Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
10 décembre 2020

Rennes dans la nuit le 7 décembre 2020 (2)

201207 285 013
Je dis "Rennes dans la nuit" mais il n'est que 18 heures à tout casser !

201207 285 018

201207 285 022

201207 285 024

201207 285 025

Publicité
Publicité
9 décembre 2020

Rennes dans la nuit le 7 décembre 2020 (1)

201207 285 001

201207 285 004

201207 285 005
On le sent bien qu'il va être foggy l'an neuf et que le coeur n'y est pas
à ce Noël 2020 mais bon, on  a mis les décorations quand même !

201207 285 011

201207 285 014

8 décembre 2020

La nuit le long de la Vilaine à Rennes le 28 novembre 2020 (2)

201128 Nikon 075

201128 Nikon 077

201128 Nikon 078

Un piédestal pour Cyrano de Bergerac !

201128 Nikon 079

201128 Nikon 080

8 décembre 2020

La nuit le long de la Vilaine à Rennes le 28 novembre 2020 (3)

201128 Nikon 084

201128 Nikon 086

201128 Nikon 082

201128 Nikon 085

201128 Nikon 081

7 décembre 2020

La nuit le long de la Vilaine à Rennes le 28 novembre 2020 (1)

201128 Nikon 071

201128 Nikon 072

201128 Nikon 073

201128 Nikon 074

201128 Nikon 076

Les grues prennent la nuit

Un aspect fantastique

Publicité
Publicité
6 décembre 2020

Trois chansons et un concert d'Anne Sylvestre

Nous sommes décidément passés à côté d'une grande poétesse ! J'avais "Petit bonhomme" dans ma guitare" et "Les gens qui doutent" dans mon ukulélé mais j'ai découvert ce dimanche des tas d'autres perles ! 



J'en ai posé d'autres sur le site de l'Atelier d'écriture de Villejean où mes amies ont rendu un bel hommage à ses mots. Parmi elles la magnifique "Ecrire pour ne pas mourir". C'est ici.

Je pose également ici, pour une soirée à venir, son concert au Trianon de septembre 2007

5 décembre 2020

ENTRE LES TROUS DE LA MÉMOIRE (2)

Au réveil je lui masse le dos, surtout les trapèzes, là où la colonne se voûte un peu.

- Comment elle a roupillé, la bossue ? Cocardasse, Passepoil, Paul Féval !

Ca la fait rire de réentendre les noms des compagnons du chevalier de Lagardère. Elle, elle les avait oubliés. Pas moi. C’est comme Constance Bonacieux dans les Trois mousquetaires.

- C’est un joli prénom, Constance ! dit-elle.

- Parles-en à Mozart ! Constance Weber !

Et puis je passe toute la journée à transvaser des fichiers précieux d’un disque dur externe à un autre à cause d’une erreur Ox8007045D qui me fait craindre le pire pour leur survie.

Et je me retrouve à cogiter sur ces personnages de second rang avec lesquels je vis alors que tout le monde les ignore, les a oubliés ou s’en fout totalement.

La cousine Bette, le père Goriot, le général Dourakine, Tom Sawyer, Huckleberry Finn, Igor Wagner, Séraphin Lampion, Croquignol, Filochard, Ribouldingue, les Pieds nickelés. Céleste Albaret, l'inspecteur Lavardin, l’agent Longtarin qui est pourtant dans toutes les têtes du moindre décideur ou commentateur actuellement.

Dominique Appia, Léonor Fini, Roger Dean, Félix Labisse.

DDS 640 Appia 01 B Entre les trous de la mémoire

Dominique Appia - Entre les trous de la mémoire (détail) (1973)

- Quand un vieillard disparaît, c’est comme une bibliothèque qui brûle. Amadou Hampâté Bâ.

- Comme celle d’Alexandrie-Alexandra ! Joe Krapov.

Et puis toutes ces bêtises dont on n’entend plus parler qu’au jeu des mille euros : L’Hermione de Lafayette qui épate la galerie à Rochefort près de la corderie où sont nées deux sœurs jumelles nées sous le signe des gémeaux, Françoise Dorléac et Catherine Deneuve pour un film de Jacques Demy qui fut un entier succès.

J’en suis convaincu : toutes ces informations ne valent plus une roupie. Il vaudrait mieux qu’elles roupillent totalement et laissent de la place dans ma tête pour…

De la place à quoi ? Aux discours des politiciens, des médecins, des charlatans, des banquiers, des complotistes, au blabla d’Adèle van Reetha-Kouchovsky et des autres chroniqueurs et chroniqueuses des médias ? Au bruit des rappeurs, aux sirènes du black Friday, aux sanglots longs des tire-fesses arrêtés de l’hiver, aux associations charitables qui vous demandent de leur faire un legs et puis de mourir ?

Le seul endroit où ma mémoire me fout la paix, c’est quand je suis devant un échiquier. Toutes ces lignes, tous ces mouvements, toutes ces pressions, ces conjonctions de forces, ces menaces, ces gaffes à éviter ou à attendre, cette paire de fous effectivement bien supérieure aux cavaliers, ces pions qui sont l’âme des échecs comme disait François-André Danican Philidor, champion français du XVIIIe siècle également auteur d’opéras…

Bon je n’ai rien dit. Je ne sais pas si je ne préfère pas faire des insomnies et me rendormir jusqu’à 10 heures trente, finalement.

- Est-ce que c’est bon pour ce que j’ai, docteur, les dialogues du matin ?


Ecrit pour le Défi du samedi n° 640 d'après cette consigne : roupiller ou roupie

4 décembre 2020

ENTRE LES TROUS DE LA MÉMOIRE (1)

Appia 01 B Entre les trous de la mémoire

T’en souviens–tu, la Seine ? Ou plutôt vous en souvenez-vous, Madame la Seine, de mes virées le long de vos quais ?

Oui, je sais, c’est de l’histoire ancienne et ce n’est pas vous que je regardais. Je farfouillais dans les bacs verts des bouquinistes où je trouvais quelquefois, tel le pêcheur de perles, des trésors de papier.

C’est bizarre comme, avec les années qui cognent, mes dix ans à Paris sont devenus quelque chose de flou. J’étais à l’époque un drôle de petit bonhomme, discret comme un personnage de Sempé, qui allait écouter en concert des gens comme Higelin, Steve Hackett ou Neil Young, fréquentait assidûment le cinéma Olympic, le Studio 28 ou ceux du Quartier latin, lisait énormément et c’est sans doute chez Gilbert jeune, sur le boulevard Saint-Michel, que j’ai trouvé ce poster de Dominique Appia.

Billet de concert Neil Young 3-03-76

Il ne fut pas difficile d’ajouter une image aussi bizarre à mon mystère ambiant et à mon studio d’intello miteux. Pour une solitude comme la mienne la science-fiction, l’imaginaire, le rêve étaient le carburant dont j’avais besoin pour être bien dans ma fusée.

Je m’étonne, aujourd’hui que je suis devenu un dinosaure, de n’avoir jamais éprouvé d’inquiétude devant les tableaux d’Appia, de Magritte ou de Delvaux. Famille pour famille, les beaux enfants des peintres surréaliste m’ont accompagné pendant quarante-quatre saisons et si j’écrivais de la poésie douce-amère à l’époque, je n’ai jamais pensé qu’il fallait écrire pour ne pas mourir. J’avais la légèreté du flocon papillon et l’ai sans doute encore.

Le centre du motif, ce tas de livres qui brûle à même le plancher dans un appartement ouvert aux quatre vents ne m’a jamais semblé un symbole oppressant. La glaciation du temps à gauche, le buste de géant dans la pièce plus sombre et le miroir vide ne m’ont jamais mis le cœur à l’ombre. Je ne me suis jamais vraiment demandé ce que ça fera le jour où ça craquera. Peut-être que je suis au fond aussi inconsistant que les deux enfants du tableau qui n’ont ni ventre ni sexe et rêvent de prendre un bateau demain pour arriver à La Rochelle par la mer, de visiter les cathédrale de Gulliverte, d’entendre l’histoire des douze petits cochons ou de redresser la tour penchée de Pise.

Et pourtant, Madame la Seine, je ne suis pas qu’un rêveur Lennonien. J’ai toujours fait la vaisselle chez moi, toujours bossé sans à-coups et il aura fallu, pour qu’on m’apprivoise, qu’une sorcière comme les autres - ou pas ! - vienne me faire l’honneur d’une valse marine. On s’est connu, on s’est reconnu et on ne s’est pas séparés. J’ai suivi la femme du vent dans son pays bleu de western breton. L’éternelle histoire !

Voilà pourquoi je ne connais plus personne à Paris, à part vous. J’aurai tant de choses à vous dire si un jour je reviens mais si je ne parle pas ne vous inquiétez pas. Je sais que vous êtes une porteuse d’eau, que votre temps est précieux et que vous avez à faire par les champs inondés. L’Apollinaire enfant qui pleure sur le pont Mirabeau ou l’adepte de la java d’autre chose qui arrive avec ses « Me v’là ! J’ai une lettre ouverte pour Madame Elise LaSeine que c’est même pas grave si c’est Thérèse dans la vie en vrai», je comprends très bien que ça vous glisse dessus.

Pondu pour l'Atelier d'écriture de Villejean en ligne le vendredi 4 décembre 2020

d'après la consigne 2021-10 ci-dessous

4 décembre 2020

CONSIGNE D'ÉCRITURE 2021-10 DU 1er DÉCEMBRE 2020 A L'ATELIER DE VILLEJEAN

Chansons d'Anne Sylvestre

 

Cette grande dame vient de nous quitter ce jour. Elle laisse derrière elle des tonnes de chansons dont le moins qu'on puisse dire est que les radios et télévisions ne les ont pas largement diffusées et c'est grand dommage.

Nous jouons aujourd'hui avec une grosse centaine de titres de son répertoire. Il vous est demandé d'écrire un texte, sur le sujet de votre choix, dans lequel au moins cinq de ces titres seront insérés. Cinq n'étant pas limitatif.

Merci de joindre à votre envoi une ou deux illustrations que vous aurez trouvée(s) sur le web ou scannée(s) si libres de droits afin d'illustrer votre contribution.

Abel, Caïn, mon fils - Agressivement vôtre - Antoinette a peur du loup - Aveu - Bal des champignons - Baptiste - Berceuse aux petits vampires - Berceuse pour moi - Berceuse pour un ouragan - Bergère - Bleu - Ca va m'faire drôle - Carcasse - Ce merveilleux été - Ces bêtes-là - C'est un veau - C'était ce soir - Chanson dégagée - Chansonnette franco-québécoise - Chat c'est toi l'chat - Clémence en vacances - Coïncidences - Comme Higelin - Comme un personnage de Sempé - Comment je m'appelle - Dans la vie en vrai - Dans le brouillard d'automne - Dans ma fusée - Depuis l'temps que j'l'attends mon prince charmant - Des fleurs pour Gabrielle - Dis-moi Pauline - Douce maison - Douce-amère - Douze petits cochons - Ecrire pour ne pas mourir - Eléonore - Faites-moi plutôt la cour - Faites-nous des chansons - Famille pour famille - Fausse sortie - Flocon papillon - Flou - Frangines - Grand' mère - Grégoire ou Sébastien - Gulliverte - Histoire ancienne - Il me manquait une chanson - Il s'appelait Richard - J' suis un bas-bleu - J'ai de bonnes nouvelles - J'ai le coeur à l'ombre - J'ai une maison pleine de fenêtres - Java d'autre chose - Je cherche mon chemin - Je n'suis pas si bête - Je pense à Noël - Je suis un dinosaure - Je suis une vieille dame - Je te cherchais déjà - Jérémie - J'suis un bas bleu - La chambre d'or - La chanson de l'ortie - La douzième - La faute à Eve - La femme du vent - La payse - La peau de l'ours - La p'tite hirondelle - La Rochelle par la mer - La Romanée Conti - La rose de décembre - La rose des vents - La serpente - La vache engagée - La vaisselle - Lâchez-moi - L'année prochaine - L'autre et l'une - Lazare et Cécile - Le baromètre - Le centre du motif - Le géranium - Le jour où ça craquera - Le pauvre pierre - Le pêcheur de perles - Le petit maçon - Le western - L'enfant qui pleure - Les amours de l'été - Les années qui cognent - Les beaux enfants - Les blondes - Les cathédrales - Les gens qui doutent - Les pierres dans mon jardin - Les punaises - L'éternelle histoire - Lettre anonyme à Jules - Lettre ouverte à Elise - L'histoire de Jeanne-Marie - L'honneur - Lonlère - Madame ma voisine - Maman elle est pas si bien qu'ça - Marie - Marie géographie - Mariette et Françoise - Marine - Maryvonne - Maumariée - Me v'la - Même pas un coup de coeur - Merci, oh merci - Mes sabots de bois - Moire et satin - Mon grand-père Louis - Mon mari est parti - Mon mystère - Mon vélo est blanc - Mousse - Non tu n'as pas de nom - Oh ! Les nuages - Oiseaux - On s'est connu - Par les champs inondés - Partie simple - Pas difficile - Pas encore pas déjà - Petit bonhomme - Philomène - Plate prière - Plus personne à Paris - Porteuse d'eau - Portraits de mes aïeules - Pour qu'on m'apprivoise - Pour une petite chanteuse - Pour une solitude - Priez pour la Terre - Quand on dansait la vie en rose - Quatre saisons - Que vous êtes beaux - Regrets d'une punaise - Rien qu'une fois faire des vagues - Ronde madeleine - Rose - Si je ne parle pas - Si la pluie te mouille - Si le renard tousse - S'il fallait faire la guerre - S'ils filent tous dans la lune - Sur un fil - Tant de choses à vous dire - T'en souviens-tu, la Seine - Thérèse - Tiens-toi droit - Très gentille et désespérée - Trop tard pour être une star - Tu es la terre - Un bateau mais demain - Un coeur sur les bras - Un mur pour pleurer - Une chanson grise en do - Une dame de Dijon - Une sorcière comme les autres - Valse-marine - V'la l'printemps gnan gnan - Vous m'avez tant aimée - Xavier.
 

3 décembre 2020

Coucher de soleil aux étangs d'Apigné à Rennes le 28 novembre 2020 (1)

201128 Nikon 044

201128 Nikon 049

201128 Nikon 051

201128 Nikon 054

201128 Nikon 055

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 788 354
Archives
Newsletter
Publicité