Au pays des matins qui se lèvent à l’envers
Monsieur de Monquartier fait émerger un œil
Du pantalon de pyjama dont il est coiffé

Le soleil illumine
Du plus haut point du ciel
Le moulin de Madame.

Celle-ci, au miroir,
Défait la farderie
Dont elle s’était parée pour égayer la nuit.

Au pays des matins qui se lèvent à l’envers
Monsieur de Monquartier va vider bistouquette
Au Ruisson bernigouet.

L’écluse de Monportail
S’ouvre et laisse passer
Les sables de plaisance.

2122-07 Jean-Paul 1 France_-_17_-_Saint-Froult_-_Écluse_de_Monportail_et_claires_ostréicoles

Le peu des jours s’en vient :
Il faudra aujourd’hui s’en aller chercher l’eau
A la Croix des galets,

Mener les grenouillères
A la Caillèterie
Et tirer la traînasse avant qu’il soit midi
Et le soleil couché.

Au pays des matins qui se lèvent à l’envers
Quand tombent les pénardes, sur le coup de vingt heures,
Tout le monde se fait beau pour danser parpagnole…
Et s’écroule dans son lit dès les grandes Versennes !

2122-07 Jean-Paul 1 sortie_pointe_de_parpagnole

La rouillasse des jours,
La mornètrie du temps…
Jamais rien n’importune les Matinlenversois.

2122-07 Jean-Paul 1 versennes

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 19 octobre 2021

d'après la consigne 2122-07 ci-dessous