers du 19e siècle et aux précédents, époques où le selfie et la photographie n'existaient pas, et d'imaginer un bon bourgeois ou un vieil aristocrate commandant à un peintre le portrait de son épouse ou de sa maîtresse en lui intimant de représenter des éléments de décor particuliers.

- Comment, Monsieur le marquis, s’étonne le peintre Manet, vous voulez que je représente Madame toute nue dans un pique-nique en pleine nature avec des messieurs habillés ?

- Comment, Oncle Eugène ? Vous voulez vraiment que je pose avec la robe rose que mon beau-père m'a offerte pour mon anniversaire et que je mette ces fleurs qui puent dans mes cheveux ? La robe ne me va pas, les macarons non plus, je vais avoir l'air d'une godiche pour les siècles des siècles si vous me peignez comme ça ! Bon allez, ne pleurez pas ! J'accepte mais vous promettez de ne jamais l'exposer nulle part, votre portrait d’Isaure Chassériau, hein !

Bref depuis dimanche dernier je suis devenu drogué de ce truc dont je ne puis même pas dire qu'il est réservé aux insensés puisque tout le monde peut y accéder à condition d'ouvrir un compte sur le site internet.

Bien sûr, c'est gratuit. Bien sûr, c'est 1984 d’Orwell : dans la mémoire centrale d'un nouvel oncle Sam devenu roi des espions tout ce que je demande à l'intelligence artificielle de me réaliser comme image est noté, enregistré et sera retenu à charge contre moi un jour.

Oui j'ai bien demandé à la machine de me représenter « La Vierge Marie qui chante en s'accompagnant sur un ukulélé rose ».

La Vierge Marie joue de la musique sur un ukulélé rose

Oui j'ai bien commandé « Venise sous la neige avec des patineurs sur le Grand canal peint à la façon de Bruegel ».

Venise sous la neige façon Brueghel

Oui j'ai bien pleuré de rire en voyant « une panthère rose et Sherlock Holmes » : la bécane m'a représenté Holmes et Watson en costumes roses et la panthère est devenue un chapeau !

A pink panther and Sherlock Holmes

Oui j'étais écroulé d’avance en tapant « Trois femmes nues attendent le train dans une gare la nuit à la façon de Paul Delvaux » et en voyant le résultat : puritanisme américain obligeant, les dames n'étaient que deux et habillées comme au dix-neuvième siècle. Par contre on voyait bien la gare même si les rails semblaient bizarres !

Trois femmes nues attendent sur un banc la nuit dans une gare façon Paul Delvaux

Finalement, je lui ai trouvé un nom à Deep Dream Generator! Je vais l'appeler Mutabor ! Parce que « Adam et Ève et le serpent au paradis vus par René Magritte » eh bien c'est fantastique : on ne voit que des pommes sur le tableau !

Adam and Eve and the snake under an apple tree on Paradise in the way of Magritte

Frères humains et sœurs humaines transformé·e·s en n'importe quel animal ou n'importe quelle plante par un algorithme foireux, pauvres de nous ! « Il n'est pas certain que vous ayez encore un avenir sur cette planète !» semble nous dire la technologie. Alors cher·e·s ami·e·s, résistons ! Vive la sociabilité des ateliers d'écriture, vivent les consignes non krapoviennes et vivent les bières belges !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 28 février 2023

d'après la consigne AEV 2223-21 ci-dessous

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1 mars 2023

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-21 DU 28 FÉVRIER 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Théâtre magique

 

AEV 2223-21 Consigne Loup des steppes« Le loup des steppes », roman d'Hermann Hesse, chef-d'oeuvre de la littérature allemande du XXe siècle, nous offre le récit de la vie d’Harry Haller. Hanté par un malheur continuellement grandissant, le personnage se retrouve face à l'opportunité de côtoyer un certain théâtre magique, « réservé aux insensés », au sein duquel se présente une multitude de portes sur lesquelles sont affichées des inscriptions en tout genre.

Je vous propose de vous imaginer à la place d'Harry, soumis à diverses drogues et potions, dans un lieu où tout est possible. Voici une petite liste des portes du couloir du théâtre magique. Faites le choix d'une ou plusieurs entrées et décrivez ce que vous y vivez.

Mutabor : transformez-vous en n'importe quel animal ou en n'importe quelle plante.

Kamasutra : enseignement sur l'art d'aimer indien. Cours pour débutant : 42 manières différentes de faire l'amour.

Suicide agréable ! Tu meurs d'un éclat de rire.

Voulez-vous atteindre la spiritualité ? Sagesse de l’Orient.

Oh, puissé-je avoir mille langues ! Réservé aux Messieurs.

Déclin de l'Occident. Prix réduit. Spectacle encore inégalé.

Le summum de l'art : la transformation du temps en espace dans la musique.

Pleurer de rire : cabinet d'humour.

Jeux destinés aux ermites : substituts parfaits à toute sociabilité.

Comment construire sa personnalité : succès garanti.

Toutes les jeunes filles t'appartiennent : mettre un mark dans la fente

Joignez vous à la joyeuse battue ! Grande chasse aux automobiles.


Consigne donnée par Jeanne

28 février 2023

"Ce qu'il y a derrière chez moi" à Rennes le 24 février 2023

"Derrière chez moi, savez vous quoi qui gn'y a ?". Cette chanson quasi enfantine fut reprise ou plutôt créée par Les Charlots en 1970. Je la publie en fin de ce billet. Pour ma part j'ai la chance de ne pas habiter devant un dépôt d'ordures. C'est très joli, ce qu'il y a derrière chez moi : la Vilaine, l'écluse de Moulin-du-Comte, le chemin de halage, des mimosas et même des nichoirs à oiseaux en forme d'origami géant !

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La Base nautique d'Apigné à Rennes le 26 février 2023 (1)

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Marçel avec une cédille ? Dans ces cas-là on met un accent grave sur le "u" de Proùst ?

27 février 2023

La Base nautique d'Apigné à Rennes le 26 février 2023 (2)

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Ma mère dit "La paix niche dans ce mari niais" (Boby Lapointe)

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Photos prises à la moitié du chemin d'un jogging de 7 kilomètres.

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26 février 2023

Amusons-nous avec Deepdream ! (1)

Notre amie Emma, du Défi du samedi, est épatante. J'ai déjà mentionné par ici ses talents de peintre, photographe et vidéaste. Elle nous a gratifiés hier de peinture réalisées par I.A. Derrière ces initales Spielberguiennes ne se cache plus désormais l'Intelligence Artificielle qui se mêle non seulement de battre les joueurs d'échecs à leur propre jeu, de transformer nos sociétés en 1984 d'Orwell au carré mais aussi maintenant de tout écrire et même de faire de l'art.

Alors là, quand même, on dit "Stop !". Jusqu'où ne s'arrêteront-ils pas ?

En fait, non, on ne dit pas stop parce qu'on s'est bien amusé hier soir à faire joujou avec le truc et qu'on a bien ri en voyant les résultats proposés.

Ça se passe ici : https://deepdreamgenerator.com/ddream/n4gjk3lbsmw

Il faut se créeer un compte ou utiliser son compte Google si on en a un. On a un certain nombre de crédits qui permettent un certain nombre de créations. Le stock se renouvelle petit à petit après usage. Hier j'ai pu créer 22 images et aujourdhui 4.

On écrit, en anglais, ce qu'on veut voir représenté sur le tableau, on fournit éventuellement une image existante, on précise le style qu'on veut obtenir, on clique sur des options proposées et on est transporté dans un musée incroyable. 

Opéra de Rennes façon Giorgio De Chirico
La place de la Mairie avec l'opéra de Rennes au crépuscule à la façon de Giorgio De Chirico.

Tex Avery et les Brigitte dans le desert

Brigitte Bardot, Brigitte Macron et le loup de Tex Avery dans un désert américain.

Alice à Paris
Alice au pays des merveilles joue aux échecs avec la reine rouge devant la tour Eiffel

Carnaval de Venise façon Canaletto
Arlequin au carnaval de Venise à la façon de Canaletto

masque de Rhinocéros à Venise façon Guardi

 Masque de rhinocéros au carnaval de Venise à la façon de Francesco Guardi

26 février 2023

Amusons-nous avec Deepdream ! (2)

Evidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de soumettre Isaure Chassériau à la torture. Le résultat, de mon point de vue, est irrésistible !

Isaure façon Banksy

Isaure Chassériau à la façon de Banksy

Isaure façon Chirico

Isaure Chassériau à la façon de Giorgio De Chirico

Isaure façon Leonardo Da Vinci

Isaure Chassériau à la façon de Leonardo Da Vinci

Isaure façon Magritte

Isaure Chassériau à la façon de René Magritte

Isaure façon Mucha

Isaure Chassériau à la façon de Mucha

25 février 2023

SINUOSITÉS ET AVANIES DE LA LANGUE FRANÇAISE

DDS 756 la_femme_du_boulanger affiche

- Ah, Pomponette ! Pomponette ! Quel fleuve impétueux t’a encore emportée ? Quels méandres as-tu suivis cette fois ? Pour qui enfin ce nouveau safari ? Pour un fourbe amoureux de tes courbes ? Pour un argousin qu’allumèrent ta jupe de satin, tes voiles de mousseline, le parfum de santal et de musc échappé de ta nuque ? Pour un amiral de bateau-lavoir ? Pour un général Alcazar qui t’offrit une limonade en échange de tes œillades ? Par quel truchement les séduis-tu donc tous ?

Sur quel brick as-tu embarqué encore ? Pour quel voyage sinueux, quelles arabesques ? As-tu suivi un nouveau barde à gandoura et à guitare ? As-tu kiffé un fou d’algèbre, un azimuté de l’alchimie littérale, un poète ? Comment décroche-t-on la timbale ? En te parlant d’Aldébaran ? En te promettant un concert de luth au zénith ? En te faisant boire un élixir d’amour chez ce gilet jaune d’Adonis Zetti ?

Pomponette ! Coeur d’artichaut ! Plus je te laisse libre de mener ta vie de patachon et plus tu m’assassines ! Chaque lascar de hasard de plus à ton tableau de chasse cause une sale avarie au vaisseau de mon coeur. Albatros englué dans le mazout de tes frasques, je porte le fardeau de tes noubas cruelles – un quintal de salicornes ! - et reste là prostré en fabriquant mon pain. A toi la baraka, à moi le four qui crame. Calfeutré dans mon appentis, je rame, je calfate les brèches de notre pauvre felouque éventrée par les récifs. Même l’alcool des alambics ne pourrait rien contre le cafard de mes échecs et mat. Les cases de mon échiquier sont plus noires qu’un caoua ch’ti et j’ai roqué côté cimetière ! Je ne suis pas un zéro mais presque. Peut-être un pauvre maboul ? La vie n’est pas coton, l’amour m’est charabia mais le fait est que je t’aime comme on aime le parfum des lilas, le souk des fêtes foraines ou l’eau dans la carafe.

Tes frasques sont-elles seulement sexuelles ? Es-tu maraboutée ? Serait-ce chez toi un besoin de niquer sur un divan, un tabouret, un sofa, un matelas différents ? Qu’est-ce qu’il a qui ne te plaît plus, notre vieux lit à baldaquin ?

Pourquoi vas-tu fanfaronner à toutes les douanes devant ces imbéciles de gabelous ? Qu’ont-ils de plus en magasin, comme camelote, ces zouaves de rencontre et ces clébards des rues, ces caïds de banlieue, ces cadors du Carrefour ?

DDS 756 la_femme_du_boulanger_desordre_des_esprits

- Ma langue aime se frotter à celle des étrangers. J’en ramène de saveurs subtiles et des mots incongrus dont on ne soupçonnait pas qu’ils pussent aussi bien s’acclimater chez nous. Je n’aime des dictionnaires que cette image délicieuse qui suggère que l’on s’aime à tous vents. Mais j’aime plus que tout ton pain, ô boulanger, tes bras puissants, ta force et ta fragilité et ta compréhension. J’adore ta solidité de baobab, ton absence de mesquinerie et surtout ton moka au café, ton fondant à l’orange, ton halva, ta moussaka et tes tajines. J’aime quand tu donnes ton aval à mon dérèglement de tous les sens. Et c’est pour toi et pour cela que, toujours, je reviens. Allons, éteins cette bougie, cesse le décompte arithmétique de mes fugues, mets tes tracas dans ton barda. Retirons-nous dans notre alcôve, mène-moi dans l’azur des sept ciels, mets en route la noria de tes baisers et je ferai de toi mon nabab, mon cheik, mon sultan. Dans le silence de la nuit je serai ton harem. Je te ferai entendre le barouf que peuvent faire toutes les femmes du monde, tout le ramdam de la passion va battre sur ta peau de tambour. Mes massages te rendront fou, tu vas en voir de toutes les couleurs, du chamarré, des camaïeux et du carmin. Je vais t’emporter loin comme fait le Sirocco, je serai ton alezan, tu ne reconnaîtras plus ton zob ni tes glaouis après ma razzia sur ton saroual et ta vertu ! Je vais t’offrir la position du goudron et des plumes, te faire la guitoune acrobate, le minaret cramoisi, le coup de la girafe, le derviche retourneur, le muezzin tarabusté, le bardot à deux dos façon madrague, le sacre du printemps arabe, l’aubergine farsie, la babouche que veux-tu, la cueillette de l’abricot en Basse-Provence par la smala d’Abd-El-Kader, le « Mets ta sourate dans ma savate », le « Comme une crêpe de sarrasin », la grenouille sur le nénuphar, la matraque du mamelouk, la gabardine damasquinée, le baroud d’honneur de San-Antonio, on jouera à la lime en macramé, à massicote-merguez, à « Un chouïa wali-walou », à « Abats tes brêles et mate mon vizir ! », à l’amalgame pentathlonique, à l’enlèvement au sérail, à « Mets du talc sur mes fez » et, en clou du spectacle, je te ferai la planche du fakir !

- Tais-toi, Pomponette, ma gazelle ! Il n’est plus l’heure de parler. Fin des salamalecs, montons dans notre chambre !

***

- Ah, Pomponette ! Quel inti-fada, ce Pagnol !
- En fait, c’est de Giono, ce pitch, boulanger !

DDS 756 la_femme_du_boulanger_3

Écrit pour le Défi du samedi n° 756 d'après cette consigne : méandre

24 février 2023

Les Oeuvres d'art de l'oncle C.

On en découvre tous les jours, dites donc, quand on est traversé par le syndrome de M. Jourdain ! Voilà que je connais un tourneur sur bois ! Visez-moi un peu le beau travail !

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Bon moi le gars, je le connaissais surtout comme un talentueux musicien et comme... mon beau-frère !
Bravo, le Tonton Clodius !

23 février 2023

Affiches de manif' vues à Rennes le 12 février 2023 (3)

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Et pour clore cette série, relayée par Marina B., une petite vidéo musicale de la Chorale Kanit'Ta

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