Ces petites bottines
Que je suis, ô trottin,
Je n’aurai de repos
Si je ne les délace
Et pour qu’on se délasse
Ne pourriez-vous, trottin
M’offrir vos mandarines,
Oter ce caraco ?
Si je vous suis dans la rue,
C’est à cause, trottin
De votre joli cul !
Mon dieu quel popotin !
Je n’aurais de cesse
Que d’en admirer
La rotondité
De près, de très près
Et d’en caresser
En délicatesse
Chaque aspérité
De fesse.
Me laisserez-vous
Dans vos cheveux fous
Consumer ma fièvre
Et poser mes lèvres ?
O trottin, trottin
Vous me rendez fou !
Aïe ! Est-elle malade ?
V’là qu’elle m’a fichu
Un grand coup d’ombrelle
Sur le haut du crâne !
Va donc, eh morue !
T’es moche comme un pou !