Le musée en plein air du Barri gotic de Barcelone le 1er mai 2014 (16)
Chez nous on ne nettoie le lustre que tous les cinq ans.
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1. e4 c5
2. d4 cxd4
3. c3
sont au jeu d’échecs les coups constitutifs du gambit Morra.
Quand je vois le croche-pattes à Morra
La moutarde me monte au nez !
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Sous ma cotte de mailles
J’ai eu maille à partir avec une cocotte
Mais, comme dit le proverbe,
« Manque de bandaison jette un vieux Godefroy »
Et j’ai bu le bouillon.
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Ce que la sardine est à l’huile
Le Sardanapale l’est au mythique
Et ce que l’appel du canard par pipeau non payé est à la flèche bien monnayée
L’appeau dû l’est au Parthe acheté.
Le musée en plein air du Barri gotic de Barcelone le 1er mai 2014 (12)
Oh comme tu
Es désirable
Dans ton p’tit tutu,
Mon lapin !
Oh comme tu
Es désirable
Dans ton p’tit tutu,
Mon lapin !
Oh comme sont désirables deux lapins
En tutus de cocottes !
Le musée en plein air du Barri gotic de Barcelone le 1er mai 2014 (5)
Le délire des zones érogènes
Est-il dû au désir ?
Est-il dû au désert des hommes androgynes ?
Est-il duodenum ?
Est-il du haut de ces pyramides quarante siècles nous contemplent et les Indiens sur la colline qui vont nous tomber sur le dos feront de nous des enculés qui ne manquent pas de culot de nous poser ainsi dans les moments cruciaux la question du délire, la question du désir et le cul dans le sable pour attendre la mort et l’autobus 28 qui mène au panthéon des gloires coloniales, coaxiales, faciales avec facilité, avec fascination et trois petits boutons sur la peau du derrière, la queue en tire-bouchon des trois petits cochons ?
Le musée en plein air du Barri gotic de Barcelone le 1er mai 2014 (6)
NOIR COMME DANS UN FOUR
Si les petits cochons
Ne te mangent pas avant
Tu deviendras quelqu’un ! »
Dis-je au grand méchant loup
Qui voile ton visage
Et masque ton regard,
Qui m’empêche de voir
Si le feu de l’amour
Y fait briller toujours
Les diamants de sa flamme
Et ton âme de femme.
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Je ne savais pas s’il
Fallait ou pas l’oser.
Si j’osais, qu’elle pâlît ?
Si j’osais, qu’elle partît !
Alors je m’assis
Palaiseau.
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La fille de l’air est comme son père :
Elle est donnée à tout le monde.
Il est donné à tout le monde
De la prendre
Ou de le prendre.
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C'est plus fort que moi, je ne peux pas faire autrement : j'occupe toujours mon présent à farfouiller dans les vieilles choses. Pour les ranger, pour en faire récit, pour le plaisir, pour le deuil, pour la saveur des retrouvailles, pour le regret des temps perdus.
Je suis donc depuis trois jours en période d'archivage de dévédés, de papiers, de livres, de revues, de programmes.
Et c'est l'occasion ou jamais de publier, en regard de ces poèmes écrits en août 1986 au dos de planches contacts et retrouvés ce jour, les photos de graffs et collages de mai 2014 prises dans le Barri gotic à Barcelone.
Aimez ou n'aimez pas mais ne dîtes pas "Ber(c)k", j'y suis déjà allé ! ;-)
La clé d' "Y songes-tu ? Ce n'est pas raisonnable !"
N'est jamais posée sur la table.
Et quant à la serrure du "Ce serait trop beau !"
Elle n'est pas sur l'escabeau
Où flotte,
Nouée à sa culotte,
La bannière d'Isabeau.