Sur le vieux pont à Würzburg le 30 avril 2018 (1)
Le jour où je déciderai de devenir fou, je ne prendrai plus que des photos avec cet effet créatif "dessin" !
Sur le vieux pont à Würzburg le 30 avril 2018 (2)
Le vieux pont de Würzburg est plein de charme. C'est un petit "pont Charles de Prague" sur lequel il est, paraît-il, de tradition de boire un petit coup car c'est agréable. Est-ce que ça porte bonheur ? Est-ce que ça porte cirrhose ? On ne sait pas. Madame Wikipe n'en parle pas mais tous les alcoolos de Tripadvisor, si. En bien !
Sur le vieux pont à Würzburg le 30 avril 2018 (3)
Normalement, si je ne m'étais pas échappé du groupe de touristes français qui se reconstituait au sortir de la Ratskeller, je n'aurais jamais pu prendre ces photos ! Vivent les voyages désorganisés !
Bien sûr qu'on a le droit de préférer la bière...
... mais au goulot, ça fait tout de suite moins classe !
Sur le vieux pont à Würzburg le 30 avril 2018 (4)
Même pas peur qu'un coup de vent fasse basculer les verres dans la rivière ? ;-)
Quand mon verre est vide, je le plains !
Ici aussi, comme sur le pont des Arts, à Paris, il pleut des cadenas ?
Choses vues à Marktheidenfeld (Allemagne) le 29 avril 2018 (1)
Ces oies du Nil
Se sont, paraît-il,
Sédentarisées
Ici sans même déposer
Une demande de droit d'asile !
- Qu'entendez-vous par là ?
- Pas grand chose ! J'ouis ce que toute oie oit !
(Pierre Dac, Francis Blanche et Raymond Devos)
Choses vues à Marktheidenfeld (Allemagne) le 29 avril 2018 (2)
C'est une maison bleue qui fait face à la colline.
A l'intérieur c'est à mi-chemin entre un centre culturel, un café et un office de tourisme.
Si vous voulez en savoir plus, c'est ici !
Choses vues à Marktheidenfeld (Allemagne) le 29 avril 2018 (3)
Quoi qu'on en pense, je ne suis pas chargé
(de faire la différence entre baroque et rococo) !
Le plafond, si !
Choses vues à Marktheidenfeld (Allemagne) le 29 avril 2018 (4)
A l'intérieur de la Maison bleue (Franck-Haus) est exposée la plus petite bibliothèque du monde.
Elle est l'oeuvre de Valentin Kaufmann. Fabuleux ! Pardon, fabuleux !
Voyez ici pour vous faire une idée de l'échelle.
TU AS BEAUCOUP D’ORIBLOGAMIS COMME ÇA DANS TES PETITS PAPIERS ?
Je trouve que l’on devrait aimer davantage le Japon et les Japonais(e)s !
C’est miracle que soient sortis, d’une si petite île, autant de concepts, d’inventions et de merveilles qui donnent à réfléchir à l’humanité toute entière. Citons par exemple :
- L’origami : là où nous autres occidentaux, dès lors qu’on nous donne une feuille de papier, nous nous obstinons à tartiner des phrases qui n’en finissent pas pour fabriquer des livres qui n’en finissent pas de remplir les rayons des bibliothèques, le Japonais plie savamment sa feuille et en fait sortir fleurs, personnages ou animaux qui enchantent le regard et l’âme alors que Marcel Proust par exemple, avec son papier noirci, ne fait rien qu’à énerver les nerfs de notre oncle Walrus. En même temps, c’est vrai, dans « écrivain », il y a « vain » alors que dans « origami » il y a « ami » ;
- Le judo : là où le Gaulois Obélix file un méchant coup de menhir sur la tronche du touriste romain qui suivait son petibonum de chemin pour visiter ce pays étranger où il ne pleut jamais – que des coups ! -, la Bretagne, le Japonais enfile son pyjama de cérémonie (kimono), déroule un tapis rouge pas rouge (tatami) et se lance dans une série de salamalecs gracieux mais compliqués pour exprimer à son hôte (judoka) l’idée « Après vous, je vous en prie, je n’en ferai rien » ;
- Yoko Ono : Il n’y a pas mieux que ce produit japonais pour semer la zizanie dans une bande de mecs qui font de la belle musique ensemble (oltouguézerno). Même quand on la cache sous un drap – le live à Toronto de 1969 – on ne voit et n’entend qu’elle. Yoko Ono, la reine de la caYokophonie !
- Fukushima : cette fabrique de « feux de bengale pour égayer le nouveau monde cher à notre Président » n’est pas sans nous rappeler que nous dansons tous sur un volcan. Bien involontairement, les Japonais nous l’ont déjà signalé par le passé. Ca s’appelait Hiroshima, mon amour, et Nagazaki ne profite jamais (Sttellla) ;
- L’ikebana : dîtes-le avec des fleurs ;
- Le bonzaï : dîtes-le avec des arbres ;
- Le Fujiyama : dîtes-le avec un disque de Léo Ferré qu’ « avec le temps va tout volcan » !
Je m’arrête là. Je pourrais vous parler du manga, du sudoku, du saké, du haïku, du mikado, du pays du soleil levant, de Mishima mais je suis sous l’empire de la décence : je me souviens que l’oncle Walrus est encore à Colmar (en cure d’intoxication au Gewürztraminer) et je ne voudrais pas lui envoyer ma copie ce soir entre 23 et 24 heures. D’autant que mon intention première était juste de vous refourguer cette histoire de judoka français qui fabrique des origamis avec ses adversaires aux abattis aplatis. J’avais livré la version studio en avril. Voici une version enregistrée « en public » dans un café rennais.
N’est-il pas exquis, mon sabir japonais ?
Ecrit pour le Défi du samedi n° 507 à partir de cette consigne : origami
Retourner au parc du Thabor à Rennes le 24 mai 2018 (1)
Bien que nous ne soyons pas des parents invasifs, je devrais profiter de ce pèlerinage d'hier à la roseraie du Thabor pour donner un cours de photographie à ma fille préférée. Je dis ma fille préférée mais nous n'en avons qu'une et nous avons aussi un fils préféré.
Les deux sont donc enfants uniques... en leur genre !
Ce n'est donc pas sur "M", Mademoiselle Zell, qu'il faut tourner la molette supérieure de l'appareil photo mais sur "A", ce qui a pour effet de donner la priorité au diaphragme. En suite de quoi il faut ouvrir celui-ci au maximum : comme les choses sont bien faites en ce bas monde, ouvrir au maximum veut dire qu'on sélectionne le nombre le plus petit ! Et pour finir on positionne un objet au premier plan. La profondeur de champ étant ainsi réduite, l'arrière-plan devient flou et, c'est bien connu, plus on est de flous plus on chérit !
Mouais... Pas terrible, hein, mes cours de technique photographique.
Je préfère définitivement la poésie drolatique !