Sur les chemins noirs de Flamanville (Manche) le 28 juillet 2016 (1)
C'est une idée de lecture assez intéressante en période de confinement : un récit de voyage. Non pas celui, autour de sa chambre, de Xavier De Maistre dont je ne connaissais - et ne connaîtrai jamais - que le titre mais celui de Sylvain Tesson, "Sur les chemins noirs". Il le mène, après une chute de huit mètres depuis un toit et suivie d'un long séjour de rééducation à l'hosto, pedibus gambis, par les sentiers les plus écartés de toute civilisation, du col de Tende, près de Nice, au cap de La Hague dans le Cotentin ou plutôt dans la Manche, à une époque où l'on n'était pas encore obligé d'éternuer dedans.
C'est très agréable, bien écrit avec des mots choisis qui font "littérature" mais sans tomber dans les longueurs proustiennes et, surtout, c'est truffé d'aphorismes aussi réjouissants que justes et grinçants. Un peu comme si Rimbaud avait eu de l'humour ou comme si un Goncourable avait pris le parti de cracher dans la soupe du consensuel mou.
Extraits choisis, collés au hasard sous des images du Cap de Flamanville, pas loin de son objectif à lui, où nous avons randonné de façon bien plus confortable en 2016 nous ne sommes pas des aventuriers et ce monde-ci me plaît bien.
Le Chant de la promesse / par Krapov et Lebichon
Si nous sommes véritablement en guerre, il est tout à fait juste et justifié que les "planqués de l'arrière" dont nous sommes participent à l'effort de la nation d'une façon ou d'une autre. C'est ce que nous faisons ici avec cet hymne guerrier autant que religieux. Nous l'avons ressorti de la naphtaline et des camps scouts où il dormait depuis 1921. Merci au père Jacques Sevin et, plus sérieusement, merci au personnel soignant qui lutte contre la pandémie.
Les vitraux de l'église de Mézières le 10 juillet 2017 (3)
Un article très complet sur René Dürrbach et ses vitraux est à lire ici.
Une croisière sur la Meuse : Monthermé (Ardennes) le 14 juillet 2017 (1)
La statue du cheval Bayard surplombe la Meuse
en compagnie des quatre fils Aymon à Bogny-sur-Meuse.
Cette légende est racontée d'heure en heure sur l'horloge animée de Charleville-Mézières.
Elle est résumée ici par Maïck la conteuse. Oui, neuf minutes quand même !
Une photo de la Meuse prises en 1870 par Arthur Rimbaud.
Mais oui, bien sûr que je déconne !