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Mots et images de Joe Krapov

29 mars 2024

RAN PLAN RAN PATAPLAN !

 

On ne sait plus qui a eu cette idée folle de lui offrir un tambour à Richard. Peut-être bien était-ce grand-père, par vengeance ou par frustration ? Va savoir si le vieux  n'a pas rêvé toute sa vie de faire « Ran plan ran pataplan » pour faire l'intéressant auprès de ses parents ?

 

 

Parce que pour séduire les filles c'est plutôt râpé ! Pas très glamour, la peau tendue et les baguettes ! Aux trois jeunes tambours qui reviennent de guerre la Madelon qui sert à boire préfère toujours l'officier à moustaches avec son grand sabre de fer, ou même de bois, et sa grosse voix de Mick Jagger. C’est une tradition qui s’est perpétuée au point que de nos jours on est bien en peine de citer le nom d'un batteur célèbre. Adieu les Keith Moon, Ringo Starr, Charlie Watts, Billy Cobham, Christian Vander, Phil Collins et Nick Mason de la grande époque ! Aujourd'hui ce sont des machines qui rythment la musique. Remballe tes fûts, beau militaire !

 

Et pourtant, même sans tambour, ni trompette, grand-père a bien su conquérir grand-mère. Et il s'entendent très bien ces deux-là. Alors remballons nous aussi les histoires de frustration.

 

De toute façon Richard n'est pas là pour séduire les filles. Il est là pour faire « Ran Plan Ran Pataplan » sur son tambour. La chose qui est sûre c'est qu'il a apprécié le cadeau. Il sent qu'il va taper toute sa vie ! Merci pour tout, Grand-père, Parrain ou Tombé du ciel !

 

 

Les filles peuvent bien sauter à la corde où jouer à la baballle, ça ne le dérange pas et ça ne l'intéresse pas plus que ça, Richard. Elles peuvent bien jouer à la maman avec leur poupée de chiffon ou leur baigneur en celluloïd, il s'en fiche, Mr Tambourine-man, du réarmement démographique de la France. Ce n'est pas lui qui va s'offusquer d'un taux de natalité à 1,8 ! Le deuxième bébé des Français peut bien naître sans bras et être accusé pour cela de ne pas œuvrer à la croissance du pays, de ne pas gonfler le PIB ni les profits des grandes entreprises, cela lui chaut peu, à Richard.

 

Ran Plan Ran Pataplan !

 

Les copains peuvent bien jouer au petit soldat avec des fusils en branches de bois ramassés dans le petit bois derrière chez moi et répondre ainsi à la préoccupation permanente des gouvernants : « Envoyons des troupes au front ! Envoyons des troupes au front ! ». Et alors quoi ? Elle sent le pâté, la chute des reins ? Ce ne serait pas mieux d'envoyer les troupes à la croupe si on veut botter les fesses à Poutine ou combattre le Djihad islamique ukrainien ?

 

Ran Plan Ran Pataplan !

 

 

Richard s'en bat les flanc que le cousin de Paris, avec sa belle tenue et son fusil « pareil qu’un vrai », défile comme à la parade devant Grand-papa. La cousine Yvonne est bien rigolote avec son shako, ses épaulettes, ses bottes et son sabre mais ce n'est pas demain la veille qu'on va accepter des femmes dans la grande muette. Les femmes et « muette », c'est incompatible, non ?

 

 

Bien sûr cette saillie ne tient pas compte de grand-mère. Elle est la seule qui sache faire lâcher ses baguettes au tambourineur fou. Dans la façon qu'elle a de lire et de raconter des histoires il y a quelque chose d'apaisant, de divin, de mystique, de mystérieux. Du reste il paraît que « mystère » est le nom d'un spectacle qu'on jouait autrefois sur les parvis d'église. Même le chat Mistigri s'abstient de jouer avec les pelotes de laine qui traînent par terre quand grand-mère conte aux petits.

 

 

 

Mais aussitôt que l'histoire est finie Richard reprend son tambour et sort casser les oreilles aux joueur de quilles, aux joueurs de cartes qui paradoxalement lui demandent… de jouer des flûtes ! Ils ne comprennent donc pas que sa passion pour le tambour, ce n’est pas du pipeau ?

 

Ran Plan Ran Pataplan !

 

***

 

 

- Il est vraiment pas bien, ton gamin ! dit Marinette à sa sœur qu’elle est venue aider pour les travaux des champs. Ça ne s’arrange pas, cette manie de jouer du tambour tout le temps !

 

- Tu crois que quelque chose le taraude ? demande la maman de Richard. Peut-être est-il simplement musicien dans l'âme et que si toi tu positivais plus souvent,  Marinette, tu jouerais le 2, le 5, le 20 et le 17 dans le quarté-plus de dimanche prochain. Peut-être que tu gagnerais, pour une fois ?

 

- Mouais. Si jamais cela arrivait, je l'aurais dans le désordre à tous les coups !

 

Ran Plan Ran Pataplan !

 

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 26 mars 2024

d'après la consigne AEV 2324-23 ci-dessous

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28 mars 2024

Choses vues à Rennes le 16 mars 2024 (2)

 

Promener son téléphone portable au bout d'une laisse, oui... mais qui est l'esclave de qui ?

 

 

Suite du retour des vieilles gloires : Raymond D. Barre, groupe techno !

 

Se servir de son vélo comme d'une patinette.

 

Voilà ! Comme ça le Chaperon rouge est prévenu !

- Je confirme !

Son oeil est dans la tombe et regarde Caïn mais ne me dite pas que sa main est dans la culotte du zouave : il y a déjà celle de ma soeur !

27 mars 2024

Choses vues à Rennes le 16 mars 2024 (1)

 

 

 

 

"Le pub est mon église !" dit l'Irlandais le jour où l'on fête Saint-Patrick !

 

 

Je publie l'image de référence car je crains fort qu'elle ne dise plus grand chose à grand monde aujourd"hui !

Et dans le même temps il faudrait dire aussi qui est cette vieille gloire de José Bové !

26 mars 2024

CONSIGNE 2324-23 du 26 mars 2024 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

 

Les Atouts du tarot

 

 

Les images qui figurent sur les cartes d’atout du jeu de tarot moderne représentent ceci, dans l’ordre de 1 à 21 :

 

La performance individuelle - L'enfance - L'adolescence - L'âge mûr - La vieillesse - Le matin - Le midi - Le soir - La nuit - La terre et l'air - L'eau et le feu - La danse - Les courses - La chasse et la pêche - Les arts - Le printemps - L'été - L'automne - L'hiver - Le jeu - La performance

 

Sachant cela, écrivez quelque chose à partir de quatre cartes (huit images) que vous avez piochées (ou choisies), sachant que votre texte sera illustré par au moins trois de ces images.

 

Cliquez ici pour voir le détail des 42 images :

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tarot_nouveau

 

 

25 mars 2024

La Famille Mugnier. 5, Etienne, le frère aîné

 

Le monde est bien pourri ces temps-ci mais je dois bien avouer que je m'amuse beaucoup, pour ma part, des surprises de la vie et de ce que me permet ma "presque nouvelle" liberté.

 

Ainsi, depuis quinze jours, je suis plongé dans la réécriture d'un roman sur lequel on m'a juste sollicité pour jeter un regard extérieur. En fait, traduit en mode "krapoverie ", cela donne : on n'a rien demandé à Joe Krapov mais il a décidé quand même de devenir le nègre d'un écrivain noir !

 

Sur la famille Mugnier, je suis en train de numériser les dernières pièces (papiers, passeports, actes de l'Etat-civil) et j'ai joué au Deus ex machina pour aboutir à l'identification, dans l'album, des différents membres de la fratrie-sororerie (Comment ? Ça ne se dit pas ? Mais que font les féministes ?) ;-)

 

Et je suis tout content ce jour d'être tombé sur l'arbre généalogique établi par Olivier Travers (ou par son père Jean-Louis). J'y découvre en effet les prénoms des deux gamines à chapeau scout et cela me confirme dans le petit jeu du physionomiste auquel je me livre depuis quelque temps... à l'abri du monde !

 

***

 

Le premier fils de Joseph Mugnier et Caroline Daviet est donc le très joli chasseur alpin de la première série.

 

Étienne MUGNIER dit BLAUD
Né le 17 juillet 1870 (dimanche) - Chapeiry, Chef Lieu (Haute-Savoie)
Décédé le 23 juin 1914 (mardi) - Annecy, 1 Avenue du Stand, à l'âge de 43 ans
Profession Instituteur mais on trouve aussi "agent d'assurance" et également "préposé en chef de l'octroi".

 

 

 

 

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25 mars 2024

La Famille Mugnier. 6, Etienne, le frère aîné, sa femme et ses enfants

 

Le jeudi 27 décembre 1894 à Alby-sur-Chéran (Haute-Savoie), non loin de Chapeiry, son village natal, Etienne Mugnier se marie avec Marie Prunier née le 16 mai 1872 à Rumilly.

Marie est modiste. Elle est la fille de Jean Pierre Prunier, cardeur et de Françoise Vergain. Elle a un frère, Claude-Marie-François né en 1883 et une soeur, Louise Joséphine née en 1886.

Un des témoins du mariage est Jean PRUNIER, né en 1853.

Etienne et Marie auront deux filles :

Francia Joséphine MUGNIER 1895-1969
et Marcelle Jeanne MUGNIER 1899-

 

Marie est décédée le 7 juillet 1954.

 

 

 

A vous de jouer, maintenant. Si vous pensez que cette photo ci-dessous est celle d'une des deux petites filles de ce couple, tapez 1... 

 

24 mars 2024

Wellerman / Divers artistes

 

Avec huit milliard de gens qui font des choses et qui en parlent tous en même temps sur internet, on est forcément obligé de passer à côté de certains phénomènes dont on n'imagine même pas l'ampleur. Exemple avec ce groupe de métal helvète qui joue avec cornemuse et vielle à roue, Eluveitie (voir le billet précédent).

 

Autre exemple ce jour où j'ai exploré Youtube à la recherche de versions utilisables de "Tous les marins sont des chanteurs", une bluette popularisée (et écrite ?) par François Morel sur son album homonyme sous-titré "François Morel chante Yves-Marie Le Guilvinec".

 

Je l'ai entendue pour la première fois dans un bout de vidéo du groupe "Noyez-les" que l'amie Françoise m'avait envoyé. Il y avait aussi dans le fichier zippé une autre chanson qui me plaisait bien. Je l'ai retrouvée. Elle s'appelle "Wellerman". C'est un "sea shanty" (chant de marin) australien du XIXe siècle. Il paraît qu'il a cartonné mondialement pendant le confinement sur Tiktok (Tiktok ? Cékwastruc demande Zazie du tac au tac).

 

Et de fait on en trouve des tas de versions plus ou moins bonnes ou plus ou moins kitsch. Je vous laisse faire l'expérience !

Mort de rire ! Il faut absolument que j'écrive une traduction-adaptation-trahison de cette chanson et que je la refile à mes M'A2R1 d'O douce !

23 mars 2024

La Jument de Michao dans la caverne du roi de la montagne ! / Eluveite

 

Dans ma recherche de pépites drolatiques de Gérard Jaffrès, je me suis retrouvé cette semaine sur le site "Bide et musique" qui signale bon nombre de ringardises de la chanson de variété francophone. Il n'y a là que deux titres du bon Gérard dont "La Jument de Michao". Mais si, vous connaissez ce tube celtique ! C'est celui dont les paroles disent  : "J'ai vu le loup, le renard et la belette".

 

Dans les commentaires j'apprends que ce tube de Tri Yann des années 1970 a été repris en mode "métal" par un groupe nommé Eluveite. Ce sont des Suisses. Les trois Jean, dont il ne reste que deux, vont se retourner dans leur tombe en écoutant ça !

Evidemment, dans les recommandations de M. Youtube, j'ai rebondi sur celle qui m'emmenait voir ce même groupe confronté à un bassoniste dans l'émission "Rock the classics". Le principe est de demander à des rockers d'interpréter un morceau du répertoire classique, en l'occurrence ici "Peer Gynt" d'Edvard Grieg,  en compagnie d'un musicien d'orchestre symphonique.

 

Le documentaire est un peu long, même si intéressant et surréaliste - la tête du musicien classique ! - et le résultat final est tronqué par des commentaires. J'ai fini par trouver la version complète du morceau, décoiffant lui aussi mais que j'aime beaucoup !

22 mars 2024

HERE OUIGO ! HERE OUIGO NULLE PART !

 

Jules Verne, l'homme du « Voyage en ballon » mettrait aujourd'hui auprès de SNCF-Connect (Robot le Conquérant !) beaucoup plus de temps à acheter son billet Nantes-Amiens que ne dure ce trajet !

 

Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais pour ma part j'ai passé presque deux heures à passer commande d'un billet Rennes-Paris pour le lundi 26 février avec retour le vendredi 1er mars. J'ai aussi commandé un Paris-Lyon avec retour aux mêmes dates.

 

J'ai commencé par tiquer. Il est plus économique d'aller de Paris à Lyon que de Rennes à Paris ou que de Paris à Rennes !

 

Après j'ai tiqué - de quai ! - sur le billet lui-même. J’ai imprimé sans problème mes e-billets Paris-Lyon aller et retour. J'ai pu imprimer également le Rennes-Paris mais pas le Paris-Rennes. En réponse à mon clic sur « imprimer vos billets » on me disait qu’il serait envoyé dans ma boîte mail quatre jours avant le départ. OK ! C’est nouveau, ça vient de sortir, on va attendre !

 

Le jeudi, exactement comme la pas sereine sœur Anne, je ne vois rien venir. C'est pourquoi le vendredi matin je file à la gare demander quoi et qu'est-ce que ce micmac moche.

 

C'est là que je suis tombé sur les deux cerbères qui vous empêchent maintenant d'entrer dans la salle des guichets et vous interdisent surtoput d'aller embêter celui de leurs collègues qui a la chance d'être assis derrière l’hygiaphone.

 

 

C'est pour ça à mon avis qu'ils sont désagréables, ces deux-là, les vigiles. Eux sont obligés de travailler debout alors que les autres, les assis, ne fichent plus rien.

 

- Kèsksékvouvoul ? me demande le barbu antipathique tandis que Miss Wagon réfrigéré 2024 me regarde comme si j'étais aussi mal vêtu que Gérard Manvussa ou aussi malotru que Gérard Depardieu.

 

- Je n'arrive pas à imprimer mon billet aller-retour Rennes-Paris ! dis-je en lui donnant la référence du dossier.

 

- Donnez-moi ça ! dit-il en m'amenant vers une tablette numérique. Il rentre les données, il me réimprime les aller Rennes-Paris.

 

- Ah ben oui, admet-il, un peu perplexe, il n'y a pas les retours !

 

- Oui. Chez moi ça me met que je les aurai quatre jours avant le départ mais on est vendredi et je pars lundi !

 

- Ah mais je comprends, ricane-t-il comme soulagé. C'est un Ouigo !

 

- Et alors ?

 

- Et alors Ouigo... c'est pas nous !

 

- Comment ça, c'est pas vous ? C’est bien la SNCF qui me vend ce voyage, non ?

 

- Non, c’est Ouigo. Ouigo, c'est tout par internet ! C'est comme le low-cost avec les avions. C'est moins cher mais c'est tout par téléphone !

 

- Mais alors comment je fais pour voyager sans billet ? Il y a une agence Ouigo quelque part ?

 

- Puisque que je vous dis que c'est tout par internet !

 

- Mais c'est complètement con ! Je vous achète un titre de transport et je repars sans rien ?

 

Je sens que je l'énerve plus, ce faux-cul, que je ne m'énerve moi-même et je vois le coup que Miss Wagon réfrigéré 2024 va me sortir de son agence à coup de pompes... dans le vrai-train !

 

Je sors donc dépité de ce lieu de non-assistance à voyageur en détresse et, pour me consoler, je vais photographier les graffs du boulevard du Colombier.

 

« Il y a plus d'humanité dans l’oeil d’un chien peint sur un graff que dans celui d'un vigile de gare quand il remue la queue » comme n'a pas dit Pierre Desproges.

 

 

***

 

Le samedi je me reconnecte et j'apprends que mes billets me seront envoyés le lundi 26. Oui mais à quelle heure ? Chez Ouigo ils ne connaissent pas l'aller-retour si l’aller est fait avec SNCF ? C’est inouï, ce truc, comme on dit chez TGV !

 

Le lundi 26, jour du départ, à 7 h les billets sont là ! Je les imprime ! On peut partir rassurés !

 

***

 

 

Le mardi soir à Lyon Marina Bourgeoizovna reçoit un SMS bizarre : « Votre train de retour est annulé ».

 

Ah bon ? On va voir dans ma messagerie pour comprendre : rien, pas de message de Ouigo.

 

- Ça doit être un message piraté ! me dit-elle.

 

Le jeudi, par sécurité, on reconsulte ma messagerie. Aucun message n’est là pour confirmer une quelconque annulation.

 

***

 

 

Vendredi 1er mars, 12 h, gare Montparnasse. Le train Ouigo de 12 h 57 à destination de Quimper vient de s’afficher voie 4. On s'y rend, on présente nos billets pour embarquer. Gros bip sonore ! Grande croix rouge sur le scanner de Monsieur et Madame Ouigo les Kings of the control.

 

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Votre train est annulé
- Comment annulé ? Mais il est là, à quai !
- Oui mais il ne dessert pas les gares de Le Mans, Laval et Rennes
- Alors qu'est-ce qu'on doit faire ?
- Vous allez être remboursé mais il faut que vous alliez acheter un autre billet pour prendre un autre train pour Rennes !

 

On est un bon paquet de Lébézékontévous qui allons faire la queue avec l’espoir qu’il y ait une personne derrière l’hygiaphone.

 

A l’entrée de la salle des guichets, les vigiles parisiens semblent plus cools qu’à Rennes. Ça doit cacher quelque chose. Bingo : ici il n’y a pas d’hygiaphone ! On nous positionne devant une tablette et on nous dit "démerdez-vous tout seul" ! Mais avant qu'on ait commencé il y a Monsieur Hakim Ouigo, le chef du train de 12 h 57 qui vient nous chercher !

 

- Venez ! On va vous prendre quand même ! Vous allez voyager gratuitement mais on vous embarque !

 

- Bon ! Retour à la voie 4 ! On monte dans le premier wagon venu et on s'installe sur deux sièges « strapontin » dans le couloir à côté des bagages.

 

Monte un couple avec deux enfants et une poussette et à ce moment-là on entend Madame Ouigo Krachdan-Lemicro qui dit d’un ton sec : « Le train s'arrêtera au Mans, à Laval et à Rennes mais on ne laissera descendre personne. Merci de descendre immédiatement de ce train si vous ne voulez pas vous retrouver à Quimper où vous n'avez que faire ! ».

 

Tout le monde descend. Le père des deux mômes lui est remonté, dans le sens où il est prêt à aller démonter les gens de la Ouigo Railroad Company !

 

On repasse devant la poignée de contrôleurs à l’entrée du quai. Ils en sont presque venus aux mains entre eux tant ils ne comprennent rien, eux non plus, à ce qu'ils doivent ou auraient dû faire.

 

Je vous épargne la suite nos mésaventures – j’ai de quoi faire un autre billet pas gentil ! -. Sachez qu'on n'a pu trouver un train qu'à 17 h et qu'on est rentrés chez nous sur le coup de 20 heures.

 

Ouigo ? Vous, vous faites comme vous voulez mais nous c'est « Plus jamais ! ».

 

***

 

Pour en revenir à Jules Verne je peux juste lui dire une chose : ce n'est pas moi qui entamerai un tour du monde en 80 jours ! Déjà que, au 21e siècle, avec un e-billet et des TGV en veux-tu en voilà on met six heures pour aller de Paris à Rennes !

 

On irait peut-être bien plus vite en montgolfière mais là c'est l'idée de monter dans la nacelle qui m'arrête !

 

Finalement moi ce que je préfère de plus en plus c’est la marche à pied dans Rennes !

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 19 mars 2024 d'après la consigne AEV 2324-22 ci-dessous
 

21 mars 2024

Trésors du Musée des Beaux-arts de Lyon vus le 29 février 2024

 

 

Les Mangeurs de ricotta de Vincenzo Campi (Italie 1536-1591) (vers 1581)

 

 

Le Grand canal à Venise (vers 1740) par Bernardo Bellotto (Venise 1721 - Varsovie 1780)

 

 

Le musée des Beaux-Arts de Lyon expose dans une salle dédiée dix-huit tableaux de Louis Janmot (Lyon, 1814-1892). Ils ont été peints entre 1835 et 1855).

Ce tableau-ci intitulé " Le Mauvais sentier" fait terriblement penser à ceux de Paul Delvaux !

En voici un autre qui s'appelle "Le Vol de l'âme".

 

 

Et voici pour terminer un buste de Madame Récamier  par Joseph Chinard (Lyon 1756-1813). Il est très beau mais je préfère cependant son portrait par René Magritte !

 

 

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