Chansons d'hier et d'aujourd'hui : Emeline Bayart
Dans les bibliothèques municipales de Rennes et dans celle des Champs libres j'ai pris l'habitude d'écumer le rayon des dévédés de théâtre. Marina B. et moi-même nous régalons de voir la tête du public des années 1970 dans "Au théâtre ce soir" : c'est d'une drôlerie irrésistible. Récemment, nous avons découvert "La Maillan" - Jacqueline pour qui ne le saurait pas ! - dans "Madame Sains-Gêne" et dans "Croque-monsieur". Avant-hier c'était "Le Bourgeois gentilhomme", une pièce d'un dénommé Molière mais ça doit être un pseudo, c'est un petit jeune qui promet, mis en scène par Denis Podalydès en 2012. Nous y avons découvert - ou retrouvé - une excellente Madame Jourdain, Emeline Bayart. Après recherche sur le web, il s'avère que nous l'avions vue il n'y a pas longtemps dans "Musée haut , musée bas" de Jean-Michel Ribes.
Cette dame, en plus d'être comédienne, met également en scène et se produit comme chanteuse. Quelle chanteuse, et surtout, quel répertoire ! Celui de la chanson comique plus ou moins ancienne dans lequel je tape moi-même beaucoup à mes moments perdus. Je ne résiste pas au plaisir d'offrir en partage ses versions admirables de "Julie" (Marcel Amont), du "Tango stupéfiant" (Marie Dubas), de "La Gérontophile" (Bernard Joyet) et "Je n'aime que moi" (Boris Vian).