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Mots et images de Joe Krapov
16 octobre 2019

LES BROUTILLES DE GUY BROUTY

Le grand philosophe Lao-Tseu a dit : « Un grand pas pour la Chine résulte d’une construction entre le buffet et le vase » et de fait tout ce qui nous vient de l’Orient extrême atterrit dans notre salon. L’ordinateur, le smartphone, la chaîne stéréo Akai, la revue de sudoku, tout se tient en effet entre le vase Ming hérité de tante Odette et le buffet hérité de l’oncle Henri.

A croire qu’ils se sont décarcassés pour rien les colonialistes des siècles passés ! Non seulement on ne rendra pas le Congo aux Belges, ils peuvent faire tintin là-dessus, non seulement l’histoire de la France en Indochine s’arrête en 1954, une excellente année pour les Bordeaux rouge, la Fédération nationale d’achat des cadres, le rock’n’roll et les admirateurs de Rimbaud qu’elle a vus naître mais on a aussi l’impression, comme disait Ringo Starr, qu’ «Anne d’Angleterre, c’est quand elle est foutue qu’on est le plus tranquille».

AEV 1920-06 Dubou Kama sutra couvEt donc, entre le buffet et le vase, sur la table basse du salon, depuis que Léa est partie avec mon successeur, ce qui trône est encore un grand pas pour l’Asie. Oui, moi je suis comme cela, je mélange gaiement les Chinois, les Japonais et les Indiens. C’est l’édition du Kama Sutra illustrée par Dubout. Le livre est ouvert à la page 69 et on peut lire ceci : «Pratiquée dans l’air ou dans l’eau la position de débordement se fait à deux mais non sans mal. En effet il n’y a pas d’orgasme sans rigidité. Sauf chez les escargots. Si Ada animée ondulait à l’étage la renaissance ossue du sénateur du Lude a quelque chose d’osé mais tourne vite au gag chez les grainetiers moisis – sauf chez les escargots –".

Le Kama sutra ! Je ne l’avais jamais lu, ce livre ! Avec Léa on avait surtout regardé les images et ri de l’agglomération de tétons et de fesses avec lesquelles le dessinateur fou transforme l’attaché au Parquet en victime du harcèlement : SOS hommes battus d’avance ou le monde à l’envers. Tout est tourneboulé, ma brave dame, sauf chez les escargots. Mais n’est-ce pas là l’avenir ?

191006 Nikon 045

Sur mon chemin encore, ce soir, j’ai vu d’élégantes et sportives gazelles courir sauvagement, la queue de cheval au vent, le brassard connecté comptabilisant leurs performances de beautés vénusiennes. Tandis que leurs homologues masculins, en jeans déchirés, les mains dans les poches et les écouteurs sur les oreilles, arboraient l’air plus que las de ceux à qui Petite poissone vient d’annoncer que «Contrairement à ce qui a été prévu, la femme ne sera pas l’avenir de l’homme». Sauf chez les escargots.

Oui, le mâle de demain sera, comme moi, crucifié, cruciverbiste, verbicruciste, il ne cochera plus la bonne case, elles seront toutes noires et il se rabattra, comme je le fais ce soir, en refermant le livre, sur la revue de Sudoku.

Il songera : «Si le sudokiste est celui qui cherche à remplir de chiffres la grille perverse du sudoku, comment nomme-t-on celui qui a inventé ce supplice ? Un kudosiste ?».

Il m’est arrivé aux oreilles que Pompidou à Paris nichait naguère dans les pare-chocs et que son épouse se prénommait Claude. Peut-être est-ce une dame qui a inventé cette torture sur la grille ? Une Chinoise avisée ou une geisha sadique qui aurait fait fortune dans l’édition de guides de voyage et aurait inventé, pour que nous, occidentaux, ne bougions plus de chez nous, ce sport en chambre pour séparés ?

Une spécialiste du secours au voyageur peut donc prendre la moitié jaune et jolie d’une tour du Japon et nous la balancer sur la tronche en même temps qu’un paquet de mangas, comme les Américains ont fait avec leur culture aux lendemains des deux guerres mondiales ? C’est possible, ces choses-là ?

- Oui, répond Lao Tseu. Sauf chez les escargots !

- Mais pourquoi, Lao Tseu ? demandé-je, abattu, avant de m’endormir dans mon grand lit désert.

Et le philosophe de répondre :

- Ceux qui sont là juste pour regarder ou ceux qui donnent un coup de main en excédent sont encore plus dangereux avec des cornes.

 

Pondu à l'Atelier décriture de Villejean le mardi 15 octobre 2019
d'après la consigne ci-dessous.

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16 octobre 2019

CONSIGNE D'ÉCRITURE 1920-06 DU 15 OCTOBRE 2019 A L'ATELIER DE VILLEJEAN A RENNES

Mots croisés de Télérama

 

Vous avez reçu une grille de mots croisés extraite de Télérama. Nous nous intéressons aux définitions.

 

AEV 1920-06 Télérama mots croisés définitions

 

Essayez d’en mettre deux ou trois à la suite l’une de l’autre pour constituer une phrase cohérente – ou pas !

Répétez l’opération entre trois et cinq fois si c’est possible.

 Vous écrivez ensuite un texte dans lequel vous insérerez au moins trois de vos phrases reconstituées ainsi que les termes suivants :

 Cruciverbiste – case – Guy Brouty et deux mots de votre choix pris dans les solutions du numéro précédent.

AEV 1920-06 Télérama mots croisés solution

15 octobre 2019

Alice et le maire / Nicolas Pariser

Cela faisait longtemps que les Krapov n'étaient pas allés au cinéma ! Mais bon, Monsieur a craqué sur le binôme Anaïs Demoustier- Fabrice Lucchini et sur le fait qu'on cite Eric Rohmer comme "influenceur" du réalisateur, Nicolas Pariser.

Le film se passe à Lyon, une ville que nous aimons bien ici et c'est une comédie bien vue, voire grinçante sur les arcanes du pouvoir. Nous avons beaucoup aimé ! 

Sur le générique de fin, on entend une musique assez sympathique
et surprise, on découvre que c'est du Jean-Sébastien Bach !
On partage ? On partage !

Et bravo et merci à Valentina Lisitsa !

13 octobre 2019

Le Défi du dimanche : Chant à boire danois !

Mon pote Manu et moi affichons quelquefois des airs de voyous pas sérieux bien qu'ayant passé l'âge. Malgré cela je pense que nous sommes - ou avons été - de bons fils.

Que de temps n'aurons pas consacré à enregistrer, pour l'anniversaire de son père, des chansons du vieux carnet de route de celui-ci ? Chansons scoutes, enfantines, variété surannée, rengaines, canons et stupidité Georgiussiennes étaient au programme. Nous arrivons à la phase de concrétisation du CD cadeau. Vous pensez bien que je partagerai l'objet fini avec vous. Il nous reste à enregistrer cet air-ci, une chanson à boire danoise, qui n'est pas une mince affaire, ne serait-ce qu'au niveau de la translitttération. Son titre est : Det Var En God Gammel Bondemand.

Allez, retrousse encore une fois tes manches, musicien de l'impossible ! 

1
Dèt var èn God gammel bonn demann,
Som foulé zo oul lèd som feul.
Som foulé zo oul lèd som feul.
Som foulé zo oul lèd som feul.

Led som feul
Led som hopsasa, trala-lala,
Som foulé zo oul lèd som feul.

2
Til konen kom der en ung student,
Mens manden var oud' efter eul.
Mens manden var oud' efter eul.
Mens manden var oud' efter eul.

Efter eul
Efter hopsasa, trala-lala,
Mens mand’n var oud' efter eul.

3
Han klapped' hende po rosenkind
Og kussède hende po mund.
Mens manden var oud' efter eul,
Mens manden var oud' efter eul,

Efter eul,
Efter hopsasa, tralalala,
Mens manden var oud' efter eul.

4
Men manden stoud bag ved dorn og so
Vordan | det hile gik til.
Dé troud' han var oud' efter eul,
Dé troud' han var oud' efter eul,

Efter eul,
Efter hopsasa, traloulala,
Dé troud' han var oud' efter eul.

5
Så skeudann stoudent’ og kêllingen mèd,
Og so gik han oud efter eul.
Og so gik han oud efter eul,
Og so gik han oud efter eul,

Efter eul,
Efter hopsasa, traloulala,
Og so gik han oud efter eul.

6
Morèlen er Tag din koune mèd,
No dou skal no oud efter eul.
No dou skal no oud efter eul.
No dou skal no oud efter eul.

Plus lent et emphatique à la fin
Efter eul,
Efter hopsasa, traloulala,
No dou skal no oud efter eul.

Et un petit karaoké des familles, ça vous tente ? ;-)



La maison Internet fournit même une traduction approximative
de la vieille chanson allemande à l'origine de celle-ci :
"Es hat ein Bauer ein junges Weib".

Texte: allemand, XVIe siècle 
Mélodie : Air folklorique allemand, XIXe siècle

Je résume juste l'idée : 

Il était une fois un vrai paysan
Qui n'aimait rien tant
Son travail fini
Que d'aller traîner ses guêtres au café du village
Pour y engouffrer des demis
De bière.

Alors que l'homme était sorti 
Un jeune étudiant est venu voir sa femme.

Il a caressé ses joues roses et l'a embrassée sur la bouche.

Mais le paysan s'était caché et il a tout vu.

Alors il a tiré sur l'étudiant
Et il est allé au café boire une bière.

Moralité :

Si vous allez au café boire une bière, emmenez votre femme avec vous !

13 octobre 2019

QUESTION EXISTENTIELLE

Est-ce que les PAPOUES ont besoin d'une SOUPAPE ?

 

Ecrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 580
à partir de cette consigne : soupape.

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11 octobre 2019

En balade à Nantes (Loire-Atlantique) le 6 octobre 2019 (1)

191006 Nikon 004

191006 Nikon 028

Mais non, il ne fait pas que pleuvoir non plus sur Nantes ! Ni sur Brest, Barbara !
Tonnerre de tonnerre, faut arrêter avec les informations erronées ! 

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11 octobre 2019

En balade à Nantes (Loire-Atlantique) le 6 octobre 2019 (2)

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;
-)

11 octobre 2019

En balade à Nantes (Loire-Atlantique) le 6 octobre 2019 (3)

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Plus on va, plus il  faut s'habituer au fait qu'il y a de moins en moins de gens
à avoir connu l'Andy Capp de Reg Smythe.

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J'aime beaucoup cette police de caractère
(et beaucoup moins à Nantes le caractère de la police !)

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11 octobre 2019

En balade à Nantes (Loire-Atlantique) le 6 octobre 2019 (4)

Je n'avais pas encore exploré cette partie du jardin des plantes de Nantes
dans laquelle Claude Ponti a investi une aire de jeux pour les enfants.

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9 octobre 2019

L’OCÉAN DES CENT TYPOS : JOURNAL DE BORD DE « LA CACAHUÈTE »

1er janvier.

AEV 1920-05 Pepito Cacahuète

Eh bien dites donc ! Ma doué béniguet ! Aussi vrai que je m’appelle Pépito je n’avais jamais vu un grain comme celui-là et je pense que nous l’avons échappé belle ! Quelle tempête, mes aïeux !
La Cacahuète, notre bien aimé navire, a résisté aux éléments déchaînés mais elle y a laissé des plumes. Des pelures, devrais-je dire. Le grand cacatois est par terre, ça désole Bec de Fer notre perroquet mais aucun des mâts n’est cassé. Maintenant que le vent est tombé les flibustiers Ventempoupe et La Merluche s’occupent à réparer mais j’ai bien peur que nous ne soyons déroutés pour longtemps. Les instruments de mesure du bord ne répondent plus : le sextant est tout mou, l’aiguille de la boussole tourne sur elle-même de façon démente et les cartes marines sont toutes délavées suite aux paquets de mer que nous avons encaissés.

Comble de malchance j’ai bien l’impression que nous sommes passés par le détroit de Clarendon ce qui nous ferait naviguer à l’heure actuelle dans l’océan des Cent typos. Si c’est bien cela, c’est une catastrophe. Les légendes des anciens racontent qu’il y a ici un certain nombre d’îles habitées par des monstres ou des peuplades inconnues aux moeurs bien plus cruelles encore que celles des plus fieffés pirates de La Tortue ou de Las Ananas.

Mais bon, je vais m’arrêter d’écrire pour aujourd’hui. Je vais remonter sur le pont avec une bouteille de ratafia de ma réserve personnelle : c’est la nouvelle année, quand même ! Ca se fête ! Buvons un coup, buvons en deux à la santé des jours heureux ou malheureux qui nous attendent !

2 janvier au matin.

AEV 1920-05 Pepito barque

« Terre à bâbord ! » a hurlé ce matin notre singe Perruche qui occupe là-haut le poste de vigie. Nous avons aussitôt mis le cap sur cette île car nous avons besoin de refaire nos réserves d’eau douce. Dans la longue vue, au fur et à mesure que l’on approche, je suis étonné par la forme du rocher au centre de l’îlot. Quelque chose cloche. On dirait bien que c’en est une. Une cloche. Mon second, Crochette, à qui je me suis ouvert de mes inquiétudes à propos de San Tipo, enfin de l’océan des Cent typos, est allé farfouiller dans sa bibliothèque. Ses livres et parchemins n’ont pas souffert de l’orage car il les a enfermés dans un coffre du genre île au trésor. Il a trouvé quelque chose de très intéressant, un vieux bouquin du quinzième qui s’appelle « Les îles qui ont du chien » par Daniel Baskerville. En consultant l’index à l’entrée « cloche » nous avons pu déduire, d’après la description faite à la page 38, que nous étions en présence de l’île de Bell.

2 janvier au soir.

AEV 1920-05 Pepito Bec en fer

La Cacahuète mouille dans une baie agréable, un lagon bleu pervenche bordé de deux plages blanches et de cocotiers bien garni. Après avoir jeté l’ancre Ventempoupe a mis une chaloupe à l’eau et nous sommes allés ensemble à terre avec Bec-de-Fer qui voletait au-dessus de nous. Ce perroquet est fort utile. Il nous sert d’interprète. Je ne sais quel âge il a exactement mais à force de voler d’île en île et de répéter tout ce que disent les autochtones lui et ses congénères sont devenus polyglottes. Ils sont d’ailleurs tellement bavards que nous nous demandons parfois s’ils n’ont pas plus d’une glotte.

Nous avons caché la barque sur le bord supérieur de la plage et nous avons grimpé vers les hauteurs. L’île semble inhabitée. Il nous a fallu tracer notre chemin en découpant à la machette les broussailles qui ont poussé au pied des cocotiers. Il y a une odeur très sucrée dans l’atmosphère, c’est très agréable et cela donne une impression de chaleur au creux de l’estomac. Au fur et à mesure que nous montons le sol de couleur marron devient lisse et brillant. Bien vite il ne nous est plus possible d’avancer car ça grimpe trop et nous nous retrouvons au pied d’une haute falaise. Ce territoire semble réellement avoir été coulé dans un moule. Ce qui est posé là sur ce qui devait être auparavant un îlot sablonneux, c’est une cloche géante fondue dans une matière inconnue.

Nous sommes revenus sur nos pas, avons repris la barque. L’équipage va débarquer et nous allons bivouaquer ici pour la nuit.

3 janvier au matin.

On a été réveillés à matines par la sonnerie des cloches. En fait ça a été un coup d’escopette tiré par une matrone bien poudrée. C’est une voix de femme qui nous a sonné les cloches :

- Kès vouf outéla ? Cécheunou issitte ! Doucé kvou zète ? Téquila touah ?

Bec de fer a traduit :

- Que faites-vous ici, messieurs ? Vous vous trouvez actuellement sur un terrain privé. D’où venez-vous et qui êtes-vous ?

J’ai expliqué à la dame que nous ne pensions pas à mal et que nous nous apprêtions à repartir après une nuit passée sur la terre ferme. Moyennant quoi un autre Iroquois est venu la rejoindre. Peut-être était-ce son mari ou son compagnon, on ne sait plus comment dire maintenant avec toutes les sortes d’unions qu’on voit aujourd’hui.

- Nous sommes Constantia et Caslon Bodoni, fournisseurs officiels de sa Sainteté le Pape en chocolat de Pâques. Peut-être souhaitez-vous, avant de repartir, visiter notre usine ?

Le mot « usine » était inconnu de Bec de Fer et de nous-mêmes mais le ton de l’insulaire était devenu très civil pour ne pas dire bien urbain. Bec de Fer a traduit notre « Très volontiers, cher Monsieur » en « Pakinpeu Monpott » et le couple de « chocolatiers » nous a emmenés vers la cloche.

Là-même où nous avions rebroussé chemin hier il y avait un sentier étroit que nous avons suivi sur près de cinq cent mètres. Nous avons débouché sur une place et vu dans le rocher marron un grand portail ouvert par lequel nous avons pénétré dans une manufacture. Dans l’immense cloche en chocolat des ouvriers s’activaient en tapant à la pioche à en extraire de gros morceaux. Plus loin des dames en tablier coiffées de toques blanches faisaient fondre ceux-ci et versaient le liquide obtenu dans des moules rectangulaires.

- Nous n’avons jamais vu cela ! avoua Ventempoupe. Ca a l’air bon, en plus !
- Séduj amévuh ! Séd labalh ! a traduit bec de Fer

Normal, répondit Caslon Bodoni. Le secret est bien gardé. Votre pape ne tient pas à ce que le chocolat se répande dans le monde. Avec le chocolat, plus besoin de religion, le paradis est sur la Terre, plus besoin de croire, d’obéir et de subir.

Dans la langue originelle nous avons entendu « Motus papus secretus chocolatum dynamitam ».

Après qu’il eut dit ça nous avons commencé à craindre pour nos fesses. Puisque nous étions désormais dépositaires du secret, quel sort allait être le nôtre ? Les Bodoni ont dû sentir notre inquiétude car ils nous ont dit :

- Vous pouvez reprendre la mer tranquillement. Vous ne risquez pas de raconter cette histoire à qui que ce soit. Nous seuls, dans l’océan des Cent typos, connaissons le seul chemin qui mène à Rome.

Ce que Bec de Fer n’a même pas eu besoin de traduire :

- Passortih de l’oberjum, Pepito !


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 8 octobre 2019
d'après la consigne ci-dessous

Les illustrations sont bien évidemment de Bottaro

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