LE YOGA DE LA NARINE
Se chante sur l'air de "Les Gars de la marine" de Werner-Richard Heymann
1
Quand on est retraité
C’est fou la quantité
De sports et de loisirs
Que l’on vous donne à choisir
De la marche nordique
Aux cours d’informatique
De la danse de salon
Aux visites d’expositions
Comme il est doux de ne rien fai-aire
Voici ce que moi je préfè-è-ère
Refrain 1
Je fais l’yoga de la narine
J’inspire l’oxygène à fond
Je r’tiens ma respiration
Je fais l’yoga de la narine
Je r’jette le gaz carbonique
En f’sant du chant diphonique
Ca se pratiqu’ les fingers in the nose
Ca permet d’voir la vie en ro-o-ose
C’est fou l’yoga de la narine
Le monde entier s’illumine
On n’a plus b’soin d’aspirine !
2
Y’a de drôles de cocos
Qui s’fourrent dans les naseaux
Des boules de naphtaline
Et tout’s sortes de farines
Je n’suis pas de ces oufs
Qui marchent à la schnouf
Qui sniffent la Seccotine
Ou qui kiffent l’amphétamine
Pour m’envoyer au dix-septième ciel
J’utilise une méthod’ très naturelle
Refrain 2
Je fais l’yoga de la narine
Je fais prendre à mes sinus
La position du lotus
Je fais l’yoga de la narine
Ca m’fait frissonner l’échine
Ca stimule mes endorphines
D’une respiration profon-onde
Je m’transcend’ dans un autre mon-on-onde
Je fais l’yoga de la narine
Les ailes de mon nez palpitent
Je n’sais plus où est-ce que j’habite !
3
Les agents de police
Ont un bel appendice
Regardez Longtarin
Et vous me comprendrez bien
Un rien les ébouriffe
C’est les rois du bourr’-pif
La seule vue d’une manif
Les rend super-agressifs
Pour calmer Benalla et ses consorts
Je leur conseille de pratiquer ce sport
Refrain 3
Fait’s le yoga de la narine
Prom’nez vous dans la nature
Et prenez un bol d’air pur
Faites le yoga de la narine
Respirez l’odeur des fleurs
Et les parfums enchanteurs
Je suis sûr que cette prati-ique
Vous rendra bien plus sympathi-i-iques
Faites le yoga de la narine
La cuisine aux p’tits oignons
C’est bien meilleur que les gnons !
4 scandé façon slogan de manif
Crénom de nom !
Les crottes de nez
En vérité
Ne sont que des
Gadgets de Pif !
Salut les yofilles !
Salut les yogas !
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (5)
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (6)
On a mangé là. On ne s'est pas fait pirater. C'était bien plus qu'honnête : excellent !
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (7)
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (8)
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (1)
J'avais presque oublié le mode panoramique de mon petit Ixus !
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (2)
Nous sommes ici sur la côte des légendes et cette baie se situe entre Plouescat et Plounéour Trez. L'année prochaine, si on y retourne, on randonnera autour de Plounéour -Quatorze !
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (3)
Balade cycliste de Plounéour-Trez à Kerlouan via Brignogan (Finistère) et au-delà le 23 juillet 2018 (4)
LES DÉLACEMENTS DE GEORGE
Il y a des gens comme ça qui ont trop lu Lagarde et Michard quand ils étaient petits. Rappelons aux amnésiques préséniles et aux aculturés post-Nintendo que Messieurs Lagarde et Michard ont publié des anthologies, classées par siècle, dans lesquelles ils évoquent tout ce qui se fait de bon et de recommandable en matière de littérature française.
Ces gens dont je parle, ceux qui ont trop lu les manuels scolaires de ces deux zigues, si vous leur montrez les deux sculptures de chaussures géantes qu’on rencontre dans le parc du Berry à Villejean , vous parlent tout de suite de George Sand !
Ils n’ont lu ni « La Mare au diable » ni « La Petite Fadette » mais ils savent que la dame de Nohant est la plus célèbre des écrivains berrichons. Et donc pour eux ces baskets-là sont celles d’Aurore Dupin, ci-devant baronne Dudevant, auteure prolifique de romans féministes, régionalistes et anticonformistes.
La dame vaut certainement le détour et finalement l’hypothèse de statues-hommages – ou plutôt femmages – tient finalement la route. La lecture d’une biographie empruntée à la Bibliothèque des Champs libres nous le confirme. On y apprend plein de choses plaisantes sur ce personnage pittoresque. George faisait de l’équitation habillée en homme, elle fumait le cigare, se couchait à cinq heures du matin, se levait à midi, écrivait, tenait salon, voyageait, écoutait Chopin qui jouait du piano sauvagement, chevauchait Liszt avec délicatesse, ou l’inverse.
Elle fut aussi la maîtresse d’Alfred de Musset (voir le chapitre à lui consacré dans le Lagarde et Michard du XIXe siècle), le gars qui prétendait qu’il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée avent de se trouver bien pincé pour la donzelle. La petite histoire raconte qu’elle trompa honteusement à l’hôtel Danieli de Venise l’Alfred qui était tombé malade. C’était avec le docteur Pagello. Pas joli, tout ça, car si Alfred était malade, c’est qu’il avait trop été dans les salons et s’était par trop dessalé dans les bordels de Vénétie.
Finalement, deux chaussures géantes (taille 1828 ?) pour symboliser une femme qui a pris son pied toute sa vie avec une telle intensité, c’est très logique.
Peut-être faudrait-il en parler à la mairie de Rennes où l’on mène une intéressante politique de féminisation des noms de lieux rennais.
En même temps, un parc George Sand… Combien d’amnésiques préséniles et d’aculturés post-Playstation sauront qu’il s’agit d’une femme ?
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 25 septembre 2018
à partir de la consigne ci-dessous