1
Quand j'allais chez ma tante Koba
Elle déménageait, sa cafetière !
Il fumait son calorifère
Et elle n'en était pas plus fière !
Quand j'allais chez ma tante Koba
Fallait remplir la charbonnière
Réchauffer le café d'hier
Sur la plaque du calorifère.
Refrain 1
Café bouillu café foutu !
Mais non c'est des légendes, vois-tu :
Tout se transforme, rien ne se perd
Seul son cerveau s'faisait la paire !
2
Quand j'allais chez ma tante Koba
Elle jouait à la bayadère
Mais n'avait plus l'allure altière
En nous exhibant sa jarretière
Quand j'allais chez ma tante Koba
Sa main gauche tenait un vieux bas,
Son orteil dansait la samba
Dans une tasse pleine de chocolat
Refrain 2
Benko Nesquik ou Banania
Elle était vieille et toute gaga.
Tout se transforme rien ne se perd
Elle comprenait tout de travers.
3
Quand j'allais chez ma tante Koba
J'avais peur de ses deux molosses
Et je trouvais assez craignos
Qu'elle ait pris pour sceptre un grand os.
Était-ce le tibia d’oncle Edouard
Qui avait disparu un beau soir
Au pôle Nord ou soufflait l’Blizzard
Blizzard ? Vous avez dit « Blizzard » ?
Refrain 3
Le cerveau plein de courants d'air
- Personne ne parlait d'Alzheimer -
Tout se transforme, rien ne se perd,
Orpea ne crie pas misère !
4
Quand j'allais chez ma tante Koba
Je trouvais ça très rock'n'roll
Qu'elle ait une fraise autour du col
Et soit pied nu dans une seule grolle
De Tante Koba j'ai fait mon deuil :
J'ai hérité de son fauteuil.
Sous le siège – Sabords ! Mille milliards ! -
Y avait l’ magot de l'oncle Édouard !
Refrain 4
Depuis j’mène un sacré train d’vie
Et je vous l’ conseille mes amis :
Fréquentez donc les vieilles douairières
Qui déménagent de la cafetière !
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 17 janvier 2022
d'après la consigne 2223-16 ci-dessous.
j'aime bien aussi la version chantée, on dirait du néerlandais, c'est de l'afrikaans, je suppose? ('ou' vient de 'oud', vieux/vieille) et il y a quelques similitudes avec ton texte