Coucher de soleil à Beg Leguer le 16 août 2022 (1)
Si c'est à Dieu que je dois d'être ici
Alors décidément je lui dis grand merci :
Voici que le printemps est revenu à Rennes !
Si tous les bonheurs du Thabor,
Furent créés par ses doigts d'or,
Si toutes les roses sont sa chose,
Merci, Seigneur aux mains fertiles !
Mais si c'est au bingo, ou à Papa-Maman,
Au hasard des rencontres
Ou aux médicaments contre les maladies
Qui nous maintiennent en vie
Que je dois ce lundi de printemps
Où je me sens si bien d’être un humble vivant
Ben qu'ils acceptent aussi, béa-benoîtement,
Tous mes remerciements !
Il faut bien mentir un peu
Et dire qu’on a éteint le feu
Qui menaçait incessamment
D'enflammer l'huile de la friteuse.
Il faut dire qu’on a eu la main bien heureuse
Car on a évité ainsi au Parlement
De brûler intégralement
Il faut bien mentir un peu
Et dire qu'on a éteint le feu
Car sinon à la fin qu’est-on
Qu'un tout petit, petit piéton ?
Il faut bien une rue du Chat pitre
Pour compenser celle du Gris fond
Coucher de soleil à Beg Leguer le 16 août 2022 (2)
LES ADVERSAIRES
Je ne suis pas qui tu es,
Tu n'es pas qui je suis,
Mais je hais qui tu suis
Et tu hais qui je suis.
Qui dira les charmes
De la rue de Viarmes ?
Ces photos prises avec le Canon Ixus 285 sont accompagnées, de façon assez surréaliste, de poèmes retrouvés manuscrits sur une feuille volante et datés du 2 mai... mais de quelle année, on ne sait pas ! Le document dactylographié au dos laisserait à penser qu'il s'agit d'une année comprise entre 1997 et 2007.
A vrai dire, tout le monde s'en fout de tes efforts de datation au carbone 14, Joe Krapov !