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Mots et images de Joe Krapov

12 août 2023

PAS ENCORE TOUT A FAIT AMNÉSIQUE. 6, Faire le Jacques

DDS 780 Jackie la photo de départ

On a beau raconter sa vie sur Internet, les un·e·s et les autres, on se connaît très mal finalement. Ainsi ce chien qui est une chienne, quel est son nom exact ? Peut-être Jackie (Russell) ? Peut-être pas !

J’aurais pu me contenter de chanter la chanson homonyme de Jacques Brel, d’abord parce que j’ai noté jadis ses accords pour ma guitare et ensuite parce que j’ai eu l’idée de l’interpréter à la douze cordes et à l’harmonica à la façon de Neil Young. Or je repars ce vendredi camper pour une petite semaine et je n’ai plus que ce mardi pour l’enregistrer.

Mais comme l’heure n’est peut-être plus à « faire le Jacques », je m’en vais jouer à nouveau pour vous au jeu du Bistrot mémoire. Je me souviens en effet d’avoir vu il y a quelques années, au festival Quartiers en scène à Rennes, un excellent spectacle dans lequel les interprètes avaient choisi de ne chanter que des chansons écrites par des prénommés Jacques ! Intéressant concept, amusant programme. Déclinons-le, recomposons-le ! 

On pourrait commencer avec les tubes des années 60 et 70 des deux Jacques associés, Lanzmann et Dutronc : « Et moi et moi », « Les Cactus », « L’Opportuniste », « J’aime les filles », « Sur une nappe de restaurant », « La Fille du père Noël », « Il est cinq heures Paris s’éveille », « J’ai tout vu, tout lu, tout bu », « Fais pas ci, fais pas ça », « Le Petit jardin » etc. D’autres chansons de Dutronc sans Lanzmann : « Gentleman cambrioleur », « Merde in France »… 

Jack l'éventreur

On pourrait enchaîner avec quelques tubes de Jacques Higelin : « Champagne », « Tombé du ciel », « Poil dans la main », « Je suis mort, qui qui dit mieux ? », « La Croisade des enfants », « Pars », « Encore une journée de foutue »…

On ajouterait Jacques Prévert : « Barbara », « En sortant de l’école », « La Pêche à la baleine », « Chanson pour les enfants l’hiver »…

J’aimerais y mettre aussi, dans cette compilation, l’orchestre de Jacques Hélian mais comme je suis plus adepte de Ray Ventura aucun titre ne me revient en mémoire, sauf, vaguement, une histoire de petit train…

On pourrait faire un sketch de Philibert à l’entracte : ils étaient écrits et interprétés par Jacques Bodoin : « La Table de multiplication », « La Leçon d’anglais » (aïe go tou the bla-keu-bo-ar-de), « La Panse de brebis farcie » ou une imitation du chien Pollux auquel il prêtait sa voix dans « Le Manège enchanté ».

De Jacques Douai je n’ai dans ma guitare que « File la laine » sans doute parce que je ne suis pas assez rouet pour me frotter sans me piquer à la quenouille.

BossuetPour Jacques Brel, c’est compliqué. J’ai une telle admiration pour cet auteur-interprète que cela m’a longtemps semblé un crime qu’on reprenne son répertoire. « Amsterdam » par David Bowie, ça n’a quand même pas très grande allure ! J’ai quand même accepté d’interpréter « Il peut pleuvoir » dans un spectacle de chansons « météorologiques » et aussi « Vesoul », « Rosa » et « La Chanson de Jackie ».

Je ferai l’impasse sur Jacques Lantier puisqu’il n’est qu’interprète de ce répertoire ancien où j’ai moi-même beaucoup pioché. Et encore plus sur Jack Lang dont la tournée d’adieux à l’Institut du monde arabe traîne tellement en longueur qu’elle vire au pathétique.

AlixJe me souviens bien sûr de Jacques Grello, chansonnier qui offrit une guitare à Georges Brassens et de sa chouette chanson « Il fait bon » interprétée par… les Frères Jacques !

Bien évidemment, ceux-là, je les inscris d’office même si eux aussi ne sont que des interprètes. On cite, on re-cite, on récite « La Queue du chat », « La Confiture », « La Chanson sans calcium », « La Marie-Joseph », « Le Complexe de la truite », « Fredo », « Les Tics », « Monsieur Lepetit le chasseur », « C’est ça l’rugby », « Général à vendre », « Don Léon », « Le Cirque », « La Lune est morte », « Le Général Castagnetas », « La Violoncelliste »…

On pourrait évoquer aussi Jacques Demy et chanter « Nous sommes deux soeurs jumelles » des « Demoiselles de Rochefort ». N’oublions pas Jacques Martin avec sa « Pêche aux moules » et son « Je frappe au n° 1 » !

Je vous fais grâce de Jackie Sardou et de sa progéniture lacustre du Connemara ! Dans le genre capillotracté on peut se lancer dans « Les Dalton » de Joe Dassin. D’après René Goscinny les cousins s’appelaient Joe, Jack, William et Averell mais quels étaient les prénoms des vrais frères ?

Faut-il compter Jean-Jacques Goldman parmi les Jacques et Jacquouille parmi les fripouilles ? Est-ce la faute à Rousseau s’ils tombent au ruisseau ?

Laissez-passer accordé à « Hit the road, Jack » de Ray Charles et à « La Légende » de Jacques Faizant. Aussi à la musique de « Vol au-dessus d’un nid de coucou » (avec Jack Nicholson !) car elle est de Jack Nietzsche, producteur de l’album « Harvest » de Neil Young mais pas de « Ainsi parlait Zarathoustra » qui est de Richard Strauss sans entrer dans la catégorie « valse de Vienne » ! A celle des films de Jacques Tati également !

A ma connaissance Jacques Anquetil, Jacques Rivette, Jacques Doniol-Valcroze, Jack Kerouac, Jacques Ralite, Jacques Attali, Jacques Audiberti, Jacques Villeret, Jacques Charrier, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Canetti, Jacques Perrin, Jacques Perret, Giacomo Casanova, Jacques Audiberti, Jacques Charon, Jacques Chirac, Jack Daniels, Jacques Audiard, Jacques Lacan, Jacques Mesrine, Jacques Siclier, Jacques Ferrandez, Jacques Tardi, Jacques Séguéla, Jacques Chancel, Jacques Célère, Jacques Cident et « Jack court sur le haricot magique » n’ont pas écrit de tube inoubliable. 

Jack_Sparrow 2

Ce n’est pas le cas non plus de Jack Baron et l’éternité, Jacky Twitter, non, Jacky Ickx, Jacques Laffite, Jacques Borel, Jacques Flash l’homme invisible de « Vaillant » et Pif-gadget », Jacques 1er d’Angleterre, Jackie Kennedy, Jack Vance, Jacques Vendroux, Jacques Balutin, Jacques Rouland, Jacques le fataliste qui prenait le métro à Reuilly-Diderot, Saint-Jacques de Compostelle qui ne faisait le plein que dans des stations Shell, tous les Jacolandins – Saint-Jacques de la Lande est à deux pas de Rennes – qui viennent jouer au blackjack ou au jacquet dans la rue du Champ-Jacquet pour décrocher le jackpot. Il n’y a pas à dire, quand Jacques cumule, Jacques cumule !

J’ai oublié ce que chantait Jakie Quartz mais je sais encore que le bassiste du groupe Hot Tuna était Jack Cassady. Par contre nous devons à Jacques Offenbach un certain nombre d’airs fabuleux et réjouissants tirés de ses opérettes comme « Votre habit  a craqué dans le dos » « Je suis Brésilien » «  Il nous faut de l’amour » « La Marche des rois »… Il y a aussi Giacomo Puccini mais lui, c’est moins ma tasse de chianti ! Trop bourgeois bohème !

Frère Jacques, Soeur Jak, dormez vous ? D’habitude je ne sais pas comment arrêter ces trop longues énumérations qui naissent dans mon bistrot mémoire mais aujourd’hui, grâce à ce jeu enfantin que tout le monde connaît, c’est plutôt facile :

- Jacques a dit « Posez les crayons ! »

Et il a ajouté :

- Sortez les micros !

 

Réalisé pour le Défi du samedi n° 780 d'après cette consigne

(la photo au début du texte)

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11 août 2023

Choses lues à Noirmoutier (Vendée) le 17 mai 2012 (1)

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Ah ça, pour en accumuler, il en accumule !
Va falloir songer à passer au numérique ! ;-)

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10 août 2023

Choses vues à Noirmoutier (Vendée) le 20 mai 2012

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Ce conducteur à l'air d'être d' une humeur de dogue !

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8 août 2023

Philippe Hollevout à l'Hospice Comtesse de Lille le 21 juillet 2023 (1)

"Situé dans le coeur historique de Lille et fondé en 1237 par la Comtesse Jeanne de Flandre, l'Hospice Comtesse, ancien hôpital Notre-Dame, accueillait les malades et les pèlerins. Sa fondation s’inscrit dans un large mouvement de créations d’asiles hospitaliers qui se multiplient au cours des XIIe et XIIIe siècles. Désormais, ces murs abritent le musée d’art et d’histoire de la ville. Et c’est l’histoire de ce patrimoine emblématique, l’un des derniers témoignages des comtes de Flandre dans la cité lilloise, qui vous est racontée dès le porche d’entrée franchi."

La visite de ce lieu est très intéressante et elle était agrémentée, en cette fin juillet 2023, d'une exposition "parasite" des oeuvres de Philippe Hollevout. Très amusante, décalée et pourtant bien intégrée aux collections. Un très bon moment.

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 Un musée, ça ne vaut pas un bon smartphone, pas vrai ?

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8 août 2023

Philippe Hollevout à l'Hospice Comtesse de Lille le 21 juillet 2023 (2)

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7 août 2023

UNE BONNE ACTION ESTIVALE

Dans les murmures de la forêt ravie et masochiste, j’entends comme un bruissement de reconnaissance. C’est que je l’ai bichonné, cet été, mon bilan carbone ! Oh la la, que de kilomètres j’ai franchis ! J’ai commencé par aller vérifier au Louvre, à Paris, l’allègement des vernis de Mona Lisa. On l’avait, paraît-il, restaurée mais elle est toujours derrière sa vitre, alors, vernis ou pas, nous n’avons pas eu la chance de voir la différence.

Un qui n’a pas changé, par contre, c’est l’éléphant de l’Africa Museum à Bruxelles à qui j’ai aussi rendu visite. Cet empaillé de première s’appelle King Kasaï et il m’a confié une mission peu commune.

- Il n’y aura pas de sang versé, m’a-t-il déclaré, si tu arrives à localiser les sources de quatre rivières.

Jeu de la Bibliothèque d'Erquy 1

Moi ? Moi, d’un seul coup d’un seul, nommé responsable de la paix et de l’harmonie dans le monde en recevant, d’un éléphant, le statut de géographe, de voyageur chargé de remonter des fleuves impassibles ? Soit ! Soie ! Rien n’était plus impossible même si les ouvrières des soieries étaient en grève alors je suis descendu à Lyon – les chaleurs m’ont laissé descendre où je voulais ! -. J’ai regardé longtemps les eaux de la Saône et du Rhône et les contemplées m’ont fait savoir que l’une des deux était un fleuve alors j’ai suivi la rivière. Je me suis retrouvé dans les Vosges, au sud des monts Faucilles, et comme cet univers était un peu marteau, la fameuse ligne bleue de l’endroit a écrit dans le ciel : « Le fleuve Amour prend sa source dans les larmes de Chalamov ».

- Faut-il donc que je prenne les chemins d’exil et de lumière dans le mauvais sens, ai-je demandé, et que j’aille enquêter chez Poutine sur les sources de l’Ob et de l’Iénisséï ? Je vous signale, du reste, que ce sont là trois fleuves.

- Les trois autres rivières confluent dans la vallée des Lazhars » m’a dit la ligne du Parti à suivre avant de s’étirer.

Alors, en marche ! Direction le Sud ! J’étais content, je venais d’échapper tout à la fois au goulag, à la prison de Tunis, au bagne de Cayenne et à la guerre entre l’Ouganda et le Congo !

C’est comme ça que j’ai terminé mon périple au Maroc. J’ai assisté à un grand mariage et, les jours qui ont suivi, j’ai remonté les trois cours d’eau. Voilà, c’est fait ! Grâce à moi, le monde est sauvé : la rivière Sérénité prend sa source au mont Lecture, la rivière Fraternité a sa source sur le plateau du Partage et la rivière Sobriété prend naissance dans le massif des Bibliothèques.

Pour ce dernier point, je le savais. C’est pour ça d’ailleurs que la forêt ravie et masochiste m’était reconnaissante. Tous ces kilomètres de voyage, je les avais parcourus sans bouger de chez moi, sans user d’aucun moyen de transport, uniquement grâce aux dix livres empruntés à la bibliothèque. J’avais bichonné mon bilan carbone ! La planète m’a dit merci ! Avais-je évité au monde un bain de sang pour autant ? J’en étais moins sûr.

Par contre la forêt masochiste m’a sournoisement confié, sur son divan de soie, que pour fabriquer le papier des livres, on coupait des arbres. Zut alors ! Encore une fois, j’avais tout faux !

Jeu de la Bibliothèque d'Erquy 2

 Ecrit pour le Jeu de l'été de la Bibliothèque municipale d'Erquy (Côtes d'Armor)

d'après la consigne ci-dessous :

 https://bibliotheque.erquy.bzh/images/Animation_2023/Adulte/Flyer_Jeu_PLG.pdf

6 août 2023

The Jake walkers à Transat en ville à Rennes le 2 août 2023

Voilà un beau trio qui nous balance du blues ancien et moderne sur une place de la Mairie battue par une pluie fine. Mais il est où, le réchauffement climatique ? On aurait dû avoir une canicule du genre Sud des Etats-Unis ce mercredi soir pour apprécier le bel organe de Miss Ady et l'accompagnement de ses acolytes ! Une grande soirée Transat en ville quand même !

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6 août 2023

Visite virtuelle à Dortmund (Allemagne)

J'aime beaucoup Julien Song ! C'est un maître international de jeu d'échecs d'une trentaine d'années qui partage son savoir et ses aventures sur 64 cases et Youtube ! Cet été il nous publie les vidéos de son tournoi à Dortmund. Je suis assez accro mais j'ai une question annexe. Ce métro à moitié vide, tous les jours de la semaine vers 14 heures... - voyez à 3' 20 la vidéo - il y a des gens qui habitent Dortmund ? ;-) 

5 août 2023

PAS ENCORE TOUT A FAIT AMNÉSIQUE. 5, Le Jeu de l'amour et de la musique

DDS 779 harmonica de verre 133523263

Lorsque j’ai vu cette photo pour la première fois samedi dernier je me suis demandé ce que c’était que ce cylindre détonant, déconnant et conique et ce qu’il fichait là en présence d’un clavecin bien oblitéré de jolie peinture.

J’ai d’abord pensé à un canon, certes pas de Navarone ni même en provenance de la canonnière du Yang-Tsé, pas non plus celui du croiseur Aurore sur lequel ont été photographiés mes grands-parents à l’époque où ils jouaient dans « L’Etroit Moscoutaire », car trop petit et trop brillant.

C’est donc plutôt un étui. Un étui pour une momie ? Le sarcophage de Ramsès II enfant ?

Comme les traces de mon propre passé sont plus intéressantes à numériser, en ces temps de vacances où l’on peut oeuvrer pour soi, que celles de toute l’Égypte ancienne, j’ai laissé tomber la devinette et je ne suis revenu que ce jeudi soir faire appel à M. Google-Images qui m’a donné la solution. Il s’agit d’un harmonica de verre.

Soufflé, le Krapov ! Ça, un ruine-babines ? Que vais-je pouvoir en dire ? J’ai déjà écrit un billet sur ma collection d’harmonicas avec citations d’Albert Raisner, Antoine, Bob Dylan, et Neil Young. Faudrait voir à varier les plaisirs ! 

Et puis je me suis souvenu que figurait, dans les cassettes audio que je viens de monter au grenier, un enregistrement d’un concert sur France-Musique consacré à la musique écrite par Mozart pour cet instrument.

La question restait posée : que pouvais-je inventer de drôle à partir de cela ? A part enfiler des tongs, poser une échelle par-dessus les marches qui mènent à ma caverne d’Ali Baba, me donner la consigne de passer un barreau sur deux et de redescendre avec le carton plein plutôt qu’avec la seule cassette, gag qui n’aurait fait rire que deux personnes dont une même pas présente sur le Défi, je ne voyais pas.

Comme je ne suis pas ici pour raconter ma vie et souligner les côtés dérisoires mais si chargés d’affection de la vie d’avant, je n’allais tout de même pas vous narrer que c’est mon aimable grand-mère qui se chargeait d’aller, en mon absence – j’étais étudiant, alors, et le suis toujours ! - ouvrir le poste de radio et enclencher le magnétophone dans le cabinet de toilette du premier étage qui nous servait de laboratoire photographique.

Devais-je philosopher sur les envahissantes évolutions technologiques qui permettent désormais non seulement de programmer de telles actions mais encore de récupérer en baladodiffusion (peau de caste ?) voire de télécharger en même pas deux minutes de tels trésors auditifs qu’on n’aura de toute façon jamais le temps de réécouter ?

DDS 779 Desproges

Mais quoi ! De toute façon, à continuer d’écouter les gens « qui causent dans le poste » le leitmotiv commun (ou communautaire?) semble être devenu le titre du livre de Pierre Desproges « Vivons heureux en attendant la mort !». Voilà qui ouvre de plus belles perspectives encore aux immortel·le·s !

Alors oui, écoutons, continuons d’écouter la radio ! Pendant ces vacances-ci, j’aurai eu droit aux « Rendez-vous avec X », à la Grande traversée « John Fitzgerald Kennedy vs Lee Harvey Oswald », à celle sur Marilyn Monroe, à la revisite de Paul Mc Cartney and the Wings par Michka Assayas et, suite à la découverte de Clémentine Mélois, « livres, conférences et humour aux 33e degré et 36e dessous», je vais peut-être extirper de mes archives des enregistrements des « Papous dans la tête », émission à laquelle la gente dame a participé sans marquer trop ma mémoire – je me souviens plus d’Eva Almassy, d’Hervé Le Tellier, d’Henri Cueco et d’Hélène Delavault -.

DDS 779 clementine-melois-cent-titres sélection

 

DDS 779 Marivaux

Mais j’arrive au début d’une page deux et je veux faire court. Je reviens donc à l’harmonica de verre et je profite de cette image de musée pour plonger encore plus dans le temps passé. Le hasard des ateliers d’écriture a fait que j’ai participé en juillet à celui de Dame Licorne, « Filigrane » qui vient de redémarrer. Il fallait écrire sur « Le jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux.

Évidemment, après avoir pondu mon texte, j’ai relu cette pièce et hier soir j’ai regardé le dévédé de sa représentation à Antibes en 2019, dans une mise en scène de Catherine Hiegel avec Clotilde Hesme (la Roxane de « HPI ») et Laure Calamy (« Antoinette dans les Cévennes »).

Un pur régal. Pour exécuter cette partition ancienne de manière si pure, si parfaite et si drôle il fallait bien user du plus précieux des instruments qui fût allé se nicher jamais dans le coeur des actrices : l’harmonica de verre. 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 779 d'après cette consigne (la photographie du début)

4 août 2023

Les Incontournables du Musée des Beaux-Arts de Lille

2023-07-23 Nikon 7 B recadrée
Le Concert dans l'oeuf (d'après Jérôme Bosch)

La tentation est grande de coller sur les visages de ce tableau ceux des membres de ma chorale !

2023-07-23 Nikon 28

Naissance de Vénus (Amaury-Duval)

Un ncontournable surtout pour moi : Eugène Amaury-Duval est ce même peintre qui a représenté en 1838 sa nièce Isaure Chassériau, de rose vêtue, tableau conservé au Musée des Beaux-Arts de Rennes et pour lequel j'ai une vénération aussi incompréhensible que certaine !

2023-07-23 Nikon 38 R recadrée
La Plage de Berck (Ludovic Napoléon Lepic)

Là aussi un incontournable personnel pour retrouver des années de vacances enfantines et rire du nom de l'artiste qui est peut-être un ancêtre des Lepikowsky, la famille de Renaud Lepic dans "Fais pas ci, fais pas ça !".

2023-07-23 Nikon 44 bis retouché
Ben quoi ? Elle n'est pas de Monet, cette vue vénitienne sur San Giorgio Maggiore ? Je ne la trouve nulle part sur internet ! Ah ben non, elle est de Henri Martin, 22000, série rouge, j'achète ! Sur le cartel que j'ai photographié, il est indiqué "Île de San Gorgio". Une petite correction s'impose !

2023-07-23 Nikon 50 B recadrée

 

Olga au col de fourrure (Pablo Picasso)

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