Un peu d'Irlande à Rennes le 19 octobre 2022 : Green lads en répétition filmée
J'aime bien, énormément même, cette chanson de Renaud Séchan, "Cent ans", dans laquelle il dit "J'ai cent ans... et j'regarde mes contemporains c'est dire si j'contemple rien".
Comme dans la chanson, c'est juste une formule provocatrice que mon épouse et moi aimons employer à l'occasion. Dans les faits, je suis toujours prêt à m'enthousiasmer pour mes contemporains (surtout mes contemporaines ?). Ainsi ai-je admiré, ce jour-là, sur le chemin de la bibliothèque, par une belle journée d'été indien, ces jeunes musiciens qui enregistraient un clip vidéo sur les bords de l'Ille. Oui, c'était de la musique irlandaise.
Et mon petit appareil photo de poche a apprécié lui aussi, capturant la danseuse en état d'apesanteur !
(à suivre dans le billet du 1er novembre 2022)
Rafal Olbinski
Dans un monde sans ordinateurs, on irait au musée le dimanche. Cela fait plus d'une paie que je ne suis pas allé saluer Dame Isaure Chassériau. Est-ce que le Nouveau-né de La Tour marche enfin, depuis le temps ? Et la Chasse au tigre de Rubens a-t-elle été rangée dans les remises car barbouillée de sauce tomate par les dénonciateurs de la souffrance animale ?
Ce qui nous parvient du monde extérieur par le canal de la radio et des journaux devient de plus en plus surréaliste. C'est pourquoi je prône le retour aux sources et je vous emmène, ce dimanche, visiter un musée virtuel exceptionnel. C'est celui de Rafal Olbinski, un peintre polonais découvert en cherchant des cartes du jeu Dixit sur la plate-forme Pinterest. Si vous aimez René Magritte, vous aimerez Rafal Olbinski !
C'est ici que ça se passe : https://surrealism.website/Olbinski.html
J'en ai sélectionné cinq mais je vous dois un aveu : j'aime tout ce qu'il fait ! Bonne visite !
PRIX DE VERTU ET GADINS BADINS ?
Mais, bon sang de bon soir, quel crime a-t-on commis pour qu’on nous enfermât sous ce vertugadin ?
Et, saperlipopette, à cette bonne dame super-lisse et proprette, qui eût pu supposer cette vie foisonnante sous le jarnicoton de ses jupons tout blancs ?
Le monde est-il soumis à la ventripotence, à la toute-puissance des instincts, du bas-ventre, du tripotage, de l’attirance, du fricotage, de l’indécence ?
Stupre et Fornication ne sont-ils pas au fond le Dieu et la Déesse qui régissent le monde ? Et celui-ci ne serait-il pas qu’une fête à scrong-neuneu ?
Foutriquets, merveilleuses, dandys, gandins, luronnes et fiers godelureaux dès matin se lutinent et s’allument pour que le soir pénètre en un lieu très secret une tête de nœud à grimper aux rideaux, un vitupérateur qui pisse sa chronique, un jeteur de gourme à gourmette, un jean-foutre, peut-être. Tout est fait, diantre, pour qu’on entre dans cet antre dont Eros est le chantre !
Pour la bignole rousse comme pour la reine de Prusse, ô l’étreinte, ô l’étrenne ! Mazette ! Le manant se voit dans la gazette des gagnants-gagnants, détrônant Don Juan, poussant Casanova dans un cul-de basse-fosse alors qu’il n’a produit rien de très étonnant : tout juste répondu à l’appel de nature et peut-être hérité d’une progéniture !
Fichtre ! Dire qu’il nous faudra appeler cela « Papa » !
D’un suivez-moi-jeune homme à ce bonheur-du-jour, ne serait ce pas là, pourtant, ce poussage de verrou aux orties fragonardes, tout ce qui met du sel à l’aventure humaine ?
En attendant, ventre saint-gris, c’est moi ici qui dois supporter la prison mais croyez moi, morbleu, dans neuf mois, je sortirai. Et il se passera un certain temps avant que j’aille m’intéresser à ce jeu de dupes, « voir sous les jupes des filles » !
N.B. L'oeuvre qui a inspiré ce texte est du peintre polonais Rafal Olbinski.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 739 d'après cette consigne : vertugadin
A Murano (Italie) en mars 1993 (1)
Il m'a bien semblé reconnaître hier, dans le dévédé un poil ktsch qui a pour titre "Les noces vénitiennes" *, la basilique Sainte-Marie et Saint-Donat de l'île de Murano où nous étions passés lors de notre premier séjour vénitien en 1993. Dans la pochette de négatifs N 93/04 (Venise III, Murano, la Fenice, San Trovaso) j'ai retrouvé des photos en noir et blanc des mosaïques intérieures mais pas la vue extérieure de la basilique. On peut tout savoir sur son compte ici.
On n'imagine plus aujourd'hui à quel point la photographie, même à cette époque, était un loisir assez coûteux. C'est pourquoi j'ai autant sinon plus de photos en noir et blanc que de diapos couleurs. Par mesure d'économie, et par plaisir aussi, je développais moi-même mes négatifs et faisais des tirages papier dans une salle de bains dont on avait occulté toutes les ouvertures pour l'occasion. Les cuves de trempage étaient aux couleurs de l'italie : verte pour le révélateur, blanche pour le bain d'arrêt, rouge pour le fixateur. J'ai toujours mon agrandisseur Durst même si je ne m'en sers plus depuis vingt ans !
Je me suis trouvé plusieurs fois bien embêté par ce choix du noir et blanc. En Tchécoslovaquie - devenue la Tchéquie depuis - , j'ai raté tous les petits villages baroques aux maisons colorées comme des bonbonnières de jaune moutarde, vert pistache et rose Chassériau ! C'est un peu la même chose ici mais c'est là la magie de l'internet : on peut récupérer des vues de ce même sujet en couleurs !
Alors c'est parti pour une petite visite nostalgique !
* Les Noces vénitiennes, un film réalisé en 1959 par Alberto Cavalcanti avec Martine Carol, Philippe Nicaud, Vittorio De Sica et Claudia Cardinale d'après un roman d'Abel Hermant.
On voit ici les souliers légers de l'apprenti touriste qui n'avait pas encore découvert que l'usage des chaussures de marche était un bienfait pour les arpions dès lors qu'on marchait des heures entières dans une ville !
A Murano (Italie) en mars 1993 (2)
Je m'étonne aussi d'avoir fait aussi peu de photos et surtout qu'on soit retourné à Venise sans pousser jusqu'à Burano. On y est allés quand même, dans l'île des pêcheurs, mais un autre jour. Sans doute a-t-on testé d'abord mon pied marin de navigateur peu hardi sur la lagune ! ;-)
Images de la Teillouse prises à Redon (Ille-et-Vilaine) le 22 octobre 2022 (2)
Les photos suivantes ont été prises pendant le concert de "Serre écoute" sous le petit chapiteau.
Images de la Teillouse prises à Redon (Ille-et-Vilaine) le 22 octobre 2022 (1)
En Bretagne, "lait Guigoz" rime avec "biniou coz" et "fest-noz" !
Arpenter Redon (Ille-et-Vilaine) le dimanche 25 octobre 2022 (1)
- C'est qui, cette statue ?
- C'est Saint Con' voyons ! ;-)
J'ai toujours un petit pincement au coeur en passant devant cet hôtel de ville.
Je ne m'en lasse pas de celui-là, même avec des fautes d'orthographe !
On ne t'a rien demandé, Joe Krapov ! Surtout pas si la Vilaine était belle ! On sait que tu réponds toujours oui !
Arpenter Redon (Ille-et-Vilaine) le dimanche 25 octobre 2022 (2)
Un Don Quichotte d'aujourd"hui ?
... et tous les géants (de la route) dont il serait venu à bout ?
J'ai pris ce chemin pour la première fois depuis quarante ans. J'ai cherché le Transformateur mais je ne l'ai pas trouvé. La friche industrielle est sans doute derrière le corps de bâtiments qui ressemble à une longère et loge le siège social de cette association. Le chemin qui y mène avait l'air privatisé et j'avais peu de temps pour partir à l'aventure. Peu importe, c'est mon point de vue sur la ville qui a été transformé très agréablement ce jour de téillouse sous été indien.
Portraits volés à l'Apéro poétique du samedi 22 octobre 2022 à Redon (1)
Les adorateurs et adoratrices des déesses Poésie et Chanson avaient encore une fois rendez-vous ce week-end avec le public au Grenier à sel de Redon. Voici quelques portraits des résistant·e·s de ce soir-là.
Gabrielle et Robert, membres du groupe québécois "Serre L'écoute"