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Mots et images de Joe Krapov

10 décembre 2017

HISTOIRE DE BEBEBY-SITTING

AEV 1718-11 Baby sitting

- Le BEBEby-sitting, NOUNOUs dit AnNOUNOUchka, est un sport de combat. Au début, BEBEtement, on croit qu’on va tomber en extase devant un NOUNOUveau-né tellement mignon qu’on va BEBEgayer d’admiration devant sa perfection. Il sera tout bleu ou tout rose dans sa greNOUNOUillère et il suffira de le BEBErcer tranquillement tout en regardant des BEBEtises sur la télévision de ses parents. Genre « Les Feux de l’amour à NOUNOUméa » ou « Meurtre à ColomBEBEy-Les-Deux Eglises » avec AnNOUNOUk Grimberg et Jean-Paul BEBElmondo. Mais le NOUNOUrrisson a vite fait de vous interrompre avec des BEBElements si NOUNOUrris que les voisins éBEBErlués par ce vacarme iNOUNOUï sont prêts à hurler « Bourreau d’enfant ! » dans la cage d’escalier, voire, si vous n’interrompez pas rapidement la NOUNOUBA du BEBEjaune, à appeler Police-Secours !

« Mais qu’est-ce que t’as, BEBEbert, à NOUNOUs seriner comme BEBEethoven, le Saint-BEBErnard qui suait le burNOUNOUs au cinéma dans les années 80, un air comme quoi tu serais tellement sourd que tu crois faire de la peinture et gueuler ton appartenance au mouvement des fauves ? Tu veux faire concurrence à Joséphine BEBEker ? A Céline Dion ? Ah ? C’est du NOUNOUgaro que tu NOUNOUs BEBEles ? Le gaz et la java !

Mais t’as peut-être faim, comme t’es là ? T’en voudrais-t-y de ce restant de NOUNOUilles à la sauce BEBEchamel ? Quelle NOUNOUrriture donne-t-on à un BEBEBEBE qui NOUNOUs brise les NOUNOUgats avec un hashtag #Balanceton BEBEmol ?

Tiens, regarde, c’est NOUNOUNOUNOUrs à la télévision ! Ca ne te calme pas, Nicolas et Pimprenelle qui se BEBEcotent ? T’es déjà rendu à snoBEBEr le marchand de sable sur son NOUNOUage ? Tu préfèrerais NOUNOU-York Police Department ou BEBEnny Hill ? T’es BEBEgueule ou quoi ? T’as un abonnement à Netflix ?

Mais dis-moi, mon cochoNOUNOU ? T’as renversé le BEBEnitier ? C’est quoi ce débordement de liquide sur tes geNOUNOUx ? Et cette odeur de tout ce que tu veux sauf de la NOUNOUgatine que tu NOUNOUs liBEBEres d’un seul coup ?

Ah l’abominable ! C’est la BEBErézina ! » constate AnNOUNOUchka héBEBEtée en déNOUNOUant la couche. Quel boulot il ne faut pas faire ! ».

Une fois que le BEBEBEBE a les fesses bien au propre elle le repose dans son berceau et c’est à NOUNOUveau le silence. Elle le savoure en s’envoyant le BEBEtisier de « Scènes de ménages » sur M6.

Le déNOUNOUement de cette histoire est savoureux :

- C’est depuis cette séance-là que j’ai monté la barre de mes exigences en matière de BEBEby-sitting. Je ne garde plus que des garçons de plus de dix-sept ans !

Sacrée AnNOUNOUchka !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 5 décembre 2017

d'après la consigne ci-dessous

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10 décembre 2017

EDUCATION SEXUELLE

C’est marrant : ce soir personne n’a opté pour l’écriture d’une histoire érotique pariZIZIenne !

Je vais donc devoir m’y coller, sans léZIZIner sur la déPANPANse, afin de détendre vos ZIZIgomatiques avec de PANPANtagruéliques gauloiseries, je sens ça ! Ce n’est pourtant pas difficile de parler d’un ZIZIgomar et d’une pin-up plutôt pimPANPANte qui conviennent de passer un bon moment ensemble.

Ca fait un bout de temps en effet qu’AspaZIZIe – les vieux prénoms reviennent à la mode – a un penchant certain pour la fantaiZIZIe et les beaux yeux de PANPANgloss – nommons le ainsi puisqu’ils vont jouer au jeu du docteur à main chaude dans un jardin ouvert aux candides. Ca fait le même bout de temps que PANPANgloss anesthéZIZIe plus ou moins son irrépressible déZIZIr de toucher aux PANPANplemousses d’ AspaZIZIe de PANPANtruche !

Ils se ZIZIeutaient, PANPANsifs, ils faisaient des ZIZIgzags autour de la PANPANdule, buvaient de l’ambroiZIZIe en se tendant des guet-aPANPANs plutôt gentils.

Et puis voilà que le grand moment est arrivé, celui où on oublie la poéZIZI et le PANPANtoum, celui où, dans un coin coZIZI deux êtres PANPANtelants vont s’adonner à des plaiZIZIrs de chenaPANPANs.

AEV 171205_monty

Rappelons-le sans héZIZIter : à ce genre de doux combat plus d’un y alla en se tromPANPANt !

Il y a pluZIZIeurs types d’obstacles dans ce PANPANcrace !

Le ZIZIp des fermetures éclair laisse PANPANtois les maladroits !

Certains vêtements en ZIZIbeline comme le PANPANty ne s’enlèvent pas facilement ! Ces fantaiZIZIes-là sont crisPANPANtes !

Ce qui met la ZIZIzanie aussi et qui est bien flipPANPANt c’est de coincer sa ZIZIgounette dans la braguette du PANPANtalon.

Et les manquements au garde-à-vous font péter un fuZIZIble a plus d’un fantassin dans le PANPANdémonium !

Cet effet de paralyZIZIe, avoir le sexe qui PANPANdouille, incite plus d’un inquiet à recourir aux aphrodiZIZIaques, au Viagra ou au dégripPANPANt.

Allez, admettons qu’AspaZIZIe et PANPANgloss n’ont pas connu ces aléas.

Les voici donc en pleine action au pays d’Alice où ça glisse. L’oiZIZIllon est entré au PANPANthéon. Il ne va pas tarder à baigner dans le bonheur et lors d’un phénomène appelé éjacuzZIZIlation il va éPANPANdre sa bonne et liquide parole, AspaZIZIe l’entrecouPANPANt de râles et de soupirs plus ou moins origasmiques et l’affaire sera pliée. Jusqu’à la prochaine fois.

Laissons-les donc à la muZIZIque érotique dont l’avenir de l’humanité déPANPANd.

Car c’est bien de cette frénéZIZIe-là, d’un peu de liquide qui se réPANPANd au son du "Ah que je t'aime" de Johnny H. que vous êtes issus – ô héréZIZIe !, bande de petits sacriPANPANts !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 5 décembre 2017

d'après la consigne ci-dessous

10 décembre 2017

CONSIGNE D'ECRITURE 1718-11 DU 5 DECEMBRE 2017 A L'ATELIER DE VILLEJEAN A RENNES

Redoubler d’efforts


AEV 1718-11 Mimi Cracra71tgWCnCU0LChaque membre de l’atelier est chargé d’établir une liste de mots commençant par (ou contenant) deux syllabes données au départ. Par exemple Do et Ron, Ca et Po, Né et Lo, etc. On écrit ensuite une histoire sur le thème indiqué en face des syllabes en intégrant le maximum de mots de sa liste et en alternant l'ordre d'appariyion des deux syllabes.

TRES IMPORTANT : on laisse une ligne vierge entre les lignes qu’on écrit.

Lorsque le texte est terminé, il est demandé de réécrire les mots contenant les syllabes de départ en doublant cette ci (exemple : gynécologue devient gynénécologue)

Do Ron    Histoire de sommeil
Ca Po        Histoire de constipation
Né Lo        Histoire de poitrine féminine
Pan Zi       Histoire érotique
Cra Mi       Histoire de propreté et de saleté
Ba Bo        Histoire d’évolution des mœurs de mai 68 à mai 2017
Na Tou      Histoire d’une fille et de son chien
Dou Tin     Portrait d’un vilain garnement prénommé Augustin
Jo Cri         Histoire de Georges et de Christine
Nou Bé       Histoire de baby sitting

9 décembre 2017

LE TENNIS BARBU

C’est un jeu oublié, je crois. On s’asseyait sur un banc, on regardait chacun d’un côté, scrutant les gens qui passaient et quand il y avait parmi eux un barbu on marquait quinze point puis trente, comme au tennis. Jeu, set et match.

Je ne sais pas d’où ça sortait. Peut-être bien de cet entre-deux guerres si mystérieux ou de ces années folles voire des années cinquante avec ces gens et ces romans bizarres, complètement oubliés aujourd’hui : Jules Romains et ses « Copains », Paul Guth et son « Naïf », René Fallet, Gabriel Chevallier et son « Clochemerle ». Noël Roquevert, Noël-Noël, Michel Simon, Jean-Louis Barrault.

On y a joué beaucoup, nous autres, à l’époque, au tennis barbu. C’était un jeu au poil, comme celui qu'on avait dans la main ! Anne-Marie Pascal qui faisait partie de notre bande a arrêté d’y jouer quand elle rencontré son Désiré. Un beau type barbu ! Elle a marqué quinze points, elle est partie avec lui, elle a dû décrocher la coupe Davis ou la coupe Desvertus parce qu’on ne l’a jamais revue. Il faut dire que son Désiré s’appelait Landru.

Nous aussi, très récemment, on a stoppé le jeu du tennis barbu. On a arrêté d'y jouer quand ce sont les barbus qui ont marqué les points.


Ecrit pour le Défi du samedi n° 484 d'après cette consigne : Quinze.

8 décembre 2017

Pendant ce temps à Rennes le 28 novembre 2017 (1)

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Dans le miroir du ciel
La Vilaine se mire :
Pas si moche que ça, au final !

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8 décembre 2017

Pendant ce temps à Rennes le 28 novembre 2017 (2)

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171128 265 009 ter
T'es comme certaines que je connais, toi, hein ?
Tu ne veux vraiment pas qu'on te prenne en photo !
Ca va finir qu'on ne va plus pouvoir se voir en peinture  ?

171128 265 009 quater

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8 décembre 2017

Pendant ce temps à Rennes le 28 novembre 2017 (3)

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171128 265 019.
Derniers restes d'automne sur le chemin des courses

8 décembre 2017

Pendant ce temps à Rennes le 28 novembre 2017 (4)

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224 z'ans et pas encore au bout du rouleau ? Transhumaniste ?
Conservé dans l'alcool ?

171202 Nikon 008
90 ans ? Mais alors... même si ça n'aide pas à trouver son chemin, ça conserve, le scoutisme ?
Bon anniversaire, mon cher beau-père !

7 décembre 2017

QUI SE MÊLE DE PLUIE ET DE VENT ?

C’est l’automne. Le vent s’engouffre dans la rue du Quai. Dans le caniveau il y a un cahier bleu avec des feuilles à petits carreaux. Au passage du vent une page se tourne. On peut y lire, posés par une main qu’on devine enfiévrée, les mots suivants :

Toi qu’il a ravie au lit, livide Livia, quel talent à l’Italien, tel Lulli, que nous n’avons pas ? Est-ce que son Mickey mousse ? Sa tagliatelle est-elle magique ? Elle glose et glisse sur la glaise pour que tu glousses comme l’Anglaise qui se glace en son église ?

Arrivé sur le port le vent change de direction. Une autre page se tourne.

Avec elle j’aurais parcouru le monde en tous sens. Les quatre points cardinaux n’auraient pas eu plus de secrets pour nous que les quatre filles du Docteur Marsch ou crève. J’aurais escaladé en sa compagnie les sept collines de Rome : l’Aventin, le Palatin, le Trissotin, le Picotin, le Quirinal, le Capitole et le Pactole. Bref j’étais tombé éperdument amoureux d’Isaure Chassériau dont le portrait peint par Amaury-Duval est conservé au Musée des beaux-Arts de Rennes.

Le vent décide alors de tourbillonner au-dessus de ce cahier. Une page se tourne encore

Bon, c’est l’histoire d’un gars qui va acheter son pain à la boulangerie tous les matins. Mais comme il est un peu myope et qu’il est séduisant cependant, il ne s’aperçoit pas que la jolie boulangère est prête à lui donner son 06 et plus si affinités. Alors, comme la situation perdue et que le 45 tours ne peut pas dépasser 2 mn 45 elle lui prend un rendez-vous chez un ophtalmo qui lui prescrit d’acheter des lunettes. Et donc, le lendemain de cet achat il retourne à la boulangerie et en un éclair il la trouve très chou, il l’épouse et ils font fortune en lançant une chaîne de pâtisseries pour bobos sans gluten.

Maintenant la fureur du vent est apaisée. Sa lecture le met en joie. Une dernière page se tourne.

Le cri de Tarzan commence la journée : «Aouaouaaaaah !». Celui de Jane hurlant «A table ! Le puma aux betteraves est servi !» la termine.

La vie des baobabs est une succession de palabres mystiques auxquelles leur feuillage n’entrave que couic.

L’éléphant rêve d’un régime amaigrissant, la girafe d’un restaurant gastronomique.

Qui ne consulte pas l’horaire avant de sauter risque de rater la liane de 8 h 47.

Qui a été saisi par une oreille et entraîné dans un maquis ne doit pas s’attendre à ce que le gorille lui fasse écouter ses vinyles de Brassens. Ce serait trop facile !

Maintenant le vent est tombé sous le charme de cette écriture drolatique. Il note l’adresse, « 15, rue du Quai », puis s’en repart dans les hauteurs. Il s’insinue par le dessous de porte dans la chambre où dort Eole sous les draps. 

IL 171204 Time fades away

Dans la rue du Quai il s’est mis à pleuvoir. Et pas qu’un peu : la pluie est diluvienne. Elle trempe et détrempe tout, elle cochonne et détruit tout, elle lave et délave l’écriture, l’encre déteint, les feuilles du cahier bleu se collent et se décollent à jamais. Tout ce qui ruisselle des toits et des gouttières aboutit dans le caniveau et le cahier, tel un bateau ivre, est emporté par ce torrent jusqu’à la bouche d’égout la plus proche.

***

- Vous imaginez ? Là, ce n’est que mon cahier d’écriture nomade mais si le vent et la pluie ont fait pareil avec les manuscrits africains de Rimbaud ?

- Arrête de nous bassiner avec ça, Joe Krapov ! Le Harrar, c’est comme la Bretagne, il n’y pleut jamais. Et puis tiens-le toi pour dit : Rimbaud n’a plus pondu de poésie après 1875. Il a arrêté d’écrire. Et si toi tu pouvais faire pareil, tes cahiers paniqueraient moins en songeant à leur devenir !

 

Ecrit pour les Impromptus littéraires du 4 décembre 2017

à partir de cette consigne.

6 décembre 2017

Pendant ce temps à Rennes le 22 novembre 2017 (1)

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