1984 + 34 = 2018
Oublier Berthe Sylva ?
Mais pourquoi donc ? Elle chante un univers dans lequel les marchandes de fleurs ont du cœur et où les infirmières pas encore en burn-out manifestent de la compassion pour les orphelins. La mort y est un grand jardin. L’humanité n’est pas un vain mot.
Faut-il préférer à ce monde éteint, délavé mais charmant comme les pétales tombés à terre d’un bouquet de roses blanches, cet univers-ci, le nôtre où c’est l’argent qui est traité en roi, où l’homme n’a plus d’attrait que pour les machines (voitures, téléphones, robots) qui le surveillent jusqu’à plus soif ? Où les guerres, économiques ou réelles n’ont même pas disparu ?
Plus légèrement dit, faut-il préférer Berthe Rancantat à Berthe Sylva ?
Ok, je sors !
P.S. 1 C’est juste une question pour rire, chère Lakévio !
P.S. 2 Je n’ai absolument rien contre toi, Bertrand !
P.S. 3 A la version Krapov des "Roses blanches", on peut préférer l’"Histoire de rose" de Robert Lamoureux, dans la version de Mémé les Watts, ci-dessous.
Ecrit pour le jeu de Lakévio n° 114 d'après cette consigne
A Venise et Burano, en Italie, en février 1993 : anthologie n° 1 (1)
Désolé d'arriver si tard ce dimanche avec mes scans de diapositives mais aujourd'hui j'étais cuisinier-enregistreur-photographe-vidéaste de Madame la choriste-soliste de Mélimélodies. On s'est traînés de chapelle en chapelle sous la canicule de Montfort-sur-Meu et j'en ai pris plein les oreilles. Je suis même allé chanter avec eux sur "La Tendresse" "Que l'on me verse du bon vin" et "Quand je bois du vin clairet".