QUE SONT MES AMI·E·S DEVENU·E·S ?
Mimosa ! J’ai été très content que Marina B. me réponde, à l’énoncé de ce nom-là : « Il n’y avait pas un personnage de bande dessinée qui s’appelait comme ça ? ».
Bien sûr que si ! C’est à lui que j’ai tout de suite pensé quand j’ai lu ce mot, samedi dernier, sur le site du Défi. Mimosa ! Le fils adoptif de Popeye et d’Olive Oyl !
Il faut dire que la bande dessinée est devenue un passe-temps quasi-quotidien chez moi. J’ai toujours eu un caractère à aimer bien les phylactères et certain·e·s d’entre vous ne manqueront pas l’occase d’ajouter qu’il me manque une case et que j’aime à coincer la bulle plutôt qu’à me mêler des conciliabules du pape ou de Slavons.
Mimosa ! Pourtant on ne lisait pas Popeye, chez nous. Où cela paraissait-il d’ailleurs vers 1964 ? Il y avait bien quelques dessins animés grappillés à la télé chez le fils du pâtissier le jeudi après-midi mais en bédé, sur papier ? C’était chez Suzanne Ambert, en fascicules de la SFPI à trois francs ?
Au secours, Madame Wikipe !
Swee’ Pea (P’tit pois) apparaît le 28 juillet 1933. Enfant abandonné devant la porte de Popeye, il est adopté par le marin, véritable papa poule, et Olive, plus distante. Il se déplace toujours à quatre pattes dans sa longue chemise de nuit et arbore une casquette de marin. Malgré son âge, il est très intelligent. Si au début, il ne dit que « Glop », son langage s'étoffe peu à peu. C'est un des personnages principaux du comic strip post-Segar.
Passons sur ces questions de spécialistes. Interrogeons-nous plutôt, à partir de ce souvenir de pop-culture, sur le fait que les héros de papier ne vieillissent pas, contrairement à nous qui nous prenons un an dans les dents et tout ce qui va avec à chaque date anniversaire de notre naissance.
Et si, d’un seul coup d’un seul, comme dans l’invraisemblable saison 2 des aventures de Michel Vaillant, les héros de notre enfance revenaient, dotés d’un fils et d’un neveu de dix-huit ans, avec les mêmes syndromes de vieillissement que ces gamins ou que nous-mêmes, voudrait-on encore d’eux pour conduire des bolides sur les circuits de course automobile ? Oui, je sais, il n’est plus question de retraite pour quiconque depuis que le président Bérézina est au pouvoir.
Mais creusons l’idée quand même. A votre avis, que sont-ils devenus, une fois devenus grands, Mimosa, Soupalognon y Crouton, Fantômette, les gamins du Club des cinq ou du Clan des sept ?
On joue ? On joue ! Je lance quelques suggestions, vous complèterez avec vos propres références livresques, cinéphiliques ou Tintinophiles dans la zone de commentaires.
Boule et Bill : le petit garçon est devenu vétérinaire, le chien est enterré au cimetière d’Asnières. C’est ça aussi, le désavantage de vieillir, c’est qu’il faut un jour se départir un peu.
Sylvain et Sylvette : ont fait fortune en devenant designers pour une maison de bonnets de nuits
Soupalognon y Crouton : est devenu sportif de haut niveau. A remporté la médaille d’or d’apnée juvénile aux jeux olympiques de Barcelone en 38 avant Jésus-Christ
Abdallah (dans Tintin © M**lins*rt-les-Gommettes) : Agent des services secrets d’une contrée pétrolifère. Occasionnellement découpeur de journalistes en consulat.
Le Petit Nicolas : a fait partie du Big bazar de Michel Fugain, a cherché à se faire élire président de la République en 2012 puis est devenu producteur musical (Notre Dame de Paris, Kids United) sans sombrer dans la mégalomanie ni dans la colombophilie.
Le Club des cinq : leurs aventures à l’âge adulte sont désormais relatées par Bruno Vincent mais je n’achète plus que des livres sur le jeu d’échecs. Je télécharge aussi des e-books gratuits mais pas pour les lire, juste pour les posséder. C’est mon petit côté Onc’ Picsou. J’adore plonger et nager dans le bonheur de ma bibliothèque-piscine virtuelle !
Le petit garçon de la chanson de Claude François « Le Téléphone pleure » : sa maman s’est mariée sept fois et vient d’entrer à l’Epahd du Lundi au soleil à Lay-les-roses. Ce n’est pas pratique pour lui de passer la voir régulièrement vu qu’il est archéologue et qu’en ce moment il fait des fouilles à Alexandrie avec son épouse Alexandra. Heureusement il y a ses demi-frères et demi-soeurs un peu marteaux qui s'occupent ferme de son bonheur.
Charlie Brown des Peanuts : a fini par épouser la petite fille rousse. Il tient un magasin de cerfs-volants à Montélimar mais il paraît que la vie là-bas n’est pas toujours du nougat.
Riri, Fifi et Loulou ont été transformés en pâté de canard périgourdin, médaille d’or au concours général de Paris 1998.
Et, pour boucler, Mimosa, justement ? Il est devenu ingénieur agronome à l’INRA et travaille à l’Agrocampus de Rennes au sein de l’équipe Spinach+. Késaco, Spinach+ ? L’objectif de ces chercheurs et chercheuses est d’obtenir des épinards qui soient d’une teinte rose ou jaune citron afin que nos bambins à nous mangent d’avantage de ces légumes-là qui sont si bons pour le corpore sano de notre mens sana grâce au fer qu’ils ne contiennent pas.
Thats’s all folks !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 600 à partir de cette consigne : mimosa
Autour de la gare à Rennes le 25 février 2020 (1)
Il paraît qu'à Bruxelles "architecte" est un gros mot.
La Belgique n'a, hélas pas seule, ce monopole.
J'en ai fait l'expérience mardi dernier en allant traîner mes guêtres boulevard du Colombier et rue de Châtillon.
Autour de la gare à Rennes le 25 février 2020 (2)
- Mais... Pourquoi est-ce que vous mettez des barreaux devant les fenêtres ?
- Ce ne sont pas des barreaux, c'est l'escalier de secours !
Autour de la gare à Rennes le 25 février 2020 (3)
Peut-on encore voter pour des gens qui laissent construire de telles horreurs ?
Peut-on voter pour d'autres gens qui feront peut-être pire encore ?
Comment s'appelle cet immeuble grillagé ?
- Le Tchador. C'est un clin d'oeil à la prison des femmes qui se trouve en face.
- Bravo ! Bonjour le concept !
Bonjour le choc visuel pour elles le jour où elles sortiront !
- Et ces pylones de camp de concentration ce sont... ?
- Des lampadaires !
Autour de la gare à Rennes le 25 février 2020 (4)
Evidemment un artiste trouvera toujours de la beauté dans la chose.
Merci, Monsieur Effet-Créatif ! T'es vraiment con-tradictoire, Joe K. !
Déambulation Rennaise du 25 février 2020 (1)
C'est déjà le printemps, au square Simone Morand,
là où Alain Clément a posé sa sculpture de couleur rouge ?
Je ne me lasse pas de photographier ce collage
Les feutres battent la campagne (municipale) !
Pas la peine de lui montrer le chemin :
la télé sait très bien parfois où se trouve le caniveau !
Zépo ? Va chez la voisine, on bat le briquet ?
Déambulation Rennaise du 25 février 2020 (2)
C'est une maison rouge...
habitée par un chevalier ?
Après le chess-boxing, le chess déambulateur-running ?
Le budget participatif ! Quelle bonne idée pour se défausser de ses responsabilités !
Ca n'aurait sans doute pas coûté très cher à la municipalité de faire nettoyer les tags tracés par-dessus le mur peint représentant Héloïse.
Résultat des courses, on ne la voit même plus, la copine d'Abélard !
Visiblement ça ne les gêne pas, les camarades, de nous fabriquer une ville moche (affaire à suivre) !
Retour au square Vercingétorix à Rennes le 25 février 2020 (1)
Chaque fois qu'on acquiert un appareil photographique de meilleure qualité que le précédent, on a envie de refaire tous ses voyages ou tous ses trajets pour reprendre des photos meilleures que la fois précédente. Il n'avait pourtant pas démérité le Canon Ixus HS 265 avec lequel j'étais passé ici il n'y a pas très longtemps (le 27 juillet 2019, pour être précis). Vous pouvez aller voir, les photos sont différentes. Et pourtant les graffs sont identiques !
Les Graffs du boulevard du Colombier à Rennes le 25 février 2020 (1)
Et si on reprenait "Rennes-en-Délires" ? Au moins, si on allait marcher dans Rennes comme du temps où, sous le pseudonyme de P'tit Louis, je le faisais pour le compte de l'Agence de Flânerie Amoureuse de Rennes ? A l'issue de cette première virée photographique en solitaire de l'année 2020 je ne crois pas que sa directrice, Mlle Isaure Chassériau, y retrouverait ses petits ni surtout matière à entraîner des clients curieux dans son sillage !
Pourtant, moi, ces graffs le long du chemin de fer, je les aime bien !