L'ECHELLE DE JACOB. 4, Ce qui ne manque pas de sel
- La mer
- Revoir la mer
- Photographier les rochers roses de l’île Renote où l’on est revenu pour au moins moi la centième fois.
- Voire Isaure Chassériau au réveil, casaque rose, toque de lumière, peinte par Bonnard et trouver ça bonnard !
- Réentendre une cassette de de groupe disparu, « Les Araignées malades ».
- Se souvenir que la musique de « Bonne nuit les petits » a pour titre « Que je ne suis-je la fougère ? ».
- Ce chat indifférent qui nous snobe chez notre hôtesse, se pourrait-il que dieu s’y loge ? Cela expliquerait, car dieu est mélophobe, que le bestiau n’aime pas trop entendre mon harmonica !
- Se demander, puisque Nicolas S. qui n’a pas encore 75 ans vient de se faire vacciner contre le Coronavirus, si sa sœur Pimprenelle a obtenu elle aussi une dérogation et comment.
- La pâte de curry et le lait de coco qui assaisonnent les crevettes aux tomates cerises qu’on accompagne de nouilles chinoises.
- Jouer, au jeu d’échecs, la défense hollandaise sans penser un instant aux tulipes, aux moulins ou à Vermeer de Delft ; juste à poster un cavalier indélogeable sur E4.
- Recevoir l’image d’une échelle plantée verticalement au milieu du désert et la visualiser comme s’il s’agissait d’un tableau de René Magritte ou de Giorgio de Chirico.
- Revoir cette vitrine où sont rangés les verres et se rappeler qu’on l’a autrefois dessinée.
- Hériter d’une mission bibliophilique qui consiste à chercher pour les offrir à son gendre des livres de Brian Jacques.
- Echanger par mail avec un libraire parisien très aimable à propos d’une commande non livrée. Apprendre qu’il a déplacé la pochette contenant ce périodique ancien dans un endroit où son collègue ne risquait pas de le trouver.