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Mots et images de Joe Krapov
14 juin 2022

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-33 DU 14 JUIN 2022 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Y’a pas d’hélice hélas ! C’est là qu’est l’os ! * 

 

 Composez une chanson dans le style de Boby Lapointe, un poème ou un texte dans lequel un maximum de mots de ce tableau sera inséré : 

asse esse isse osse usse autres
hélas blesse hélice véloce complusse Lens
Stanislas diablesse délice colosse plus Lance
place drôlesse Place des Lices molosse déplusse silence
Callas faiblesse police Pangloss Luce indolence
calasse gentillesse réglisse Délos élusse insolence
collasse liesse mélisse Loos (ville du Nord) plusse alliance
lasse mollesse calice Biblos prévalusse ambulance
délace vieillesse Brennilis Carlos résolusse balance
délasse aloès Galice   voulusse bienveillance
filasse Périclès malice   valusse contrebalance
hélasse Thalès complice   angélus corpulence
mollasse   milice     défaillance
mêlasse   La Palice     dissemblance
extrapolasse   pelisse     élance
pilasse   ramollisse     Valence
poilasse   salisse     équivalence
ralasse   silice     excellence
salace   avilisse     féculence
soûlasse   lisse     invraisemblance
las   Alice     lance
Wenceslas   cilice     malveillance
glace   coulisse     alliance
Lovelace   déplisse     mésalliance
matelasse   éclisse     nonchalance
mélasse   glisse     opulence
populace   plisse     pestilence
remplace   polisse     pétulance
replace   supplice     relance
verglace   Ulysse     ressemblance
déplace   amaryllis     somnolence
brise-glace   héliopolis     surveillance
enlace   lis     vigilance
désenlace   Persépolis     violence
entrelace   siphylis     virulence
          vraisemblance

* « Y’a pas d’hélice hélas ! C’est là qu’est l’os ! » est un extrait de dialogue du film « La Grande vadrouille » de Gérard Oury

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13 juin 2022

Pensez avant de parler... de Fran Lebowitz

A cause des élections législatives, on a eu droit, hier midi, à la diffusion décalée de l'émission "Le Masque et la plume" de France-Inter qui a lieu d'habitude à 20 heures le dimanche. Nous l'avons longtemps écoutée à une certaine époque mais très souvent maintenant il nous arrive de zapper. La méchanceté et l'agressivité des critiques parisiens en place, ce n'est plus trop notre truc.

Mais hier, mes oreilles font tilt car on nous parle et on nous cite une autrice inconnue de nous, Fran Lebowitz, qui me fait bien rire pendant qu'on livre  certaines de ses réparties "Cioranesques mais en plus drôle" à l'antenne.

Et ce soir, alors que je suis débordé par la période "concerts de fin d'année" et "pots de fin d'année", je n'ai plus le temps de chercher des photos pour mon billet quotidien.

Par contre écouter et voir Madame Fran me réjouit : 

"Le Masque et la plume" est là : 

Sinon "Pensez avant de parler…", le titre de son bouquin, on devrait pouvoir le balancer dans quelques gencives ces temps-ci ! ;-)

12 juin 2022

Choses vues à Rennes le 4 juin 2022 (1)

2022-06-04 - Nikon 1

2022-06-04 - Nikon 2

2022-06-04 - Nikon 4

2022-06-04 - Nikon 6
Vive la Bretagne ?

2022-06-04 - Nikon 7

12 juin 2022

Choses vues à Rennes le 4 juin 2022 (2)

2022-06-04 - Nikon 8

2022-06-04 - Nikon 10
Une partie de mikado ?

2022-06-04 - Nikon 11 Bis

2022-06-04 - Nikon 12

Comme les gens dans leurs immeubles-cages-à-lapins,
les affiches vivent les unes au-dessus des autres.
- A la colle ?

2022-06-04 - Nikon 14
2022-06-04 - Nikon 15 bis

...-toi lentement ? Festina lente ?

11 juin 2022

JACHÈRE

Cette semaine où il fallait plancher sur le mot «jachère» mon imagination n’a rien donné. Rien n’a poussé.

Moi qui suis toujours prêt à mouiller la chemise dès qu’il s’agit d’élucubrer, eh bien cette fois j’ai eu le tricot stérile !

Et vous savez quoi ? Je me sens beaucoup plus en repos !

DDS 719 sieste 2

 

Et du coup je comprends pourquoi mon oncle Walrus si souvent botte (de foin) en touche !

DDS 719 la sieste

 Ecrit pour le Défi du samedi n° 719 d'après cette consigne : jachère

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10 juin 2022

AU ROYAUME DE L'OGRE

2122-32 JK Mies-cover-02-992x560Illustration tirée de Mies, bande dessinée de Agustin Ferrer Casas

C’est pas difficile, ils l’ont ratée, leur ville moderne. Et toute leur grande ceinture parisienne idem. On est bien placé pour en parler. On y habite.

Place de l’Averse, dans le vieux garage abandonné pour la bonne et simple raison qu’il n’y a plus de voitures ni de bus à circuler. Cette place pourrait être pratique s’il y avait des bancs pour que les amoureux puissent s’asseoir, s’embrasser et rêver d’aller cueillir des fleurs à la campagne. Mais il n’y a plus de campagne et il n’y a plus rien sur cette place, que deux petits cafés, des succursales de banque – ça il y en a encore !- et l’agence d’intérim.

Il y a quatre rues qui partent de la place. La rue des Rafales de pluie s’en va vers le Nord de la ville. De l’autre côté la rue de la Course en sac à l’échalote mène au quartier des écoles. Vers l’Est c’est l’avenue du Couvent sans oiseaux, rapport qu’effectivement, il n’y en a plus des volatiles. C’est vrai que ça fait peur, toutes ces histoires de déforestation croissante, de biodiversité qui s’en va vers la nuit du point zéro. Ça interroge, cet avenir de la Terre qui ne semble plus exister que dans une migration vers Mars.

Déjà qu’on ne prend plus jamais l’avion, tu nous vois dans une fusée ? On la trouverait violente qu’il faille monter dans une soucoupe et mettre un costume vert pour habiter la planète rouge. Ça craindrait un max, mon colon !

Mais il faut qu’on cesse de s’emplir la tête de ces angoisses. Pour oublier tout ça, pour s’éclaircir le moral et passer un bon moment mieux vaut aller vers l’Ouest, chez Riton et Rita qui ont leur troquet dans la rue des Petits ruisseaux.

Quand on en a marre du ciel bas et lourd qui plombe la cité et l’ambiance, je n’hésite pas ; j’y vais, je m’installe près de la fenêtre qui donne sur la rue, je commande à boire. Rita m’apporte un demi et le pose sur un petit carton qu’on appelle un sous-bock je crois. Puis je sors de mon vieux sac mon cahier et un crayon. Sans m’en apercevoir vraiment, je proustifie, je raconte le passé, je décolle, je m’envole par-dessus les toits. Tout devient plus léger, je me fais la malle et je remonte le calendrier avec mes questions maison.

Par exemple, Rita et Riton, depuis quand est-ce qu’ils cohabitent dans ce rade ? Quand est-ce que notre Henri a engagé Marguerite ? Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde ? D’où venaient-ils ? Où allaient-ils ? Comment s’appelaient-ils ? On ne demande pas leur nom aux patrons de bistrots sauf s’ils se prénomme tous Michel et portent un blase qui se ressemble : Delezenne, Delebarre, Delépine…

Les serveuses non plus, c’est juste un prénom ou un diminutif, et on ne s’enquiert pas de leur 06. Certaines, très susceptibles, ont vite fait de rabrouer vos ardeurs en vous renversant votre commande de boisson houblonnée sur le colback.

- Excusez ma maladresse, je suis très émotive !

Emotive et refroidissante ! Riton, complice en tout de sa protégée, tire un autre demi, vous l’amène et vous le sert en vous glissant à l’oreille :

- Je ne vous le fais pas payer mais vous savez que bien que c’est interdit par la loi de draguer comme un lourd, non ?

La tête du DSK de passage ! Nous à côté on rit sous cape et moi je fais le récit du double dérapage dans mon carnet à petits carreaux.

On y est bien, au Balto, chez Riton et Rita mais avec les poteaux on sait très bien qu’on va partir un jour. Ça demande de s’équiper super-sérieux, de s’armer de courage pour faire la route le long de ces rues labyrinthiques bordées d’immeubles de trente étages mais on le fera. Aller jusqu’au bout de la rue des Petits ruisseaux, enchaîner avec celle des Grandes rivières dans une autre ville, puis une autre. Il paraît qu’elles mènent en Bretagne et que là-bas il y aurait encore des maisons basses au bord de la mer. Et des plages sans goudron ni plastique. Il paraît. On ne peut pas savoir.

Personne n’en est jamais revenu. Parce qu’il y aurait aussi des petits Poucet qui chassent les ogres. Chaque jour ils reviennent chez eux avec un ogre dans leur gibecière pour nourrir leur papa, leur maman et leurs six frères.

On ne peut pas leur en vouloir, c’est la vie, c’est dans leur nature. Mais bientôt pour nous ce sera ça ou monter dans la fusée. Tant qu’à faire, « Qu’on se pende ici, qu’on se pende ailleurs, s’il faut se pendre ! », comme dit une très vieille chanson. « L’aventure commence à l'aurore » répond une autre.


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 7 juin 2022

d'après la consigne 2122-32 ci-dessous

9 juin 2022

En visite amicale à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 8 juin 2022 (1)

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Ou alors il n'y a que des étrangers sur cette terre.

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 Voiture de police

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Hibou ? Chouette ? La tournée des grands ducs ?

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Nous avons déjeuné dans un très bon restaurant qui s'appelle "Chez moi".

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Ils y ont laissé des plumes ?

9 juin 2022

En visite amicale à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 8 juin 2022 (2)

Dans le jardin des soeurs P.. Elles ont plaisir à se souvenir qu'on est allés ensemble, autrefois, sur la place de la Mairie de Rennes, chanter des chansons sur le thème... des vaches ! Moi je me souviens surtout d'avoir organisé, à cette époque-là, un concours de sosies de Sheila et de Mary Poppins !

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8 juin 2022

PAROLE RECUEILLIE

Celui qui craint l’orage, qu’il ferme son ordi !
Qu’il n’aille pas mettre le nez à la fenêtre !

C’est une belle averse à rafales de pluie
Droit sortie du couvent des Pisseuses d’Enfer !

Elle a criblé de trous, à force de grêlons,
Tous les petits cartons de sa fête foraine :

« Voyez comme je caracole, dégringole
Et m’épanche en ruisseaux et rigoles 

- Plus un chat sur les toits quand j’emplis les gouttières ! -
Et fais s’écouler, au bas, des rivières !

Vous n’oublierez pas ce ciel bas résille
Qui m’avait annoncée ! Je gicle dans vos rues,

Je claque, je grésille et vous semblez K.O.
Par cette mise à sac de la terre à vos pieds !

Je sonne l’hallali de vos calendriers
Et vous allez passer d’épouvantables nuits

Sans cesser de trembler, craignant que vos maisons
Ne se fassent la malle et ne soient englouties

Comme la honte bue et les hésitations
Que vous pouvez avoir sur es rêves d’éclaircies

Et le sentir coupable d’avoir autant construit
Alors que vous ne faites, frères humains,… que passer ! ».

2122-32 JK - Parole recueillie


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 7 juin 2022

d'après la consigne 2122-32 ci-dessous

7 juin 2022

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2122-32 DU 7 JUIN 2022 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Trente et un mots et quatre incipits

 

Avec les mots suivants :

averse - boire - calendrier - cesser - ciel bas - couvent - craindre - crayon - cueillir - emplir - fenêtre - hésiter - interroger - maisons - malles - nuit - oublier - passer - petit carton - pluie - rafales - rêver - rues - ruisseaux - s’apercevoir - s’éclaircir - sac - sembler - sonner - terre - toits

composez le début d’un récit et poursuivez-le.

Vous pouvez également utiliser l’un des quatre incipits ci-dessous puis insérer des mots de la liste  dans votre texte :

1) Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce qu’on sait où l’on va ?

2) Jeanne, ayant fini ses malles, s’approcha…

3) Le petit Poucet était malin comme un singe. Chaque matin il partait à la chasse à l’ogre. Chaque soir il revenait avec un ogre dans sa gibecière pour nourrir son papa, sa maman et ses six frères.

4) C’est pas difficile, ils l’ont ratée leur ville moderne. Et toute leur grande ceinture parisienne idem. On est bien placés pour en parler. On y habite.

Consigne empruntée à C. Peyroutet – La Pratique de l’expression écrite. - Paris : Nathan, 2005.

2122-32 Consigne La-pratique-de-l-expression-ecrite

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