La boîte n'avait pas de couvercle. j'en ai fabriqué un. J'ai photocopié l'étiquette de la grande boîte et l'ai collée dessus.
Avant cela j'avais cherché sur Internet cette image ci-dessous : je ne l'ai pas trouvée ! Tout ce qui existait avant 1995 n'intéresse que Le bon coin, Rakuten et Ebay !
Alors donc, comme pour la plaque commémorative de Rimbaud à Douai, me voilà devenu historien-photographe-archiviste travaillant pour... Pour qui au juste ? Tous les jeunes sont branchés sur les jeux vidéos ou sur leurs téléphones portables. Et en cas de grand effondrement, cette image ne sera pas plus accessible qu'auparavant !
Finalement c'est sur Pinterest que j'ai trouvé les choses les plus amusantes (et les plus futiles) concernant ce jeu.
Le capitaliste emblématique des temps modernes (ou des versions les plus récentes du jeu) : un vieillard à moustache blanche et haut de forme ? On est chez Mary Poppins, là ou quoi ?
- I think I’ll roll another number for the road… - Not in my backyard : we only smoke gouda !
- Happiness is a warm gun, Mama ! - Not in my backyard : i don’t shot the sherif and the only bad thing I do is to hang the portrait of Macron upside down.
Nous n'avions jamais vu à Lille autant de belles choses que ce jour-là ! Ici on vous emmène à la Maison Folie Moulins, pas très loin du collège où j'ai étudié au siècle dernier. Dans le cadre de la manifestation Eldorado on y exposait des oeuvres mexicaines produites à Oaxaca.
Il m'a été très difficile de savoir qui a fait quoi dans cette exposition. Ca n'est pas très important même si j'adore surtout les tableaux du billet n° 3. C'est pourquoi je vous laisse lire l'introduction à cette exposition et mener le travail de réattribution des oeuvres aux artistes. (De toute façon, j'ai assez bossé comme ça encore aujourd'hui ! ;-) )
Ils ont encore accompli un marathon de près de cinq heures non stop ! Sur la braderie de Villejean, ce dimanche, on pouvait entendre les deux gugusses du groupe Am'nez zique et les Biches débiter tout leur répertoire de chansons françaises à deux balles. Ils étaient là pour annoncer leur concert à un euro du samedi 14 septembre prochain. Tiens, eh bien justement, je prends le relais et je vous publie l'affiche de l'événement. Si vous êtes sur Rennes, ne manquez pas ça. Comme dit l'autre, c'en est et c'est de la bonne !
Sur la braderie de Villejean, ce dimanche, on pouvait voir aussi Marina Bourgeoizovna qui vendait les disques vinyles que son mari a eu le temps de transformer en MP3. Dans le lot il y avait cet album de 1979, "Easy" de Sally Oldfield, la soeur de Mike "Tubular bells" Oldfield, dont la pochette fait singulièrement penser à une toile de René Magritte. Trois toiles de René Magritte !
Tiens, vous avez gagné le droit d'entendre cette jolie voix :
Sur la braderie de Villejean ce dimanche, il y avait ce type dont j'ai oublié le nom... Alois Fly ? C'est l'amnésique le plus célèbre de la bande dessinée belgo-belge. XIII ! Je viens de me farcir 24 tomes de cette série et je reviens d'être allé emprunter le 25e à la bibliothèque de Cleunay. Je crois que je vais m'arrêter là : tout ce qu'endure ce bouc émissaire imberbe est finalement assez proche du masochisme christique et son rétablissement final laisse le lecteur presque aussi perdu qu'au début. Qui c'est, ce mec, au bout du conte ? On a l'impression que l'auteur l'utilise comme un prétexte pour faire dessiner à William Vance des grosses voitures, des avions, des hélicos, des armes à feu, des jolies filles et des mecs qui se castagnent à longueur d'albums !
Ca doit être ce que j'appellerai "le complexe de Sttellla" : "On n'a rien de moins que les Américains. On aurait même plus en comptant qu'on est moins".
Conseil d'ami : si vous vous laissez embarquer par les premiers épisodes, arrêtez-vous après le tome 5 !
C'est comme pour la deuxième saison de Michel Vaillant : le tome VII, Macao, dénoue avec une désinvolture sidérante toutes les tensions accumulées dans les albums précédents. La suite n'aura, à mon sens, plus beaucoup d'intérêt.
Mais, finalement, les héros masculins de BD réaliste sont-ils si intéressants que cela ?
Sur la fin des vacances, j'ai "regardé des films pour deux" et je me suis mis à relire des bandes dessinées à la pelle comme quand j'étais gamin - cela fera l'objet d'un autre billet -.
Mais voilà, hier j'ai repris mon boulot : comme tout le monde le sait je suis désormais musicien-accompagnateur de groupes de sexygénaires dynamiques voire de septuaquejet'aimevachement beaucoup plus âgés.
Alors avant que le temps ne mette le couvercle par-dessus, je garde trace ici du volet qui manquait à ma culture cinéphilique : l'épisode 2 de la trilogie islandaise de Solveig Anspach, "Queen of Montreuil". De fait, les trois films peuvent se voir indépendamment les uns des autres. Je n'avais vu en DVD que le délirant "Back soon" qui est donc le premier et l'hilarant "Effet aquatique" qui est le troisième et dernier puisque la dame est malheureusement décédée.
Entre l'urne funéraire du mari, l'Islande qui débarque chez elle et ramène un phoque dans sa salle de bains et la philosophie enfumée tout en haut des grues de Montreuil celui-ci aussi atteint des sommets de bonheur décalé. Moi c'est comme ça que je l'aime, le cinéma !
Plus que la relation entre les deux personnnages (qui ne sont pas vraiment de ma bande, comme dirait Renaud Séchan) c'est l'aspect science-fictionnel de ce récit qui a retenu mon attention et m'a captivé. C'est l'histoire d'un gars pour qui tout va très mal après une rupture amoureuse. Un jour un livreur de colis dépose chez lui par erreur un paquet mystérieux. Il le descend dans sa cave, il l'ouvre et découvre un cube vide qui lui permet, lorsqu'il se glisse à l'intérieur de... retourner dans le passé.
Sera-t-il capable de rétablir le contact avec sa maîtresse ? Peut-on améliorer les choses en modifiant le passé ? Que vient fiche l'Islande là-dedans ?
Cela m'a fait penser à deux films que j'aime bien sur ce thème : "Je t'aime je t'aime" d'Alain Resnais et "Un jour sans fin" de Harold Ramis.
J'ai pensé aussi à "Elle" de Jacques Sternberg et il faudra bien que je me décide un jour à lire "La Patrouille du temps" de Poul Anderson ! Voire à revoir "Retour vers le futur "!
J'ai bien aimé la façon surprenante et logique à la fois dont la série se termine !
Acessoirement c'est un mien cousin, perdu de vue de puis longtemps, mais dont j'ai parlé ici, qui a assuré le montage cinématographique de cette série. Bravo Guy-Guy ! ;-)
Joe Krapov est poète, humoriste (?), musicien à ses heures et photographe à seize heures trente. On trouvera ici un choix de ses productions dans ces différents domaines.