Le Bilan du 9 février 2023
Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais... ce blog est en train de devenir la neuvième roue de mon carrosse ! Est-ce le retour du soleil, le passage à février, l'excitation autour des plans foireux du gouvernement - ils sont fiers ce soir d'avoir refusé de voter le ticket de restaurant universitaire à un euro, ces détestables ! - ? Toujours est-il que je me retire de plus en plus de la sphère publique pour lire ou pour travailler à une mise en page plus régulière des textes de l'atelier d'écriture par exemple. De jouer à l'éditeur-illustrateur, ça m'enrichit, même si ça ne rapporte pas un rond.
Cela a permis, toujours, ma découverte n° 1 du jour à partir d'une image de crabe : une chronique d'Olivier Genevois, ici, qui nous emmène sur son site web "Les mots délicieusements surannés". Un plaisir d'exploration de la langue française et de ses expressions, avec de belles illustrations en supplément. Ça va resservir... à l'Atelier d'écriture, justement !
Lundi dernier, premier contact avec une bande de quatre guitaristes amateurs avancés et un mandoliniste pro. Un sympathique et forcément foutraque boeuf musical de deux heures, organisé par un végétarien, au cours duquel on a joué-chantonné "Greensleeves", "La Chanson de Prévert", un blues standard, "Les Couleurs du temps" et "L'Orange du marchand" de Gilbert Bécaud.
Je ne raffole pas de cette dernière chanson, très difficile à interpréter, du reste, surtout avec seulement une grille d'accords, mais j'avoue que la version ci-dessous a quelque chose qui décoiffe !
Je ne vous ennuie pas avec les excellentes vidéos échiquéennes de Marc Quénéhen qui publie plus vite que son nombre, ni avec Lichess.org au niveau 3 qui me sert d'entraîneur, ni avec les tournois en cours que diffuse Europe-échecs sur son site : du plaisir chronophage totalement égoïste qui n'intéresse même pas mes comparses les joueurs du jeudi. Joueurs d'échecs du jeudi = peintres du dimanche ? Ce jour d'hui, mes voisins ont disputé une partie qui a duré quatre heures ! Je suis intervenu dans leur finale et j'ai obtenu une partie nulle puis j'ai montré où les blancs avaient raté un gain immanquable. Je crois que je deviens un sale type à force d'être du genre trop bon élève et que... ça me plaît ! En même temps je leur apprends des choses et surtout on rigole bien !
Enfin j'ai terminé la journée en regardant ce soir, en très bonne compagnie, celle de Marina B., le dévédé "The Great Buster : une célébration", un documentaire sur la vie et l'oeuvre de Buster Keaton. J'ai encore mal au ventre d'avoir ri aux gags de "l'homme qui ne sourit jamais" dont je n'avais jusque-là pratiquement rien vu. Je vais écumer mes bibliothèques pour combler cette incroyable lacune !